Les clochards
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Les clochards
Les clochards
Il longeait le trottoir, s'en allait penaud
Tête baissée d'une allure misérable
Comme qui traîne un trop lourd fardeau
Dans un invisible chemin de sable
Il n'attire plus un regard de compassion
Des passants qui font tout pour l'éviter
Sait on jamais, dans ce corps moribond
Quelque maladie, pourrait les contaminer
Il fut un temps où la vie était belle
Tout autour de lui caresses et rires d'enfants
Puis vint un jour aux allures cruelles
Qui ont fait de lui un chien errant
Mendiant d'amour mendiant de victuailles
Pour ses repas il n'avait que les poubelles
Rejeté et traité comme une racaille
Son sommeil était peuplé d'images belles
Alors qu'il dormait recroquevillé sur lui même
Il sentit une main lui caresser le dos
Il ouvrit les yeux et vit une forme humaine
De fripes vêtue, qu'importe il était beau
Que t'arrive t il mon pauvre cabot
J'imagine que toi aussi tu as tout perdu
Tu n'as plus que la peau sur les os
Allez viens avec moi vivre dans ma rue
Depuis ce jour on peut les voir tous les deux
Sillonnant les rues dormant sous les ponts
Faisant la manche ayant l'air heureux
Le chien dansant au son de l'accordéon
Deux coeurs écrasés par la société
L'homme et le chien en parfaite harmonie
Vivront tant bien que mal de la mendicité
Qu'importe le futur ils s'aiment aujourd'hui
Nandy le 30/01/12
Il longeait le trottoir, s'en allait penaud
Tête baissée d'une allure misérable
Comme qui traîne un trop lourd fardeau
Dans un invisible chemin de sable
Il n'attire plus un regard de compassion
Des passants qui font tout pour l'éviter
Sait on jamais, dans ce corps moribond
Quelque maladie, pourrait les contaminer
Il fut un temps où la vie était belle
Tout autour de lui caresses et rires d'enfants
Puis vint un jour aux allures cruelles
Qui ont fait de lui un chien errant
Mendiant d'amour mendiant de victuailles
Pour ses repas il n'avait que les poubelles
Rejeté et traité comme une racaille
Son sommeil était peuplé d'images belles
Alors qu'il dormait recroquevillé sur lui même
Il sentit une main lui caresser le dos
Il ouvrit les yeux et vit une forme humaine
De fripes vêtue, qu'importe il était beau
Que t'arrive t il mon pauvre cabot
J'imagine que toi aussi tu as tout perdu
Tu n'as plus que la peau sur les os
Allez viens avec moi vivre dans ma rue
Depuis ce jour on peut les voir tous les deux
Sillonnant les rues dormant sous les ponts
Faisant la manche ayant l'air heureux
Le chien dansant au son de l'accordéon
Deux coeurs écrasés par la société
L'homme et le chien en parfaite harmonie
Vivront tant bien que mal de la mendicité
Qu'importe le futur ils s'aiment aujourd'hui
Nandy le 30/01/12
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