L'amygdalite
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L'amygdalite
Devant un pastis frais un homme rêvassait.
Béat, tranquille, heureux, du regard il suivait
Les arabesques bleues sorties de sa bouffarde.
Brusquement il sentit un coup de hallebarde,
A sa gorge donné. Fulgurante douleur
Sur tout son corps perla une froide sueur
C'est l'instant d'arrivée de la gente microbe
Qui malgré le Lussac, à la vue se dérobe,
Véhiculé par l'air, s'abreuvant le poumon
Il est là, virulent l'ardent staphylocoque,
Sous son action naîtra l'abcès non équivoque
Que le plus gonflera jusqu'à l'éclatement
Le strepto, les coccis tout autant malfaisants
et le pneumo aussi, joignant leur maléfice,
La gorge du patient devient feu d'artifice
La fièvre monte en flèche, le pouls fébricitant
Tel est le résultat de ce premier bilan.
Toujours bien protégé par le trouble dédale
Le microbe agit tant que Madame Amygdale
Dit à l'homme souffrant : Je vais être infernale
Dans mes replis muqueux antre sempiternel
J'abrite maintenant Thétis pestilentiel
Qui te fera cracher une glaire mousseuse
Et deviendra bientôt maudite empoisonneuse,
L'asphodèle amarante en son sombre bouillon
Restera sans effet, autant que le rayon
Pris dans l'ultra violet ou bien dans l'infra rouge
La barne microbienne, évanescente gouge
Moque Hippocrate hélas, autant Monsieur Daquin,
Et conduit le quidam, pour son dernier destin,
A la barque du Styx, qui est là toujours prête.
A moins que refusé il devienne squelette.
Loïc Pantagreme
***************************************
Réponse par le Docteur Famoux
Loïc ta montre retarde
D'un siècle et plus
Je suis Famoux, j'ai vaincu
La redoutée camarde
En guérissant
Du pire abcès purulent
Périmée l'amygdalite
En notre temps
Plus de pouvoir trucident
A son attaque insolite
Le médecin
En a fait un mal anodin
Tous les microbes en coque
Et ceux en ix
Ne conduisent plus au styx
A notre savante époque
Le champignon
Assure la guérison.
L'amygdale caverneuse
Support du mal
Aura un destin fatal
Brutal j'extirpe la gueuse
D'un geste adroit
A ce jeu je suis un roi.
Loïc révise en conscience
Tout ton savoir
Aujourd'hui c'est ton devoir
De renouveler ta science
Savant Docteur
Je suis FAMOUX, ton professeur
Trouvé et copié sur Rivendo, revue destinée aux médecins des années 50...
Béat, tranquille, heureux, du regard il suivait
Les arabesques bleues sorties de sa bouffarde.
Brusquement il sentit un coup de hallebarde,
A sa gorge donné. Fulgurante douleur
Sur tout son corps perla une froide sueur
C'est l'instant d'arrivée de la gente microbe
Qui malgré le Lussac, à la vue se dérobe,
Véhiculé par l'air, s'abreuvant le poumon
Il est là, virulent l'ardent staphylocoque,
Sous son action naîtra l'abcès non équivoque
Que le plus gonflera jusqu'à l'éclatement
Le strepto, les coccis tout autant malfaisants
et le pneumo aussi, joignant leur maléfice,
La gorge du patient devient feu d'artifice
La fièvre monte en flèche, le pouls fébricitant
Tel est le résultat de ce premier bilan.
Toujours bien protégé par le trouble dédale
Le microbe agit tant que Madame Amygdale
Dit à l'homme souffrant : Je vais être infernale
Dans mes replis muqueux antre sempiternel
J'abrite maintenant Thétis pestilentiel
Qui te fera cracher une glaire mousseuse
Et deviendra bientôt maudite empoisonneuse,
L'asphodèle amarante en son sombre bouillon
Restera sans effet, autant que le rayon
Pris dans l'ultra violet ou bien dans l'infra rouge
La barne microbienne, évanescente gouge
Moque Hippocrate hélas, autant Monsieur Daquin,
Et conduit le quidam, pour son dernier destin,
A la barque du Styx, qui est là toujours prête.
A moins que refusé il devienne squelette.
Loïc Pantagreme
***************************************
Réponse par le Docteur Famoux
Loïc ta montre retarde
D'un siècle et plus
Je suis Famoux, j'ai vaincu
La redoutée camarde
En guérissant
Du pire abcès purulent
Périmée l'amygdalite
En notre temps
Plus de pouvoir trucident
A son attaque insolite
Le médecin
En a fait un mal anodin
Tous les microbes en coque
Et ceux en ix
Ne conduisent plus au styx
A notre savante époque
Le champignon
Assure la guérison.
L'amygdale caverneuse
Support du mal
Aura un destin fatal
Brutal j'extirpe la gueuse
D'un geste adroit
A ce jeu je suis un roi.
Loïc révise en conscience
Tout ton savoir
Aujourd'hui c'est ton devoir
De renouveler ta science
Savant Docteur
Je suis FAMOUX, ton professeur
Trouvé et copié sur Rivendo, revue destinée aux médecins des années 50...
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