Quand le mistral fripon a retroussé les feuilles... (pantoum

Quand le mistral fripon a retroussé les feuilles,
Les vieux oliviers sont devenus tous gris,
Et s'argentent parfois sous le souffle qui cueille
Les branchages séchés par le gel qui les pris.

Les vieux oliviers sont devenus tous gris ;
l'on sent monter en eux la sève printanière
Leurs branchages sèchés par le gel qui les pris
Fragiles se cassent comme s'ils étaient de verre

L'on sent monter en eux la sève printanière,
Quand verdit l'herbe rase au talus des chemins,
Fragiles se cassent comme s'ils étaient de verre,
Les rameaux rabougris des buis et romarins,

Quand verdit l'herbe rase, au talus des chemins,
L'on voit pointer déjà coucous et primevères ;
L'air a le parfum des buis et romarins,
Abritant les oiseaux et leur chant de trouvères,

L'on voit pointer déjà coucous et primevères ;
Tu m'offres ces bouquets cueillis aux alentours,
Abritant les d'oiseaux et leur chant de trouvères,
Sous les oliviers gris, à la pointe du jour,

Tu m'offres des bouquets cueillis aux alentours,
Et nous allons tous deux sentir les chevrefeuilles,
Sous les oliviers gris à la pointe du jour,
Quand Le minstral fripon a retroussé les feuilles,