L'Ennemie
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L'Ennemie
L'ENNEMIE
C'est au Lycée que nous nous sommes rencontrés
Grâce à des copains tous bien intentionnés.
Par sa robe blanche, elle m'a charmé.
Grande et blonde, comment y résister ?
Dans un nuage de fumée, j'ai été séduit.
Prudence, m'avait-on dit, tu ne sais ce qu'elle détruit.
Mais à force d'insistance, j'ai cédé
Oubliant ce que l'on m'avait recommandé.
Aujourd'hui, je m'y suis tant attaché
Que je ne peux plus m'en séparer !
Elle est toujours là, à mes côtés
Pour, dit-elle, me tranquilliser.
Toute ma vie, elle ne s'est pas gênée
Dans ma bourse, chaque jour y a puisé.
Et je ne parle pas de ma santé
Qui comme un cancer, a rongé.
Bien des fois, j'ai voulu rompre, m'en séparer
Je suis même allé voir des hommes de métier
Ils se sont montrés impuissants
Devant tant d'acharnement.
Vous m'avez dit : « Il te faut de la volonté. »
Mais, ne l'oubliez pas, c'est mon bébé.
Maintenant que je suis à l'hôpital,
Il a bien fallu m'y résigner, c'était capital.
Les médecins me l'ont bien expliqué
Sans regret, je l'ai jetée dans les WC.
Car si pour elle la vie était un jeu
De se voir consumer par le feu
Pour moi, elle n'a fait que dicter ma vie
Remplaçant au passage mes envies
Puisque par elle mes jours se sont abrégés
Je ne puis, par amour, que vous recommander
De mon histoire tirez-en la leçon
Celle qui semble être votre amie
N'a jamais été que votre pire ennemie.
Si l'on vous propose une cigarette
S'il vous plaît, refusez-la, ne soyez pas bête.
Ne cédez pas à la tentation
C'est au Lycée que nous nous sommes rencontrés
Grâce à des copains tous bien intentionnés.
Par sa robe blanche, elle m'a charmé.
Grande et blonde, comment y résister ?
Dans un nuage de fumée, j'ai été séduit.
Prudence, m'avait-on dit, tu ne sais ce qu'elle détruit.
Mais à force d'insistance, j'ai cédé
Oubliant ce que l'on m'avait recommandé.
Aujourd'hui, je m'y suis tant attaché
Que je ne peux plus m'en séparer !
Elle est toujours là, à mes côtés
Pour, dit-elle, me tranquilliser.
Toute ma vie, elle ne s'est pas gênée
Dans ma bourse, chaque jour y a puisé.
Et je ne parle pas de ma santé
Qui comme un cancer, a rongé.
Bien des fois, j'ai voulu rompre, m'en séparer
Je suis même allé voir des hommes de métier
Ils se sont montrés impuissants
Devant tant d'acharnement.
Vous m'avez dit : « Il te faut de la volonté. »
Mais, ne l'oubliez pas, c'est mon bébé.
Maintenant que je suis à l'hôpital,
Il a bien fallu m'y résigner, c'était capital.
Les médecins me l'ont bien expliqué
Sans regret, je l'ai jetée dans les WC.
Car si pour elle la vie était un jeu
De se voir consumer par le feu
Pour moi, elle n'a fait que dicter ma vie
Remplaçant au passage mes envies
Puisque par elle mes jours se sont abrégés
Je ne puis, par amour, que vous recommander
De mon histoire tirez-en la leçon
Celle qui semble être votre amie
N'a jamais été que votre pire ennemie.
Si l'on vous propose une cigarette
S'il vous plaît, refusez-la, ne soyez pas bête.
Ne cédez pas à la tentation
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