L'amour à mort.
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L'amour à mort.
J’en ai vu trop souvent de ces jeunes sans âge,
Dont la vie empêchait de courir les chemins,
Que l’ami empruntait, sans retenir ses mains,
Et les abandonnait devant ce noir présage.
Ils avaient des regards où éclatait l’orage,
Car ce virus flambait, sans cacher ses desseins.
Dans leurs veines bleuies, aux curieux dessins,
L’amour d’hier brûlait, les rendant fous de rage.
Leur Incrédulité croyait en des projets,
Dans des temps éloignés où ils restaient sujets
Du beau verbe guérir, en chassant leurs alarmes.
Il y aura vingt ans, sans connaître raison
Le désir se vivait en succombant aux charmes,
sans savoir que le mal y avait sa maison.
Dont la vie empêchait de courir les chemins,
Que l’ami empruntait, sans retenir ses mains,
Et les abandonnait devant ce noir présage.
Ils avaient des regards où éclatait l’orage,
Car ce virus flambait, sans cacher ses desseins.
Dans leurs veines bleuies, aux curieux dessins,
L’amour d’hier brûlait, les rendant fous de rage.
Leur Incrédulité croyait en des projets,
Dans des temps éloignés où ils restaient sujets
Du beau verbe guérir, en chassant leurs alarmes.
Il y aura vingt ans, sans connaître raison
Le désir se vivait en succombant aux charmes,
sans savoir que le mal y avait sa maison.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: L'amour à mort.
La tristesse mortelle noircir la page blanche, j'ai l'impression de ne voir qu'elle ces temps derniers, sans toutefois arriver moi même à la noircir... le plaisir confus entre l'image réelle et l'imaginaire à la lecture, tout en espérant que l'imagination en est l'auteur...
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Re: L'amour à mort.
Satamania a écrit:La tristesse mortelle noircir la page blanche, j'ai l'impression de ne voir qu'elle ces temps derniers, sans toutefois arriver moi même à la noircir... le plaisir confus entre l'image réelle et l'imaginaire à la lecture, tout en espérant que l'imagination en est l'auteur...
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Les nuits où l'insomnie est ma compagne je repense souvent à des anciens patients que j'ai accompagné jusqu'à l'ultime moment. Dans ce texte justement je ne voulais pas nommer le sida, comme l'on fait aussi très souvent pour parler du cancer " une longue maladie"... Mais je n'ai rien oublié des visages et des paroles échangées. Ces malades sont toujours là, dans mon esprit, vivants!
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
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