le temps .
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le temps .
Supposons qu'une banque dépose dans votre compte,
chaque matin, un montant de 86,400€ elle ne garderait aucun solde d'une journée à l'autre.
Chaque soir, on effacerait tout ce que
vous n'auriez pas utilisé durant le jour.
Que feriez-vous?
Retirer jusqu'au dernier sou, bien sûr !!!
Chacun de nous a une telle banque.
Son nom est le TEMPS.
Chaque matin, on dépose à votre compte, 86,400 secondes.
Chaque soir, on efface tout ce que vous n'avez pas utilisé
pour accomplir ce qu'il y a de mieux.
Il ne reste rien au compte.
Vous ne pouvez pas aller dans le rouge.
Chaque jour, un nouveau dépôt est fait.
Chaque soir, le solde est éliminé.
Si vous n'utilisez pas tout le dépôt de la journée,
vous perdez ce qui reste.
Rien ne sera remboursé.
On ne peut pas emprunter sur « demain ».
Vous devez vivre avec le présent avec le dépôt d'aujourd'hui.
Investissez-le de façon à obtenir le maximum
en santé, bonheur et succès!
L'horloge avance.
Faites le maximum aujourd'hui.
Pour réaliser la valeur d'UNE ANNÉE,
demandez à un étudiant qui a doublé son année.
Pour prendre conscience de la valeur d'UN MOIS,
demandez à une mère qui a accouché prématurément.
Pour connaître la valeur d'UNE SEMAINE,
demandez à l'éditeur d'un hebdomadaire.
Pour connaître la valeur d'UNE HEURE,
demandez aux amoureux qui sont temporairement séparés.
Pour comprendre la valeur d'UNE MINUTE,
demandez à une personne qui a manqué son train.
Pour réaliser la valeur d'UNE SECONDE,
demandez à qui vient juste d'éviter un accident.
Pour comprendre la valeur d'UNE MILLISECONDE,
demandez à celui ou celle qui a gagné
une médaille d'argent aux Olympiques.
Apprécions chaque moment que nous avons !
Et apprécions-le plus quand nous le partageons
avec quelqu'un de spécial,
assez spécial pour avoir besoin de notre temps.
Et rappelons-nous que le temps n'attend après personne.
HIER fait partie de l'histoire.
DEMAIN demeure un mystère.
AUJOURD'HUI est un cadeau.
C'est pour ça qu'on dit que c'est le PRÉSENT !
Re: le temps .
Rien à ajouter, ceci est parfaitement exact. Bonne nuit!!!!
Brigitte- Nombre de messages : 452
Age : 68
Localisation : Orléans
Date d'inscription : 19/01/2010
Re: le temps .
un vieil ami vient de m' envoyer ceci ...que je trouve magnifique ! donc , je partage avé vous .
Savoir vieillir
Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire
Tout haut, non pas pour voir protester les amis
Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire
Ce que la veille encore on se croyait permis.
Avec sincérité, dès que l'aube se lève
Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour
À chaque cheveu blanc se séparer d'un rêve
Et lui dire tout bas un adieu sans retour.
Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeûnes
Et nourrir son esprit d'un solide savoir;
Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes
Comme on aima les fleurs, comme on aima l'espoir.
Se résigner à vivre un peu sur le rivage,
Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux,
Craindre d'être importun sans devenir sauvage
Se laisser ignorer tout en restant près d'eux.
Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,
Prier et faire un peu de bien autour de soi,
Sans négliger son corps, parer surtout son âme,
Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique foi.
Puis un jour s'en aller, sans trop causer d'alarmes,
Discrètement mourir, un peu comme on s'endort,
Pour que les tout-petits ne versent pas de larmes
Et qu'ils ne sachent pas ce que c'est que la mort.
François FABIÉ (1846-1928) Ronces et lierres
Savoir vieillir
Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire
Tout haut, non pas pour voir protester les amis
Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire
Ce que la veille encore on se croyait permis.
Avec sincérité, dès que l'aube se lève
Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour
À chaque cheveu blanc se séparer d'un rêve
Et lui dire tout bas un adieu sans retour.
Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeûnes
Et nourrir son esprit d'un solide savoir;
Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes
Comme on aima les fleurs, comme on aima l'espoir.
Se résigner à vivre un peu sur le rivage,
Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux,
Craindre d'être importun sans devenir sauvage
Se laisser ignorer tout en restant près d'eux.
Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,
Prier et faire un peu de bien autour de soi,
Sans négliger son corps, parer surtout son âme,
Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique foi.
Puis un jour s'en aller, sans trop causer d'alarmes,
Discrètement mourir, un peu comme on s'endort,
Pour que les tout-petits ne versent pas de larmes
Et qu'ils ne sachent pas ce que c'est que la mort.
François FABIÉ (1846-1928) Ronces et lierres
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