jour de vacances ( vers de 11 pieds )

Une étendue de fleurs aux tiges si frêles,
Plantées sur la plage aux reflets de miel clair,
Les parasols ouverts frissonnent dans l'air,
Avec un claquement pareils à des ailes.

Paresseuse la mer ressemble au bassin,
Où à Arcachon enfant, au bout de l'avenue,
Je voyais scintiller ses diamants qu'atténue
La brume du matin, dans un pâle dessin.

Matinales je vois, jouant les charmantes,
Des belles esseulées rêvant de serment,
Que font, passagers, mais délicieusement,
d'éventuels amants à ces libres amantes

J'observe les envols, accoudée au balcon,
D'immenses goélands en veine de pitances,
Fondre sur les bateaux, se percher aux potences,
Pour surveiller criards le filet fécond.

Le soleil se fait chaud, les gens investissent
Les places vacantes sous les parasols,
La musique des bars remonte du sol,
Hélas de tout ce bruit mes nerfs en pâtissent.

Nandy a écrit:

11 x
ha les vacances, qui donnent des ailes à ta plume

de l'ho
TU ne peux pas si bien dire....suis sous le soleil de plomb italien, sur le transat et j'ai la wifi de l'hôtel qui marche sur la plage...... elle est pas belle la vie....
Je me fais sècher car mon Farfadet avec son coeur adolescent ne trouve rien de mieux que de sauter dans l'eau pour m'asperger..... en attendant il y avait une vieille qui l'a engueulé en italien et elle avait de la voix !

La musique de l'impair...
très jolie réalisation