Quant tu as bu mes pleurs
3 participants
Page 1 sur 1
Quant tu as bu mes pleurs
Quand tu as bu mes pleurs, dans le coin de ma bouche
Et offert ta tendresse à l’heure de l’accueil,
J’ai retrouvé soudain la jeunesse en ta couche
Car enfin avec toi j’ai su ce qu’est l’amour.
Je mes souviens encor de notre premier jour
Quand au petit matin, nos deux persiennes closes
J’ai bien cru respirer le parfum de tes roses
Et vécu dans tes bras le plus beau des câlins
J’ai connu depuis lors des aurores satins
Où ton corps se glissait, près de moi sommeillante,
Pour m’offrir un baiser me rendant si ardente
Je n’oublierai jamais cet automne magique
Où nous avons gommé notre peur du tragique
De tout ce temps enfui sans avoir le bonheur
D’accueillir un espoir faisant battre le cœur.
Eveillés, innocents dans cet espace doux
Nous existions enfin, pour ne penser qu’à nous,
Ebahis par ce jour bleuissant les carreaux
Et de nos corps vieillis, que l’on trouvait si beaux.
Regarde, dans mes yeux persiste le désir.
Demain on s’offrira, sans même réfléchir
Et sans faire l’amour, des élans de tendresse
Quand le terme viendra avec sa maladresse.
Et offert ta tendresse à l’heure de l’accueil,
J’ai retrouvé soudain la jeunesse en ta couche
Car enfin avec toi j’ai su ce qu’est l’amour.
Je mes souviens encor de notre premier jour
Quand au petit matin, nos deux persiennes closes
J’ai bien cru respirer le parfum de tes roses
Et vécu dans tes bras le plus beau des câlins
J’ai connu depuis lors des aurores satins
Où ton corps se glissait, près de moi sommeillante,
Pour m’offrir un baiser me rendant si ardente
Je n’oublierai jamais cet automne magique
Où nous avons gommé notre peur du tragique
De tout ce temps enfui sans avoir le bonheur
D’accueillir un espoir faisant battre le cœur.
Eveillés, innocents dans cet espace doux
Nous existions enfin, pour ne penser qu’à nous,
Ebahis par ce jour bleuissant les carreaux
Et de nos corps vieillis, que l’on trouvait si beaux.
Regarde, dans mes yeux persiste le désir.
Demain on s’offrira, sans même réfléchir
Et sans faire l’amour, des élans de tendresse
Quand le terme viendra avec sa maladresse.
Dernière édition par TITEFEE le Mer 11 Aoû 2010, 20:40, édité 1 fois
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Quant tu as bu mes pleurs
Quand j'ai cliqué sur "nouveaux messages", j'ai dit :
"chic, un poème de titefée !"
Et j'ai eu raison, il est drôlement bien ton poème et, pour des raisons qui me sont personnelles, mais qui dépassent maintenant les 67, j'ai particulièrement apprécié ce vers :
"Et de nos deux corps vieillis, que l’on trouvait si beaux ."
Merci de le dire si bien, petite fée, que l'amour et l'âge ne dépendent pas l'un de l'autre et qu'à l'amour, la statuaire grecque n'est pas indispensable...
Aimer jeune, c'est naturel et c'est un besoin... naturel !
Aimer âgé, c'est une chance, un bonheur et c'est toujours profond.
Merci encore, Titefée de ton poème, qui en plus et comme toujours, est magnifiquement écrit!
"chic, un poème de titefée !"
Et j'ai eu raison, il est drôlement bien ton poème et, pour des raisons qui me sont personnelles, mais qui dépassent maintenant les 67, j'ai particulièrement apprécié ce vers :
"Et de nos deux corps vieillis, que l’on trouvait si beaux ."
Merci de le dire si bien, petite fée, que l'amour et l'âge ne dépendent pas l'un de l'autre et qu'à l'amour, la statuaire grecque n'est pas indispensable...
Aimer jeune, c'est naturel et c'est un besoin... naturel !
Aimer âgé, c'est une chance, un bonheur et c'est toujours profond.
Merci encore, Titefée de ton poème, qui en plus et comme toujours, est magnifiquement écrit!
Re: Quant tu as bu mes pleurs
Merci à toi aussi d'être le premier et peut-être le seul à être venu commenter... je te fais une grosse bise, et j'approuve comme toi l'adage, que l'amour n'a pas d'âge.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Quant tu as bu mes pleurs
Y'a pas d'quoi, Petite Fée, je suis toujours sincère.
Et au sujet des commentaires sur nos poèmes, j'ai écrit, dans un autre forum, un texte que je dédie "aux lecteurs de la toile".
Voici l'objet :
« Poétiser », c’est un bonheur
Un doux plaisir que seul on s’offre
Pour se prouver qu’on est l’auteur
De mille écrits gardés au coffre…
NON ! Si l’on écrit c’est pour vous
Pour être lus, pour qu’on nous dise
Si les mots que voilà sont fous
Ou s’ils méritent qu’on les lise !
« Poétiser » pour soi tout seul
C’est tout comme ne rien écrire,
C’est recouvrir d’un grand linceul
Les rêves sots d’un triste sire !
Alors lecteur, devant nos mots
Qu’ils t’agréent, que tu les maudisses,
Peux-tu dire ce qu’il te faut
Pour qu’une approbation jaillisse ?
Et au sujet des commentaires sur nos poèmes, j'ai écrit, dans un autre forum, un texte que je dédie "aux lecteurs de la toile".
Voici l'objet :
« Poétiser », c’est un bonheur
Un doux plaisir que seul on s’offre
Pour se prouver qu’on est l’auteur
De mille écrits gardés au coffre…
NON ! Si l’on écrit c’est pour vous
Pour être lus, pour qu’on nous dise
Si les mots que voilà sont fous
Ou s’ils méritent qu’on les lise !
« Poétiser » pour soi tout seul
C’est tout comme ne rien écrire,
C’est recouvrir d’un grand linceul
Les rêves sots d’un triste sire !
Alors lecteur, devant nos mots
Qu’ils t’agréent, que tu les maudisses,
Peux-tu dire ce qu’il te faut
Pour qu’une approbation jaillisse ?
Re: Quant tu as bu mes pleurs
alapero a écrit:Y'a pas d'quoi, Petite Fée, je suis toujours sincère.
Et au sujet des commentaires sur nos poèmes, j'ai écrit, dans un autre forum, un texte que je dédie "aux lecteurs de la toile".
Voici l'objet :
« Poétiser », c’est un bonheur
Un doux plaisir que seul on s’offre
Pour se prouver qu’on est l’auteur
De mille écrits gardés au coffre…
NON ! Si l’on écrit c’est pour vous
Pour être lus, pour qu’on nous dise
Si les mots que voilà sont fous
Ou s’ils méritent qu’on les lise !
« Poétiser » pour soi tout seul
C’est tout comme ne rien écrire,
C’est recouvrir d’un grand linceul
Les rêves sots d’un triste sire !
Alors lecteur, devant nos mots
Qu’ils t’agréent, que tu les maudisses,
Peux-tu dire ce qu’il te faut
Pour qu’une approbation jaillisse ?
Nous aurions pu l'écrire à quatre mains tant il recèle les mots que j'aurais voulu dire...
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Quant tu as bu mes pleurs
ça ne m'étonne pas, Titefée, tes textes me plaisent tellement qu'intellectuellement, il 'y a forcément des points communs entre nous...
et j'en suis fier, compte tenu de tes écrits !
et j'en suis fier, compte tenu de tes écrits !
Re: Quant tu as bu mes pleurs
ben comme c'est bien dit ... pas d'âge pour câlins et tendresse dans les gestes d'amour...
Re: Quant tu as bu mes pleurs
Ben les commentaires , surtout à 4 mains, j'aime beaucoup..; J'ai répondu au poème de p'tite fée et j'avais pas lu celui de Alapero..; bravo à vous deux ... un régal... oui mais répondre koi ? quand les mots en tête semblent si faibles par rapport à ce que nous venons de lire..; je ne commente pas toujours ... mais le coeur y est...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum