les fables de La Fontaine !
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Re: les fables de La Fontaine !
Enfin, j'arrive enfin à voir tes liens !
Je dois cliquer sur "répondre" et descendre en bas de la page.
Je me souviens de cet artiste mais pas de son nom. Quel talent pour pouvoir bafouiller comme ça sous contrôle !
Je dois cliquer sur "répondre" et descendre en bas de la page.
Je me souviens de cet artiste mais pas de son nom. Quel talent pour pouvoir bafouiller comme ça sous contrôle !
frisonne- Nombre de messages : 5481
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 16/02/2007
Re: les fables de La Fontaine !
Invitation de la folie !
...Fable de Jean de la Fontaine
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :
On joue à cache-cache ?
Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
-1, 2, 3,... la Folie commença à compter.
L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un
rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.
CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher...
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu
s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier
découvert.
En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture
ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda
Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu.
La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie
vit un rosier, pris un bout de bois
et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.
C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.
La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour
avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.
toomak- Nombre de messages : 4278
Age : 63
Localisation : dans le pays de la vigne ...
Date d'inscription : 17/04/2007
Re: les fables de La Fontaine !
> LE CHIEN ET LES CHACALS
>
> Du coquin que l’on choie, il faut craindre les tours
> Et ne point espérer de caresse en retour.
> Pour l’avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.
> C’est ce dont je désire, lecteur, t’entretenir.
> Après dix ans et plus d’homériques batailles,
> De méchants pugilats, d’incessantes chamailles,
> Un chien était bien aise d’avoir signé la paix
> Avec son voisin, chacal fort éclopé
> Qui n’avait plus qu’un œil, chassieux de surcroît,
> Et dont l’odeur, partout, de loin le précédait.
> Voulant sceller l’événement
> Et le célébrer dignement,
> Le chien se donna grande peine
> Pour se montrer doux et amène.
> Il pria le galeux chez lui,
> Le fit entrer, referma l’huis,
> L’assit dans un moelleux velours
> Et lui tint ce pieux discours :
> « Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !
> Profitez, dégustez, sachez combien je voue
> D’amour à la concorde nouvelle entre nous !
> Hélas, que j’ai de torts envers vous et les vôtres,
> Et comme je voudrais que le passé fût autre !
> Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,
> Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »
> L’interpellé eut très à cœur D’obéir à tant de candeur.
> La gueule entière à son affaire,
> Il fit de chaque plat désert
> Cependant que son hôte affable
> Se bornait à garnir la table.
> Puis, tout d’humilité et la mine contrite,
> En parfait comédien, en fieffée chattemite,
> Il dit : «Mais, j’y songe, mon cher,
> Nous voici faisant bonne chère
> Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :
> Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,
> Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,
> Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.
> > > Allons-nous les laisser jeûner jusqu’au matin ? »
> "Certes non ! » répliqua, prodigue, le matin,
> Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent
> Quarante et un chacals parmi les moins sincères.
> Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibules
>
> Des grands et des menus, même des minuscules.
> Ils avaient tant de crocs, de rage et d’appétit,
> Ils mangèrent si bien que petit à petit
> Les vivres s’étrécirent comme peau de chagrin
> Jusqu’à ce qu’à la fin il n’en restât plus rien.
>
> Ce que voyant, l’ingrat bondit :
> « Ah ça, compère, je vous prédis
> Que si point ne nous nourrissez
> Et tout affamés nous laissez
> Tandis que vous allez repu,
> La trêve entre nous est rompue ! »
> Ayant alors, quoi qu’il eût dit,
> Retrouvé forces et furie,
> Il se jeta sur son mécène,
>
> Et en une attaque soudaine
> Il lui récura la toison,
> Aidé de toute sa maison.
> Puis, le voyant à demi mort,
> De chez lui il le bouta hors.
>
> Et l’infortuné crie encore
> «La peste soit de mon cœur d’or ! »
>
> Retenez la leçon, peuples trop accueillants :
> À la gent famélique, point ne devez promettre.
> Ces êtres arriérés, assassins et pillards
> Marchent en rangs serrés sous le vert étendard.
> Vous en invitez un, l’emplissez d’ortolans,
> Et c’est jusqu’à vos clefs qu’il vous faut lui remettre.
>
> Jean de LA FONTAINE
>
> Du coquin que l’on choie, il faut craindre les tours
> Et ne point espérer de caresse en retour.
> Pour l’avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.
> C’est ce dont je désire, lecteur, t’entretenir.
> Après dix ans et plus d’homériques batailles,
> De méchants pugilats, d’incessantes chamailles,
> Un chien était bien aise d’avoir signé la paix
> Avec son voisin, chacal fort éclopé
> Qui n’avait plus qu’un œil, chassieux de surcroît,
> Et dont l’odeur, partout, de loin le précédait.
> Voulant sceller l’événement
> Et le célébrer dignement,
> Le chien se donna grande peine
> Pour se montrer doux et amène.
> Il pria le galeux chez lui,
> Le fit entrer, referma l’huis,
> L’assit dans un moelleux velours
> Et lui tint ce pieux discours :
> « Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !
> Profitez, dégustez, sachez combien je voue
> D’amour à la concorde nouvelle entre nous !
> Hélas, que j’ai de torts envers vous et les vôtres,
> Et comme je voudrais que le passé fût autre !
> Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,
> Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »
> L’interpellé eut très à cœur D’obéir à tant de candeur.
> La gueule entière à son affaire,
> Il fit de chaque plat désert
> Cependant que son hôte affable
> Se bornait à garnir la table.
> Puis, tout d’humilité et la mine contrite,
> En parfait comédien, en fieffée chattemite,
> Il dit : «Mais, j’y songe, mon cher,
> Nous voici faisant bonne chère
> Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :
> Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,
> Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,
> Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.
> > > Allons-nous les laisser jeûner jusqu’au matin ? »
> "Certes non ! » répliqua, prodigue, le matin,
> Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent
> Quarante et un chacals parmi les moins sincères.
> Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibules
>
> Des grands et des menus, même des minuscules.
> Ils avaient tant de crocs, de rage et d’appétit,
> Ils mangèrent si bien que petit à petit
> Les vivres s’étrécirent comme peau de chagrin
> Jusqu’à ce qu’à la fin il n’en restât plus rien.
>
> Ce que voyant, l’ingrat bondit :
> « Ah ça, compère, je vous prédis
> Que si point ne nous nourrissez
> Et tout affamés nous laissez
> Tandis que vous allez repu,
> La trêve entre nous est rompue ! »
> Ayant alors, quoi qu’il eût dit,
> Retrouvé forces et furie,
> Il se jeta sur son mécène,
>
> Et en une attaque soudaine
> Il lui récura la toison,
> Aidé de toute sa maison.
> Puis, le voyant à demi mort,
> De chez lui il le bouta hors.
>
> Et l’infortuné crie encore
> «La peste soit de mon cœur d’or ! »
>
> Retenez la leçon, peuples trop accueillants :
> À la gent famélique, point ne devez promettre.
> Ces êtres arriérés, assassins et pillards
> Marchent en rangs serrés sous le vert étendard.
> Vous en invitez un, l’emplissez d’ortolans,
> Et c’est jusqu’à vos clefs qu’il vous faut lui remettre.
>
> Jean de LA FONTAINE
Re: les fables de La Fontaine !
merci dilan ,j'adore ,encore un post que je vois que aujourdhui ,heureusement que de temps en temps ya des posts anciens qui ressorte ,
francis- Moderateurs
- Nombre de messages : 6909
Age : 75
Localisation : dans mon village
Date d'inscription : 05/10/2006
Re: les fables de La Fontaine !
Ben oui.... comme mon roi... j'rate des fois des lectures pensant y revenir plus tard...
en tout cas La Fontaine avait l'imagination fertile et des mises en garde toujours à prendre en considération de nos jours ...
en tout cas La Fontaine avait l'imagination fertile et des mises en garde toujours à prendre en considération de nos jours ...
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