Boléro (de Ravel)
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Boléro (de Ravel)
Boléro
Ils saluent, musiciens aux belles crinières.
Applaudissements polis,
Raclements de gorges désunis.
Crins crins, notes chicanières
Des accords solitaires,
Des cordes, des tubes, des peaux,
Des lèvres, des doigts. Redressent leur dos.
Ils se lèvent, le chef entre, bel air,
Souple, jeune, sans manchette.
Acclamations redoublées,
Salut en coups de tête, touché.
Chut, il lève les bras, au bout une baguette,
Magique ? Les notes s'ajustent, doux sentiments,
Les souffles s'apaisent, les doigts s'agitent,
Regards en biais à l'homme qui gîte.
Il faut être attentif, exquis bruissements,
Qui iront crescendo,
Deviendront lancinants
Et si prenants,
Jusqu'au dernier fortissimo,
Taaa tadada tan tadada tan tan tan
Le boléro du début à l'acmé,
Déroule ses notes perlées.
Dans un émoi concertant.
Les musiciens s'activent sur leur partition,
Les clarinettes, les hautbois, les bassons.
Les percussions rythment l'unisson
Avec grande précision.
Envoûtement, voûte sonore,
Aux nues des pulsations,
Je suis en lévitation.
Silence d'argent, musique d'or.
Les mouvements s'accélèrent,
Le chef, surprenant condottiere,
S'active à la baguette légère.
Sa pie s'envole, queue de mégère.
Puis en une arabesque vertigineuse,
Fait le signe du grand final,
Tel un juste fanal.
Les musiciens, semblant irrésolus,
Lancent leurs dernières espérances,
Comme en désillusion,
Et restent en communion,
Sur la dernière note, en transes.
Sérénité. Perles de sons en suspend,
Au-dessus des visages, des cœurs ardents.
Le chef s'est figé, frac froissé, dos courbé.
Les musiciens, comme étourdis, attendent.
Nulles âmes ne souffrent, belles prébendes.
Il se retourne, ruisselant, gouttes de rosée.
:pingouin: :mickey: :pingouin:
Ils saluent, musiciens aux belles crinières.
Applaudissements polis,
Raclements de gorges désunis.
Crins crins, notes chicanières
Des accords solitaires,
Des cordes, des tubes, des peaux,
Des lèvres, des doigts. Redressent leur dos.
Ils se lèvent, le chef entre, bel air,
Souple, jeune, sans manchette.
Acclamations redoublées,
Salut en coups de tête, touché.
Chut, il lève les bras, au bout une baguette,
Magique ? Les notes s'ajustent, doux sentiments,
Les souffles s'apaisent, les doigts s'agitent,
Regards en biais à l'homme qui gîte.
Il faut être attentif, exquis bruissements,
Qui iront crescendo,
Deviendront lancinants
Et si prenants,
Jusqu'au dernier fortissimo,
Taaa tadada tan tadada tan tan tan
Le boléro du début à l'acmé,
Déroule ses notes perlées.
Dans un émoi concertant.
Les musiciens s'activent sur leur partition,
Les clarinettes, les hautbois, les bassons.
Les percussions rythment l'unisson
Avec grande précision.
Envoûtement, voûte sonore,
Aux nues des pulsations,
Je suis en lévitation.
Silence d'argent, musique d'or.
Les mouvements s'accélèrent,
Le chef, surprenant condottiere,
S'active à la baguette légère.
Sa pie s'envole, queue de mégère.
Puis en une arabesque vertigineuse,
Fait le signe du grand final,
Tel un juste fanal.
Les musiciens, semblant irrésolus,
Lancent leurs dernières espérances,
Comme en désillusion,
Et restent en communion,
Sur la dernière note, en transes.
Sérénité. Perles de sons en suspend,
Au-dessus des visages, des cœurs ardents.
Le chef s'est figé, frac froissé, dos courbé.
Les musiciens, comme étourdis, attendent.
Nulles âmes ne souffrent, belles prébendes.
Il se retourne, ruisselant, gouttes de rosée.
:pingouin: :mickey: :pingouin:
Invité- Invité
Re: Boléro (de Ravel)
Ah ,j'adore le Boléro de Ravel , il paraît que c'est la musique qui est le plus écouté lorsque les amoureux se font des mamours , moi pas essayé , donc peux pas dire ce que l'on peu ressentir ;)
Re: Boléro (de Ravel)
Ah bin oui Luciole, j'ai gardé des souvenirs heureux d'ailleurs ! Mais il n'est jamais trop tard tu sais !
Marilou- Nombre de messages : 3853
Localisation : Là où j'ai envie
Date d'inscription : 03/02/2007
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