L'aulne
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L'aulne
Je reviens te trouver dans ce grand champ de blé,
Je t’avais oublié depuis, aux saisons d’été,
Par manque de fraîcheur sous l’aulne, d’emblée.
J’espère alors m’abreuver de son eau régénérée,
Par ta cruche remplie qui m’eût rejaillie.
Ta place m’incombe dans mes souvenirs,
Revît dans l’ivresse de ton feeling, s’identifiant à un menhir
Bien planté en terre et résistant aux intempéries.
Je boirais bien jusqu’à n’en plus pouvoir,
Pour me faire bercer d’ondes murmurant ton bon vouloir.
A quoi bon se frayer un chemin pour l’avenir,
Sans que des mots et des gestes restent en souvenir.
L’appel me porte jusqu’à la muraille de Chine,
Pour ceinturer mille kilomètres à ma vue qui s’obstine,
A te placer comme un ange sur un piédestal.
- « Tu es fleur à corolle, auréole, mon empreinte digitale!».
Ton prénom se reporte en écho dans les gorges,
S’amplifiant sur les plaines et sur ce champ de blé,
Où l’aulne ressourcé de fraîcheur, d’emblée,
Me fait rejoindre Marie, son sourire et sa gorge.
Roland.
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