EMPORTES MOI

EMPORTES MOI

Je me souviens,
Comme si cela était hier,
De tous ces parfums
Émanant des champs de bruyère,
Sous les pluies de printemps
Au cours de nos promenades,
Que nous aimions tant,
Chantant de vieilles ballades.

Je me souviens
Des jours heureux
Des jours à deux
Je me souviens.

Où son ces jours,
Où est ta main ?
Tu m'a laissé sur le parcours.
Je t'attends chaque matin,
La debout devant ma porte,
Le regard perdu.
Le temps m'emporte,
Vers l'inconnu.

Les pleurs je ne puis retenir,
Quand je vois ta photo !
En mémoire reviennent les souvenirs,
Tu es partie trop tôt,
Me laissant avec le désespoir.
Je ne peux oublier,
Notre belle histoire,
Je t'ai trop aimé.

Mais voilà que je te vois,
Je me sent soudain léger,
Quel grand émoi,
Je te croyais à toujours partie,
Toi que la mort m'avait volé !
Ton retour m'enhardit,
Quel jour de fête,
Un miracle cela s'appelle !
Je bénis le prophète,
De me rendre ma belle.

Tu es là souriante,
Me prenant la main.
Ma douce insouciante
Tu me guides sur le chemin
Et je te suis !
Comme mon esprit est tranquille
Je te retrouve au paradis
Sans toi j'étais si fragile.

C'est moi qui t'ai rejoint.
J'ai perdu ma vie,
Par ce beau jour de juin,
Mais j'en suis ravi
Il nous reste l'éternité
Pour finir notre randonnée
Plus rien pour nous séparer
A tout jamais nous sommes liés.

Nous ne sommes plus que souvenirs
Devant sont les jours heureux
Restons les yeux dans les yeux
Je ne voulais que mourir !

DELCAU Roinos

Tu vois, mon cher Claude...elle, tu l'as rejointe à présent, elle devait t'attendre pour entrer dans la lumière