mon coup de coeur du jour

j'adore , et vous ?

http://positivr.fr/entre-illusion-et-monde-des-reves-rob-gonsalves/?utm_source=POSITIVR&utm_campaign=757d8786dd-POSITIVletter&utm_medium=email&utm_term=0_f3b350e410-757d8786dd-97858793&mc_cid=757d8786dd&mc_eid=76336f94b1

Bonsoir dilan
oui, moi aussi j'adore ainsi que mon mari!
des images à la fois naïves et avec un second degré bien réaliste.
j'appelerai bien ces oeuvres: la douceur de la nostalgie
bisous

oui Anne , bien vu ! ou aussi : douceurs naïves .

ho là là,  J'ai lu le dernier poème ... très bien dit...  
Dilan je suis en retard, j'ai des favoris en attente et je ne sais si je vais avoir le temps de regarder ces jours ci, il y a la grippe chez mes p'tites et je vais devoir me déguiser en nounou, calme pour cette fois ci.
Quand l'une attrape la grippe, elle en fait cadeau à sa sœur qui à son tour en fait cadeau à sa cousine, donc dans le temps ça risque d'être long mes nounoutages
merci Dilan... j'reviendrai rattraper mon retard visionnel... lol

koukou Nandy ah si il n' y avait pas les mamies !!! le monde s'arrêterait de tourner ?

Au rythme où l'on éteint les roses
Où l'on assassine la mer
Où la jeunesse est sous hypnose
Et la Vieillesse en Alzheimer
Au rythme où le soleil invente
Sans espoir des millions d'enfants
Qui sont dans des files d'attente
Sur la piste des éléphants.

Y'aura bientôt que des éclairs
Y'aura plus d'eau y'aura plus d'air

On a plus le temps de prédire
Que le pire est devant nos yeux
On n'a presque plus rien à lire
Les vrais livres sont déjà vieux
A peine le temps d'être un homme
Qu'on a vécu plus qu'une vie
Adieu Venise et adieu Rome
On habite tous Pompéi.

Y'aura bientôt que des éclairs
Y'aura plus d'eau y'aura plus d'air


Entends, entends le monde implose
ça fait même un sacré boucan
Les gens qu'on aime se nécrosent
Écoute vrombir les volcans
Je ne suis pas un moraliste
Ni un chaman ni un curé
Mais dans la foire aux égoïstes
J'ai vu trop de femmes pleurer.

Y'aura bientôt que des éclairs
Y'aura plus d'eau y'aura plus d'air

Bien encastrés dans leur musique
Écoutez les maux demain
Des tsunamis sur l'Atlantique
Amour ne lâche pas ma main
Je te parlerai du Verlaine
Pour mieux accompagner ta peur
Pour mieux désamorcer ta peine
Je glisserai mon cœur dans ton cœur

Y'aura bientôt que des éclairs
Sortis tout chauds des revolvers
paroles de Serge Lama .

Dilan... passe temps lecteur le temps d'un Serge Lama...

coucou Nandy . bon dimanche

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Passionnés de photos en mouvement... extraordinairement bien fait...

mon autre coup de cœur ...

http://www.ayoye.com/elle-meurt-dun-cancer-a-12-ans-ses-parents-font-toute-une-decouverte-derriere-un-miroir/

qu'elle douce musique qui de ses notes me berce ...

paroles de la chanson de Désireless : années 80 )

Il dit Brahma, il dit Jéhovah
Il est Indien, Sibérien, Géorgien
Il dit Dieu ou Allah


Y a sur son drapeau
Des étoiles, des couronnes
Y a des faucilles, des marteaux
Qu'importe
John est mort en plein vol
Au large d'Hanoï
Ou de Madrid
John est mort dans les flammes
Au Sud de Bagdad
A Port-Saïd

Il dit liebe, il dit love ou amour
C'était il y a mille ans
C'est maintenant, et c'est pour toujours

Il habite une ferme
Dans le Loir-et-Cher
Il tente au bord du désert
Qu'importe

John est mort en plein vol
Au large d'Hanoï
Ou de Berlin
John est mort dans les flammes
Au Sud de Bagdad
Ou à Pékin

Il dit Dieu, Jéhovah ou Allah
Ou Vishnou

John est mort en plein vol
Un matin d'automne
Près du Mékong
John est mort dans les airs
Au Nord des rizières
Près d'Haïphong

John est mort en plein vol
Au large d'Hanoï
Ou de Madrid
John est mort dans les flammes
Au Sud de Bagdad
A Port-Saïd

Il dit Dieu, Jéhovah ou Allah
Ou Vishnou
John est mort en plein vol
Un matin d'automne
Près du Mékong
John est mort dans les airs
Au Nord des rizières
Près d'Haïphong

John est mort en plein vol
Au large d'Hanoï
Ou de Madrid
John est mort dans les flammes
Au Sud de Bagdad
A Port-Saïd

https://youtu.be/6Q3ULTb2BOw

Merci Dilan... l'air est arrivée de suite au premiers vers lu... lol

le ver lut mais il avait la berlue et ne reconnut point la chanson ci-dessus il s'en trouva fort déçu ! même sous le lustre qui lu cru ?!

Ça fait longtemps déjà qu’on ne dort plus ensemble,
Les plaisirs de la chair ont quitté notre lit,
Mais plus le temps s’écoule et plus on se ressemble,
Si ta santé fléchit c’est mon cœur qui frémit.

Nous avons fait tous deux un merveilleux voyage,
Sans avions ni bateaux et sans aller bien loin,
Mais que de souvenirs emplissent nos bagages,
Beaucoup furent heureux et d’autres un peu moins.

La vie nous a porté d’un océan à l’autre,
Et les cieux étaient bleus ou parfois ombragés,
Mais le vent de l’amour rapprochait l’un de l’autre,
Et nos petits chagrins n’étaient pas prolongés.

Bien sûr avec le temps j’ai pris des tempes grises,
Mon pas s’est fait plus lent au rythme de ton pas,
Oui mais je sais toujours raconter les bêtises
Qui provoquent ton rire et te poussent vers moi.

Tu es malgré les ans restée tellement belle,
Les rides sous tes yeux soulignent ton regard,
Et dans son rouge écrin ton sourire étincelle,
Tout comme au premier jour dans ce matin blafard.

Nous sommes là pourtant ta main tenant la mienne,
Tremblants à la pensée de nous quitter un jour,
Profitons de nous deux avant que ce jour vienne,
Une vie c’est trop court pour qui s’aime d’amour.


Chambéry le 17 juin 2002

René Demonget

Dilan

coucou toa .

LA FEMME DU BOULANGER



Je crois pouvoir le dire, en lorgnant son corsage

largement échancré, qu'ils soient jeunes ou vieux

la plupart des clients n'en croyaient pas leurs yeux

depuis son arrivée parmi nous au village,

la jeune boulangère, avec ses cheveux roux,

ses lèvres carminées, ses yeux brillants de biche,

ses ongles vernissés rendait les hommes fous,

qu'elle vende le pain, un croissant, une quiche

et chacun y allait de divers compliments.





Le Maire en tout premier d'une phrase galante

pensant plus à son c...orps galbé et excitant

qu'à sa miche fendue pourtant si croustillante,

notre Maire disait : « Elle est appétissante ! ».

Le jeune instituteur, sa première fonction

dans ce bled reculé, souffrait de solitude,

alors, se rappelant de ses années d'études,

en voyant les blés d'or dont c'était la saison,

la prénomma Cérès, déesse des moissons.





Même notre Curé, que le Ciel lui pardonne,

osa la désigner : « Créature de Dieu ».

Et quant au boulanger on le voyait très peu,

Hirsute, mal fringué, un ventre qui bedonne

et tous de s'étonner, comment cette beauté

d'un tel individu a pu s'amouracher ?





Mais un certain matin la vérité éclate

lorsqu'un client lui dit : « Avez-vous des pizzas? »

C'est possible, je vais demander à Papa.

Ah, quel soulagement ! une mine béate

éclaira les garçons, l'espoir était flagrant

puisque la boulangère était célibataire.





Mais l'espoir, on le sait, est souvent éphémère,

la boulangère avait fait le choix d'un amant.

Le Maire l'annonça en publiant les bans :

elle allait épouser un charmant militaire,

lieutenant aviateur avec sa fourragère.

Si la cérémonie fut brève à la mairie,

nous étions très nombreux groupés sur le parvis,

quand entrant dans l’église au côté de son père,

sapé comme un milord et fier comme Artaban,

elle nous salua toujours en souriant.





De voir ce couple heureux au sortir de l’église,

on a vite compris qu'on faisait pas le poids,

bras dessus, bras dessous, une dernière bise,

oubliant nos désirs nous partagions leur joie

tandis qu'ils regagnaient lentement leur voiture

sous une pluie de chapelure.





Georges Guigou

Ha !!! comme quoi on ne sait pas tout sur nos commerçants des villages... lol la pluie de chapelure ?, heureusement qu'un nuage n'a pas déversé une larme de joie

kikou toà . eller , un autre coup de cœur

( sur l'air de "prendre un enfant par la main" d'Yves Duteil )

Prendre un ancien par la main
pour la fin de son chemin
pour lui donner la confiance en son pas
prendre un ancien par le bras




Prendre un ancien par le coeur
lui donner un peu d'bonheur.
de la vieillesse soulager les malheursprendre un ancien par le coeur.




Prendre un ancien par la main
et lui chanter ses refrainsqui lui rappellent sa jeunesse et sa vie
être pour lui un ami.




Prendre un ancien par l'amour
pour embellir ses vieux joursl'aider à supporter le poids des ans
prendre un ancien en l'aimant.




Prendre un ancien par la main
et consoler ses chagrinslui donner l'amour dont il a besoinêtre pour lui un soutien.




Prendre un ancien tel qu'il estl'entourer de son respect
en pensant que bientôt viendra le jour
d'être un ancien à son tour ...



Merci Joëlle de DRUILLAT (01160

montez le son . merci
https://youtu.be/Y8M3L-RHE_o



CHANT D'AUTOMNE

Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.

Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon cœur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.

J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.

Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.

J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.

Et pourtant aimez-moi, tendre cœur ! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
Amante ou sœur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.

Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !

Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Recueil : Les fleurs du mal)