Le doux village de mon enfance
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Le doux village de mon enfance
Le doux village qui m'a vu naitre
J’habite un village de la douce France
Ou il ne s’y passe jamais rien,
La violence n’existe qu’en apparence,
Les habitants veillent au grain.
Pourtant aujourd’hui un évènement fut grave :
On a cassé un vase sur le parvis de l’église,
Ce sont les hordes sauvages
Qui viennent de la ville voisine.
Le fait divers se propage telle une flamme,
Que voulez-vous ici c’est calme à désespérer.
Face à une population avide de fantasmes,
Il faut bien s’inventer quelques dangers.
Ici pas la moindre adrénaline,
Pas un seul trafiquant de came,
Les filles sont froides comme la banquise,
Pas le moindre petit cœur à prendre.
Dans l’unique bar de mon village
On s’abreuve de mauvaise bière
On s’en gargarise l’œsophage,
Allez patron une dernière.
Nous attendons cette échéance tant espérée,
Qui nous verra quitter notre village sans regret,
Avide de découvrir la ville et de succomber,
A cette société de consommation tant décriée.
Et puis un jour nous referons le chemin inverse,
Usé par la vie, la ville et ses cinés,
Vers le village qui nous a vu naître
Tout heureux d’y retrouver sa tranquillité.
J’habite un village de la douce France
Ou il ne s’y passe jamais rien,
La violence n’existe qu’en apparence,
Les habitants veillent au grain.
Pourtant aujourd’hui un évènement fut grave :
On a cassé un vase sur le parvis de l’église,
Ce sont les hordes sauvages
Qui viennent de la ville voisine.
Le fait divers se propage telle une flamme,
Que voulez-vous ici c’est calme à désespérer.
Face à une population avide de fantasmes,
Il faut bien s’inventer quelques dangers.
Ici pas la moindre adrénaline,
Pas un seul trafiquant de came,
Les filles sont froides comme la banquise,
Pas le moindre petit cœur à prendre.
Dans l’unique bar de mon village
On s’abreuve de mauvaise bière
On s’en gargarise l’œsophage,
Allez patron une dernière.
Nous attendons cette échéance tant espérée,
Qui nous verra quitter notre village sans regret,
Avide de découvrir la ville et de succomber,
A cette société de consommation tant décriée.
Et puis un jour nous referons le chemin inverse,
Usé par la vie, la ville et ses cinés,
Vers le village qui nous a vu naître
Tout heureux d’y retrouver sa tranquillité.
:brille: :faraon: :brille:
Invité- Invité
Re: Le doux village de mon enfance
J'ai habité aussi un petit village gamine et j'ai filé dès les études terminées, même si j'y retourne parfois je ne m'y sens plus chez moi.
Marilou- Nombre de messages : 3853
Localisation : Là où j'ai envie
Date d'inscription : 03/02/2007
Re: Le doux village de mon enfance
Ici pas la moindre adrénaline,
Pas un seul trafiquant de came,
Les filles sont froides comme la banquise,
Pas le moindre petit cœur à prendre.
Pas un seul trafiquant de came,
Les filles sont froides comme la banquise,
Pas le moindre petit cœur à prendre.
J.Salmon Ltd, illustrateur : A.R.Quinton
Nous attendons cette échéance tant espérée,
Qui nous verra quitter notre village sans regret,
Avide de découvrir la ville et de succomber,
A cette société de consommation tant décriée.
Et puis un jour nous referons le chemin inverse,
Usé par la vie, la ville et ses cinés,
Vers le village qui nous a vu naître
Tout heureux d’y retrouver sa tranquillité.
Linuxia
:oiseau:
Qui nous verra quitter notre village sans regret,
Avide de découvrir la ville et de succomber,
A cette société de consommation tant décriée.
Et puis un jour nous referons le chemin inverse,
Usé par la vie, la ville et ses cinés,
Vers le village qui nous a vu naître
Tout heureux d’y retrouver sa tranquillité.
Linuxia
:oiseau:
yo- Nombre de messages : 6849
Age : 83
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 28/09/2006
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