DERIVE DE L'AUTRE RIVE…
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DERIVE DE L'AUTRE RIVE…
DERIVE DE L'AUTRE RIVE…
A: Dr H. IBANNI
…Tiens, l'été est de retour
Et pourtant mon cœur est loin
Pris dans l'étau de l'insensé
La chaleur ne fait que me frôler
Passer à côté tout en gémissant
Possible que je ne suis plus le même
Mes mots refusent de sortir
Ils ne veulent plus s'agiter
Ma plume me tourne le dos
Et la page/linceul reste de marbre
Sur l'autel de la table
Je ne fais que feuilleter les souvenirs
Tourner les pages d'un séjour éphémère
Là et dans ce vaste ailleurs
Dans la mer sans fond qui recueille les épaves
Dans les plaines à perte de vue
Où le vent ne fait qu'aiguiser les ailes
Dans le livre du ciel aux yeux écarquillés
Par les nombreux passages à vide
Tiens, ne cherche pas à comprendre
Tu ne fais que remuer les cendres
Attiser un petit feu à la lueur d'un sourire
Juste une petite esquisse sur la toile
D'un visage hâlé par l'indifférence
Oui, tu incarnes le rôle d'un acteur anonyme
Qui vient jouer sans regarder la foule
Il n'attend plus l'applaudissement des autres
Le rideau est tombé comme un couperet
Lors de sa figurante descente…
Et je souris de ces changements
Moi cet autre dans le même corps
Moi qui s'oublie dans l'oubli
Je cherche à dénouer l'écheveau des racines
Quelque part sur cette terre remuée
Où les rayons de l'aube puisent l'énergie
En inondant une parcelle restée en jachère…
kacem loubay
Vendredi 22 Juin 2007
Khénifra – Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l'autre rive
:bonland,:
A: Dr H. IBANNI
…Tiens, l'été est de retour
Et pourtant mon cœur est loin
Pris dans l'étau de l'insensé
La chaleur ne fait que me frôler
Passer à côté tout en gémissant
Possible que je ne suis plus le même
Mes mots refusent de sortir
Ils ne veulent plus s'agiter
Ma plume me tourne le dos
Et la page/linceul reste de marbre
Sur l'autel de la table
Je ne fais que feuilleter les souvenirs
Tourner les pages d'un séjour éphémère
Là et dans ce vaste ailleurs
Dans la mer sans fond qui recueille les épaves
Dans les plaines à perte de vue
Où le vent ne fait qu'aiguiser les ailes
Dans le livre du ciel aux yeux écarquillés
Par les nombreux passages à vide
Tiens, ne cherche pas à comprendre
Tu ne fais que remuer les cendres
Attiser un petit feu à la lueur d'un sourire
Juste une petite esquisse sur la toile
D'un visage hâlé par l'indifférence
Oui, tu incarnes le rôle d'un acteur anonyme
Qui vient jouer sans regarder la foule
Il n'attend plus l'applaudissement des autres
Le rideau est tombé comme un couperet
Lors de sa figurante descente…
Et je souris de ces changements
Moi cet autre dans le même corps
Moi qui s'oublie dans l'oubli
Je cherche à dénouer l'écheveau des racines
Quelque part sur cette terre remuée
Où les rayons de l'aube puisent l'énergie
En inondant une parcelle restée en jachère…
kacem loubay
Vendredi 22 Juin 2007
Khénifra – Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l'autre rive
:bonland,:
Re: DERIVE DE L'AUTRE RIVE…
un plaisir de te relire a nouveau
toutes mes amitiés
toutes mes amitiés
francis- Moderateurs
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Localisation : dans mon village
Date d'inscription : 05/10/2006
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