Complainte de l'isolée (fond de tiroir d'il y a sept ans )
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Complainte de l'isolée (fond de tiroir d'il y a sept ans )
Je viens à toi nue et le cœur à l’abandon ;
Rien ne peux ranimer cet unique brandon,
Dans ces trop blanches nuits, où mon exil m’enivre,
Je m’entoure de bruits, musique, image et livre
Mais la vieille maison me parle et je l’entends !
Là, meurent les souvenirs empoussiérés, du temps
Où j'étais ignorée, en femme bien que mère,
Alors que je suis seule, à présent et amère,
Car la liberté dort avec moi maintenant.
Mais je ne voudrais pas revenir à vingt ans !
Alors j’apprends à t’aimer, O toi ma solitude
Mais ne me laisse pas t’appeler « habitude »
Rien ne peux ranimer cet unique brandon,
Dans ces trop blanches nuits, où mon exil m’enivre,
Je m’entoure de bruits, musique, image et livre
Mais la vieille maison me parle et je l’entends !
Là, meurent les souvenirs empoussiérés, du temps
Où j'étais ignorée, en femme bien que mère,
Alors que je suis seule, à présent et amère,
Car la liberté dort avec moi maintenant.
Mais je ne voudrais pas revenir à vingt ans !
Alors j’apprends à t’aimer, O toi ma solitude
Mais ne me laisse pas t’appeler « habitude »
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Complainte de l'isolée (fond de tiroir d'il y a sept ans )
Tu parles d'un fond de tiroir !
Mais c'est vrai qu'elle s'apprend la solitude, sans déplaisir souvent...
Ce qui est vraiment dur à supporter, ce n'est pas elle, c'est l'isolement !
Et pour moi, ce n'est pas vraiment la même chose.
Et, P'tite fée, il y a sept ans, tu écrivais déjà bien, je trouve. Continue donc à vider tes tiroirs, que nous nous régalions encore ! :9:
Mais c'est vrai qu'elle s'apprend la solitude, sans déplaisir souvent...
Ce qui est vraiment dur à supporter, ce n'est pas elle, c'est l'isolement !
Et pour moi, ce n'est pas vraiment la même chose.
Et, P'tite fée, il y a sept ans, tu écrivais déjà bien, je trouve. Continue donc à vider tes tiroirs, que nous nous régalions encore ! :9:
Re: Complainte de l'isolée (fond de tiroir d'il y a sept ans )
J'ai tes fonds de tiroirs comme tes exposés au grand jour...
Les je t'aime
Sur le thème des je t'aime qui ont fuient le salon
La chambre, la cuisine, les cœurs à l'abandon
Une triste réalité,
Plus de fièvre alité,
Ce thème créant dilemme, ou espoir de je t'aime
Laisse parfois, un moignon,
Rêvant d'être tison,
Où était un cœur, pour qui veut vivre quand même
J'ai senti ce parfum, mais refusé d'y croire
Mais aujourd'hui je sais elle disait vrai l'histoire,
Je te livre ainsi, caché entre les lignes
Un écho qui peut être se devine
Je n'ai pas pris la clé des champs,
Même comme l'a prouvé le temps,
La flamme avait fait long feu
Mais des trésors j'en avais encore deux
La chambre, la cuisine, les cœurs à l'abandon
Une triste réalité,
Plus de fièvre alité,
Ce thème créant dilemme, ou espoir de je t'aime
Laisse parfois, un moignon,
Rêvant d'être tison,
Où était un cœur, pour qui veut vivre quand même
J'ai senti ce parfum, mais refusé d'y croire
Mais aujourd'hui je sais elle disait vrai l'histoire,
Je te livre ainsi, caché entre les lignes
Un écho qui peut être se devine
Comme une renaissance
Et le temps s'enfuyait
Sans bruit tout d'un trait
Et je restais là épuisé d'etre tendre
Comme un phoenix sans cendre
Sans chercher ni attendre
Riche d'un amour qui glande
D'une vie sans rideau
Puis tu vins sans que j'entende
Comme un cailloux dans l'eau
Rayonnante infinie
Qui invite à la vie
Comme le vin qu'on croit prendre
Comme énivre le vin
Tu pris plus que ma main
Sans doute sans le comprendre
Sans même que je le vois
Mon chemin ne fut plus droit
Je rêve de descendre
Et de reprendre route
D'aller voir comme sont grandes
Les choses que l'on redoute
De défaire l'établi
Pour rebâtir la vie
Mais c'est fou c'est souci
Tant d'autres comptent sur moi
Je dois porter mon toit
Je leur dois un abri
C'est moi qui fus choisi
Comme pilier de leur vie
Et je ne peux plier
Elles sont mon arbre de vie
Et le temps s'enfuyait
Sans bruit tout d'un trait
Et je restais là épuisé d'etre tendre
Comme un phoenix sans cendre
Sans chercher ni attendre
Riche d'un amour qui glande
D'une vie sans rideau
Puis tu vins sans que j'entende
Comme un cailloux dans l'eau
Rayonnante infinie
Qui invite à la vie
Comme le vin qu'on croit prendre
Comme énivre le vin
Tu pris plus que ma main
Sans doute sans le comprendre
Sans même que je le vois
Mon chemin ne fut plus droit
Je rêve de descendre
Et de reprendre route
D'aller voir comme sont grandes
Les choses que l'on redoute
De défaire l'établi
Pour rebâtir la vie
Mais c'est fou c'est souci
Tant d'autres comptent sur moi
Je dois porter mon toit
Je leur dois un abri
C'est moi qui fus choisi
Comme pilier de leur vie
Et je ne peux plier
Elles sont mon arbre de vie
Je n'ai pas pris la clé des champs,
Même comme l'a prouvé le temps,
La flamme avait fait long feu
Mais des trésors j'en avais encore deux
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
Re: Complainte de l'isolée (fond de tiroir d'il y a sept ans )
Hé oui yomemoy, un pan de vie, comme un mur qui se lézarde...la cicatrice pourtant n'est qu'un effleurement, car si on y met le doigt on s'aperçoit parfois qu'elle n'était pas si profonde puisque l'on peut à nouveau aimer, ailleurs et mieux encore en se servant du ciment de nos erreurs passées... Mais il y a le devoir...et pourtant les enfants s'en vont et celui qui reste aura gâché une partie de son capital bonheur
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
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