Fatima

FATIMA.


Cependant que résonnent les plats qu’elle active
Que repose le blé travaillé de ses mains,
Que cuisent les légumes et qu’enfle le parfum
De l’agneau mijoté dont la senteur m’arrive
Je regarde son dos, je regarde ses reins.
Je jouis de mon bonheur d’être ses lendemains…
Et de vivre à présent la vie qu’elle enjolive　!

Pour rencontrer mon cœur, elle est venue de loin
Et chacun des moments dont est faite une vie
Par des voies détournées, ou laides ou jolies,
Nous ont conduits vers l’autre en ayant pourtant soin
De nous cacher le but ultime de l’envie
Qu’ils avaient de mener et l’ami et l’amie,
Comme à colin-maillard, à l’avenir commun.

Les années, je le sais, peuvent être cruelles
Et je ne saurais dire où va notre chemin
Mais je l’espère sûr, à la lointaine fin
Puisque mes jours sont doux lorsque je vis près d’elle.

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P.s. : Celui-ci, c'est pas une fiction !

L'a t'elle lu ? le bonheur est chez vous... continue de le protéger de ton mieux...

Fatima; ce nom medit quelque chose en langue portugaise; ais-je raison?
Amitiées Antonio

Notre Dame de Fatima, oui...
Mais la mienne est marocaine, comme te l'indique la première strophe où on peut la voir préparer un couscous qui fût, je m'en souviens, excellent ce jour là, comme les autres, d'ailleurs.