C'était un treize octobre.
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C'était un treize octobre.
C'était un vendredi, octobre avait compté
Treize jours et leurs nuits, quand nous nous rencontrâmes
Sous les platanes roux, car tout doute dompté,
Après deux ans d'écrits s'échangèrent nos âmes.
Nous avions tous deux le cœur battant très fort...
M'aimerait il toujours, semblable à ses doux rêves ?
Mes soixante six ans, seront-ils inconfort
Aux trois années d'écart, qu'il me disait très brèves.
Mais il ouvrit les bras, m'accueillant simplement,
En rougissant un peu et un sourire aux lèvres :
- »Tu es plus belle encore et même amplement
Que sur quelques photos, à présent bien mièvres.
Et pourtant tu verras, ton image est partout ;
J'en ai copié dix, pour que je te contemple
Assis dans mon salon, dans ma chambre surtout,
Où j'ai rêvé souvent ainsi que dans un temple.
Au cent dix de ma rue, au bout de ce chemin,
Notre logis t'attend, tu seras ma princesse »
Voilà sept ans passés que printemps au jardin
Étés, automnes d'or et hivers sont en liesse.
Notre amour est si fort, qu'il fait des envieux
Et tisse autour de nous un attrait sympathique
Tant est contagieux de nous voir si heureux
Qu'aucun de nos amis ne trouve de critique.
Treize jours et leurs nuits, quand nous nous rencontrâmes
Sous les platanes roux, car tout doute dompté,
Après deux ans d'écrits s'échangèrent nos âmes.
Nous avions tous deux le cœur battant très fort...
M'aimerait il toujours, semblable à ses doux rêves ?
Mes soixante six ans, seront-ils inconfort
Aux trois années d'écart, qu'il me disait très brèves.
Mais il ouvrit les bras, m'accueillant simplement,
En rougissant un peu et un sourire aux lèvres :
- »Tu es plus belle encore et même amplement
Que sur quelques photos, à présent bien mièvres.
Et pourtant tu verras, ton image est partout ;
J'en ai copié dix, pour que je te contemple
Assis dans mon salon, dans ma chambre surtout,
Où j'ai rêvé souvent ainsi que dans un temple.
Au cent dix de ma rue, au bout de ce chemin,
Notre logis t'attend, tu seras ma princesse »
Voilà sept ans passés que printemps au jardin
Étés, automnes d'or et hivers sont en liesse.
Notre amour est si fort, qu'il fait des envieux
Et tisse autour de nous un attrait sympathique
Tant est contagieux de nous voir si heureux
Qu'aucun de nos amis ne trouve de critique.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: C'était un treize octobre.
:chapo: Titefée pour ce poème attendrissant
Belle rencontre, qu'elle t'apporte toujours autant de joie.
Profites-en bien…et que les saisons défilent en fleurissant
votre amour, princesse, en éloignant de vous les rabat-joie.
Belle rencontre, qu'elle t'apporte toujours autant de joie.
Profites-en bien…et que les saisons défilent en fleurissant
votre amour, princesse, en éloignant de vous les rabat-joie.
:laviebel,:
yo- Nombre de messages : 6849
Age : 83
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 28/09/2006
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