Vie d'hier
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Vie d'hier
Un poème de concours
Sur temps et souvenir
Qui face au faux vide d'aujourd'hui
Dans la vie d'hier fuit
Faut pas tuer l'avenir
Dans le rêve des vieux jours
Sur temps et souvenir
Qui face au faux vide d'aujourd'hui
Dans la vie d'hier fuit
Faut pas tuer l'avenir
Dans le rêve des vieux jours
Vie d'hier
Une larme se meurt, sans voiler le regard.
Des gamins chantent leurs farces, égrillards.
La campagne, offerte, se donne avec égard.
La colère des pères, ils verront bien plus tard
Un cheval, une plage, et moult bavardages,
Marquent l'air de fête. Les rires des habitués,
Sur les mâts de cocagne, saluent les envolés,
Des adeptes de voltiges; soleil bas fin de pages.
Un feu de camp, invitent aux tours de chants,
Les jeunes audacieux, qui bravent les envieux.
Des filles charmées, promettent déjà des cieux,
Quand les conteurs, libèrent leurs prétendants.
La vie caresse, même au cœur des problèmes.
Les rires essaiment, au rythme des je t'aime,
Qui envahissent, le secret des chaumières.
Une larme se meurt, dans cette vision d'hier.
Regards égrillards égarés bien plus tard
Bavardages habituels envolés fin de page
Chants envieux à des cieux prétendant
Problèmes des je t'aime des chaumières d'hier
Meurt leur rire leur cœur meurt
Une larme se meurt, sans voiler le regard.
Des gamins chantent leurs farces, égrillards.
La campagne, offerte, se donne avec égard.
La colère des pères, ils verront bien plus tard
Un cheval, une plage, et moult bavardages,
Marquent l'air de fête. Les rires des habitués,
Sur les mâts de cocagne, saluent les envolés,
Des adeptes de voltiges; soleil bas fin de pages.
Un feu de camp, invitent aux tours de chants,
Les jeunes audacieux, qui bravent les envieux.
Des filles charmées, promettent déjà des cieux,
Quand les conteurs, libèrent leurs prétendants.
La vie caresse, même au cœur des problèmes.
Les rires essaiment, au rythme des je t'aime,
Qui envahissent, le secret des chaumières.
Une larme se meurt, dans cette vision d'hier.
Regards égrillards égarés bien plus tard
Bavardages habituels envolés fin de page
Chants envieux à des cieux prétendant
Problèmes des je t'aime des chaumières d'hier
Meurt leur rire leur cœur meurt
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
Re: Vie d'hier
Regards égrillards égarés bien plus tard
Bavardages habituels envolés fin de page
Chants envieux à des cieux prétendants
Problèmes des je t'aime des chaumières d'hier
Meurt leur rire leur cœur meurt.
On dirait du homère ! non pas simpson
Un bien joli poème
Bavardages habituels envolés fin de page
Chants envieux à des cieux prétendants
Problèmes des je t'aime des chaumières d'hier
Meurt leur rire leur cœur meurt.
On dirait du homère ! non pas simpson
Un bien joli poème
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
Merci
Merci Claude,
S'agissant d'un poème de concours sur le temps du souvenir, voici quelque élément sur sa génèse.
C'est un peu long, c'est pourquoi j'aime la poésie faire court pour en dire long " à qui veut bien lol"
Ce poème sur le temps du souvenir, propose:
Un travail sur la posture (Celle typique de ceux perdus dans un souvenir) basé sur le regard
Un postulat lié au fait que à part le souvenir individuel qui peut être heureux ou malheureux le souvenir d'une époque est souvent enjolivé et remonte souvent le meilleur.
C'est même un lieu commun « De mon temps... » Mon opinion sur le sujet ne transparait pas directement dans le texte comme il se doit sur ces sujets, mais dans la partie en gras extraite du poème et non livrée dans le concours.
Un travail sur la notion d'errements de la pensée, basé sur l'utilisation du phonème (air)
Un travail sur la notion de temps avec ses marqueurs qui s'ajoutent ou s'opposent
Un travail sur la notion d'évasion, symbolique de l'aérien, de la navigation (on largue les amarres) de la fête et du bien être
Un travail sur les allitérations et les assonances pour créer des angles
Un travail sur les associations pour créer des images (tel rires qui essaiment contagions du rire)
Et bien sur un choix d'accès simple indépendant de toute capacité d'analyse.
Quelques détails non exhaustifs sur les moyens utilisés:
A lier voiler (voilier), colères, pères, air, envolés, voltiges, cieux, libèrent, chaumières et hier-air et déjà envolés, essaiment (essaim en m^me temps la notion de miel -temps apprécié voir goûté )
Par chaumières on entends chaleur d'hier tout en insistant sur le phonème air le plus présent
et qui porte la pensée qui s'envole et erre dans le souvenir
Cette notion aérienne du temps qui s'envole se retrouve dans soleil bas qui annonce cieux et qui plus est est le marqueur du temps
La notion de voilier introduite par voiler trouve écho dans plage pour la préciser, et rebondit dans la notion de mât
Les angles droits age age age (le temps qui passe en plus)
cieux vieux cieux (la redondance sur cieux en plus renvoie à ce qui s'envole)
Camp chant « Quand » prétendants
Même problèmes essaiment t'aime (ici angle doublés)
L'encadrement Une larme se meurt (orienté nostalgie pour faire rentrer dans une émotion qui n'est pas dans l'intérieur mais est explicite au final après avoir été introduite)
La larme une fois le contexte saisi, peut alors se dévoiler, comme lame de fond qui nous submerge de nostalgie, et vient mourir sur la plage des souvenirs (mais là je m'emporte lol)
Les oppositions marquant le temps
gamins pères jeunes vieux (dans envieux posé proche car caché dans un mot)
il y a bien sur le jeu secondaire toujours dans le thème qui mythifie hier
offerte fête chantent chant promettent rythme(danse) contes (conteurs) égrillards rires vie caresses bavardages (échanges convivialités)
En fait tout ce que l'on prétend perdu renvoyé dans le passé, d'où la coupure « fin de page » avant de situer cette rêverie dans le temps par l'introduction du phonème an et la notion de vieux.
Notions de fictifs malgré l'emploi du présent, confirmées par le final vision d'hier et le retour à la réalité la larme qui se meurt cette fois ne dit pas en pas voiler le regard.
En fait elle le voile sur cette fausse réalité (dû à l'emploi du présent) et donc l'éclaire.
La notion de regard, présente d'entré, rappelle celui qui regarde au loin sans voir car perdu dans sa mémoire.
Elle se trouve, dans regard, dans verront, dans la fausse oxymore entre offerte et se donne
Offerte sous entendant offerte à la vue ce que vient confirmer « se donne » qui nie « offerte dans un autre sens »
Très marquée dans le premier quatrain, cette notion perdure, au deuxième, dans les angles (angle de vue) formés d'abord par plage bavardages et page avec une taille qui fait voir loin
-au passage, rejet et enjambement amène la page qui tourne comme les manèges-
puis au troisième, dans audacieux envieux et cieux « regard plus proche plus intimes » effectivement au brouhaha de la fête diurne succède l'intimité nocturne s'annonçant par les flirts les jeux de séduction
Là le regard bien que touchant l'intime le situe dans la communauté plus large grand angle de « camp chant prétendants »
Enfin au quatrième ,la boucle (même problèmes essaiment t'aime) annonçant le retour au réel non sans une excursion dans l'aboutissement du flirt (amour foyer ménage): C'est le double angle, le regard se ferme 'acuité renforcée' , s'inverse, situant alors ce présent dans le passé.
S'agissant d'un poème de concours sur le temps du souvenir, voici quelque élément sur sa génèse.
C'est un peu long, c'est pourquoi j'aime la poésie faire court pour en dire long " à qui veut bien lol"
Ce poème sur le temps du souvenir, propose:
Un travail sur la posture (Celle typique de ceux perdus dans un souvenir) basé sur le regard
Un postulat lié au fait que à part le souvenir individuel qui peut être heureux ou malheureux le souvenir d'une époque est souvent enjolivé et remonte souvent le meilleur.
C'est même un lieu commun « De mon temps... » Mon opinion sur le sujet ne transparait pas directement dans le texte comme il se doit sur ces sujets, mais dans la partie en gras extraite du poème et non livrée dans le concours.
Un travail sur la notion d'errements de la pensée, basé sur l'utilisation du phonème (air)
Un travail sur la notion de temps avec ses marqueurs qui s'ajoutent ou s'opposent
Un travail sur la notion d'évasion, symbolique de l'aérien, de la navigation (on largue les amarres) de la fête et du bien être
Un travail sur les allitérations et les assonances pour créer des angles
Un travail sur les associations pour créer des images (tel rires qui essaiment contagions du rire)
Et bien sur un choix d'accès simple indépendant de toute capacité d'analyse.
Quelques détails non exhaustifs sur les moyens utilisés:
A lier voiler (voilier), colères, pères, air, envolés, voltiges, cieux, libèrent, chaumières et hier-air et déjà envolés, essaiment (essaim en m^me temps la notion de miel -temps apprécié voir goûté )
Par chaumières on entends chaleur d'hier tout en insistant sur le phonème air le plus présent
et qui porte la pensée qui s'envole et erre dans le souvenir
Cette notion aérienne du temps qui s'envole se retrouve dans soleil bas qui annonce cieux et qui plus est est le marqueur du temps
La notion de voilier introduite par voiler trouve écho dans plage pour la préciser, et rebondit dans la notion de mât
Les angles droits age age age (le temps qui passe en plus)
cieux vieux cieux (la redondance sur cieux en plus renvoie à ce qui s'envole)
Camp chant « Quand » prétendants
Même problèmes essaiment t'aime (ici angle doublés)
L'encadrement Une larme se meurt (orienté nostalgie pour faire rentrer dans une émotion qui n'est pas dans l'intérieur mais est explicite au final après avoir été introduite)
La larme une fois le contexte saisi, peut alors se dévoiler, comme lame de fond qui nous submerge de nostalgie, et vient mourir sur la plage des souvenirs (mais là je m'emporte lol)
Les oppositions marquant le temps
gamins pères jeunes vieux (dans envieux posé proche car caché dans un mot)
il y a bien sur le jeu secondaire toujours dans le thème qui mythifie hier
offerte fête chantent chant promettent rythme(danse) contes (conteurs) égrillards rires vie caresses bavardages (échanges convivialités)
En fait tout ce que l'on prétend perdu renvoyé dans le passé, d'où la coupure « fin de page » avant de situer cette rêverie dans le temps par l'introduction du phonème an et la notion de vieux.
Notions de fictifs malgré l'emploi du présent, confirmées par le final vision d'hier et le retour à la réalité la larme qui se meurt cette fois ne dit pas en pas voiler le regard.
En fait elle le voile sur cette fausse réalité (dû à l'emploi du présent) et donc l'éclaire.
La notion de regard, présente d'entré, rappelle celui qui regarde au loin sans voir car perdu dans sa mémoire.
Elle se trouve, dans regard, dans verront, dans la fausse oxymore entre offerte et se donne
Offerte sous entendant offerte à la vue ce que vient confirmer « se donne » qui nie « offerte dans un autre sens »
Très marquée dans le premier quatrain, cette notion perdure, au deuxième, dans les angles (angle de vue) formés d'abord par plage bavardages et page avec une taille qui fait voir loin
-au passage, rejet et enjambement amène la page qui tourne comme les manèges-
puis au troisième, dans audacieux envieux et cieux « regard plus proche plus intimes » effectivement au brouhaha de la fête diurne succède l'intimité nocturne s'annonçant par les flirts les jeux de séduction
Là le regard bien que touchant l'intime le situe dans la communauté plus large grand angle de « camp chant prétendants »
Enfin au quatrième ,la boucle (même problèmes essaiment t'aime) annonçant le retour au réel non sans une excursion dans l'aboutissement du flirt (amour foyer ménage): C'est le double angle, le regard se ferme 'acuité renforcée' , s'inverse, situant alors ce présent dans le passé.
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
Re: Vie d'hier
Je trouve très intéressant les explications que tu donnes sur la "construction" de ton poème. Pardonne-moi, je n'y connais rien, mais je trouve que c'est un gros travail de recherche.
Pour preuve, lorsque j'ai lu ton poème, avec mes yeux d'ignorante, je retombe sur ce que tu nous expliques.
Par exemple j'ai lu : vue d'hier et non vie d'hier, j'ai aussi lu voilier et non voilé, je n'ai pas été surprise par le mât.
Bravo d'être capable de nous expliquer ce que tu écris !
Oui bon, c'est certainement idiot comme remarque mais j'ai rarement lu un poète nous livrer la démarche d'un de ses textes.
Merci Yomemoy. :9:
Pour preuve, lorsque j'ai lu ton poème, avec mes yeux d'ignorante, je retombe sur ce que tu nous expliques.
Par exemple j'ai lu : vue d'hier et non vie d'hier, j'ai aussi lu voilier et non voilé, je n'ai pas été surprise par le mât.
Bravo d'être capable de nous expliquer ce que tu écris !
Oui bon, c'est certainement idiot comme remarque mais j'ai rarement lu un poète nous livrer la démarche d'un de ses textes.
Merci Yomemoy. :9:
frisonne- Nombre de messages : 5481
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 16/02/2007
Merci
Merci frissonne,
En fait c'est parce que c'est un poème de concours et non d'inspiration.
De toute façon j'aime jouer avec les mots, et j'adore les messages subliminaux
Même si là ça fait plus tôt subit mes mots lol
En fait c'est parce que c'est un poème de concours et non d'inspiration.
De toute façon j'aime jouer avec les mots, et j'adore les messages subliminaux
Même si là ça fait plus tôt subit mes mots lol
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
Re: Vie d'hier
J'aime et le poème et le travail dessus... ho là là... tout ce travail...
en fait pour ma part , je ne fais pas comme toi... je ne travaille jamais mes écrits, à part si je veux faire d'un de mes poèmes un sonnet ou autre poésie classique ... aussi pour les concours je les écrits tout simplement , je me mets une image en tête , je joue un rôle dans le thème, et je plonge ma plume dans l'encrier imagination sans travail... :pleur:
en fait pour ma part , je ne fais pas comme toi... je ne travaille jamais mes écrits, à part si je veux faire d'un de mes poèmes un sonnet ou autre poésie classique ... aussi pour les concours je les écrits tout simplement , je me mets une image en tête , je joue un rôle dans le thème, et je plonge ma plume dans l'encrier imagination sans travail... :pleur:
Hi Nandy
Hi Nandy,
Je fais souvent comme toi,
Mais l'écriture m'invite toujours au jeu
Pour les concours c'est différents
Il faut coller au thème, et glisser des choses pour qui peut
Je ne cherche jamais à gagner
Mais à partager avec ceux qui veulent bien regarder
Du moment que le mot est roi
Et dès lors que j'en ai le temps.
En fait les éléments classiques poursuivent le même objectif
Avec l'aide d'une codification
Qui favorise la comprehension
Ainsi pour un grand nombre plus attractif.
On peut aussi travailler la forme comme toi
Parfois en rapport avec le message (un coeur une fleur, une pyramide...)
Bisou
Je fais souvent comme toi,
Mais l'écriture m'invite toujours au jeu
Pour les concours c'est différents
Il faut coller au thème, et glisser des choses pour qui peut
Je ne cherche jamais à gagner
Mais à partager avec ceux qui veulent bien regarder
Du moment que le mot est roi
Et dès lors que j'en ai le temps.
En fait les éléments classiques poursuivent le même objectif
Avec l'aide d'une codification
Qui favorise la comprehension
Ainsi pour un grand nombre plus attractif.
On peut aussi travailler la forme comme toi
Parfois en rapport avec le message (un coeur une fleur, une pyramide...)
Bisou
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
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