poème pour toi qui es toujours là...

Quelques lignes d'un poème dont je ne connais pas l'auteur, et que bien sûr je dédie à Claude et à tous ceux qui l'aimaient...je devrais dire : "qui l'aiment"....


Ne pleure pas si tu m'aimes
Je suis seulement passé de l'autre côté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait, n'emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un ton solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble...
Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.
Que ton nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d’ombre...
La vie signifie toujours ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été : le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais je hors de ta pensée ? Parce que je suis hors de ta vue ?
Mais non, je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin...
Tu vois, tout est bien...
Tu retrouveras mon coeur, tu en retrouveras les tendresses épurées.
Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m'aimes...

.....mais c'est difficile quand même, Claude...

Baba au rhum

Merci Yo, je savais ce poème très connu, j'en ignorais l'auteur

Ce bar semble bien vide sans lui....

Baba au rhum... il ne semble pas vide ... il l' est vraiment sans lui... et moi j"ai pas trop envie d'y venir...

Coucou Sata, merci pour le message...

Plus de petits déjeuners accompagnés de fleurs, de mots gentils, de poèmes : moi aussi tu sais çà me fait mal. Et le voyant si souriant sur la photo, on n'imaginait pas une telle souffrance, même si sur quelques MP il m'en avait parlé, mais il ne se plaignait jamais alors il donnait le change...nous avons perdu un ami adorable, et irremplaçable.

On va boire un :kfé,,: ensemble, en espérant qu'il le prend avec nous...quelque part !!

un poème de William Blake...


Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon.
Quelqu'un à mon coté dit : "Il est parti ! "
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti ! "
Il y en d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie : "Le voilà ! "
C'est ça la mort.



baba au rhum