mon coup de coeur du jour
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mon coup de coeur du jour
Le chemin de la vie - de Marianne Isoart -
On empreinte ce chemin
Dès notre naissance
C'est un petit chemin
Sur lequel on avance
Il peut aller très loin
Comme s'arrêter demain
Mais où va t-il nous mener ?
On ne s'est jamais quand on sera arrivé
Il serpente à travers la forêt, la campagne
Descend dans les vallées
Grimpe sur des montagnes
Et tout en cheminant tranquillement sur le nôtre
On en croise beaucoup d'autres
On a la chance de pouvoir y trouver quand on est égaré
Une lampe allumée prête à nous guider
Il suffit de la suivre quand on a besoin
Pour avoir, c'est certain, de meilleurs lendemains
De temps en temps ce chemin passe par une clairière
Et l'espace d'un moment on est tiré d'affaire
Mais si on tombe au fond du ravin
Il y a parfois quelqu'un pour nous donner la main
C'est sûr un jour, on arrive au bout
Ce sera à l'heure de notre mort
Mais on sera content malgré tout
D'avoir découvert des trésors
Quand on sera parvenu à la fin du chemin
Il sera tant pour nous de passer la main
Et de te dire, à toi qui naît aujourd'hui
" Bienvenue, mon tout petit, sur le chemin de la vie !"
On empreinte ce chemin
Dès notre naissance
C'est un petit chemin
Sur lequel on avance
Il peut aller très loin
Comme s'arrêter demain
Mais où va t-il nous mener ?
On ne s'est jamais quand on sera arrivé
Il serpente à travers la forêt, la campagne
Descend dans les vallées
Grimpe sur des montagnes
Et tout en cheminant tranquillement sur le nôtre
On en croise beaucoup d'autres
On a la chance de pouvoir y trouver quand on est égaré
Une lampe allumée prête à nous guider
Il suffit de la suivre quand on a besoin
Pour avoir, c'est certain, de meilleurs lendemains
De temps en temps ce chemin passe par une clairière
Et l'espace d'un moment on est tiré d'affaire
Mais si on tombe au fond du ravin
Il y a parfois quelqu'un pour nous donner la main
C'est sûr un jour, on arrive au bout
Ce sera à l'heure de notre mort
Mais on sera content malgré tout
D'avoir découvert des trésors
Quand on sera parvenu à la fin du chemin
Il sera tant pour nous de passer la main
Et de te dire, à toi qui naît aujourd'hui
" Bienvenue, mon tout petit, sur le chemin de la vie !"
Re: mon coup de coeur du jour
très jolie ... ha ces chemins que chacun prend et on y rencontre tant de choses différentes chacun... les uns des roses d'autres des ronces
Re: mon coup de coeur du jour
qu' elle belle histoire d'Amour !!!
La chaîne et le peigne
Il y avait une fois en quelque lieu du monde, deux époux dont l’amour n’avait cessé de grandir au creux de leur chaumière depuis le jour de leur mariage.
Ils étaient très pauvres et chacun d’eux savait que l’autre portait en son cœur un désir inassouvi : lui avait une montre en or pour laquelle il ambitionnait secrètement d’acquérir un jour une chaîne du même métal précieux.
Elle avait de grands et beaux cheveux, et rêvait d’un peigne de nacre pour les serrer sur sa nuque.
Avec les années qui passaient, lui en était venu à penser au peigne plus qu’à la chaîne de montre; cependant qu’elle oubliait la nacre en cherchant comment acheter la chaîne rutilante.
Depuis longtemps ils n’en parlaient plus, mais leur esprit secrètement nourrissait le projet impossible.
Au matin de leurs noces d’or, le mari eut la stupeur de voir son épouse avancer vers lui les cheveux coupés ! « Qu’as-tu fait, mon amie ? »
Elle ouvrit alors ses mains dans lesquelles brillait la chaîne d’or : « Je les ai vendus pour acheter la chaîne qui accompagnera ta montre.
« Ma pauvre amie, s’écria-t-il en ouvrant ses propres mains dans lesquelles resplendissait la nacre, j’ai vendu la montre pour t’acheter le peigne ! »
Et de tomber dans les bras l’un de l’autre, dépouillés de tout, riches de leur seul amour…
Apologue médiéval, Gérard Bessière
La chaîne et le peigne
Il y avait une fois en quelque lieu du monde, deux époux dont l’amour n’avait cessé de grandir au creux de leur chaumière depuis le jour de leur mariage.
Ils étaient très pauvres et chacun d’eux savait que l’autre portait en son cœur un désir inassouvi : lui avait une montre en or pour laquelle il ambitionnait secrètement d’acquérir un jour une chaîne du même métal précieux.
Elle avait de grands et beaux cheveux, et rêvait d’un peigne de nacre pour les serrer sur sa nuque.
Avec les années qui passaient, lui en était venu à penser au peigne plus qu’à la chaîne de montre; cependant qu’elle oubliait la nacre en cherchant comment acheter la chaîne rutilante.
Depuis longtemps ils n’en parlaient plus, mais leur esprit secrètement nourrissait le projet impossible.
Au matin de leurs noces d’or, le mari eut la stupeur de voir son épouse avancer vers lui les cheveux coupés ! « Qu’as-tu fait, mon amie ? »
Elle ouvrit alors ses mains dans lesquelles brillait la chaîne d’or : « Je les ai vendus pour acheter la chaîne qui accompagnera ta montre.
« Ma pauvre amie, s’écria-t-il en ouvrant ses propres mains dans lesquelles resplendissait la nacre, j’ai vendu la montre pour t’acheter le peigne ! »
Et de tomber dans les bras l’un de l’autre, dépouillés de tout, riches de leur seul amour…
Apologue médiéval, Gérard Bessière
Re: mon coup de coeur du jour
La Dame en Bleu
Qui est la belle inconnue
La femme en bleu seule à sa table ?
Je me sens fou de l'avoir vu
Comme j'aimerais qu'elle me regarde
Je n'ai jamais vu s'ennuyer
Une femme avec tant de charme
Et si j'allais lui parler
Peut-être qu'elle pourrait m'aimer
À cause d'un regard
Maintenant plus rien ne nous sépare
Je suis amoureux de la dame en bleu
Toi ma belle, belle inconnue
Tu m'attires et tu me charmes
Tu m'as rendu amoureux de la dame en bleu
Dis-moi qu'on se reverra
Que ce n'est pas l'histoire d'un soir
Je veux te garder dans mes bras
De peur de ne pas te revoir
Toi ma belle, belle inconnue
Viens danser encore une fois
J'imagine ton corps nu
Qui m'invite à chaque pas
À cause d'un regard
Maintenant plus rien ne nous sépare
Je suis amoureux de la dame en bleu
Toi ma belle, belle inconnue
Tu m'attires et tu me charmes
Tu m'as rendu amoureux de la dame en bleu
À cause d'un regard
Maintenant plus rien ne nous sépare
Je suis amoureux de la dame en bleu
Toi ma belle, belle inconnue
Tu m'attires et tu me charmes
Tu m'as rendu amoureux de la dame en bleu
MICHEL LOUVAIN...VEDETTE QUÉBÉCOISE -/
Qui est la belle inconnue
La femme en bleu seule à sa table ?
Je me sens fou de l'avoir vu
Comme j'aimerais qu'elle me regarde
Je n'ai jamais vu s'ennuyer
Une femme avec tant de charme
Et si j'allais lui parler
Peut-être qu'elle pourrait m'aimer
À cause d'un regard
Maintenant plus rien ne nous sépare
Je suis amoureux de la dame en bleu
Toi ma belle, belle inconnue
Tu m'attires et tu me charmes
Tu m'as rendu amoureux de la dame en bleu
Dis-moi qu'on se reverra
Que ce n'est pas l'histoire d'un soir
Je veux te garder dans mes bras
De peur de ne pas te revoir
Toi ma belle, belle inconnue
Viens danser encore une fois
J'imagine ton corps nu
Qui m'invite à chaque pas
À cause d'un regard
Maintenant plus rien ne nous sépare
Je suis amoureux de la dame en bleu
Toi ma belle, belle inconnue
Tu m'attires et tu me charmes
Tu m'as rendu amoureux de la dame en bleu
À cause d'un regard
Maintenant plus rien ne nous sépare
Je suis amoureux de la dame en bleu
Toi ma belle, belle inconnue
Tu m'attires et tu me charmes
Tu m'as rendu amoureux de la dame en bleu
MICHEL LOUVAIN...VEDETTE QUÉBÉCOISE -/
Re: mon coup de coeur du jour
aller ; un deuxième .
Leçon de vie par...Marc Favreau...
Le crépuscule des vieux....
Des fois, j'ai hâte
d'être un vieux.
Ils sont bien, les vieux,
on est bon pour eux,
ils sont bien.
Ils ont personne qui les force à travailler;
on veut pas qu'ils se fatiguent.
Même que la plusspart du temps,
on les laisse pas finir leur ouvrage.
On les stop, on les interruptionne,
on les retraite fermée.
On leur donne leur appréhension de vieillesse et ils sont en vacances...
Ah! Ils sont bien les vieux!
Et puis, comme ils ont fini de grandir,
ils ont pas besoin de manger tant tellement beaucoup.
Ils ont personne qui les force à manger.
Alors de temps en temps,
ils se croquevillent un petit biscuit
ou bien ils se retartinent du pain
avec du beurre d'arrache-pied,
ou bien ils regardent pousser
leur rhubarbe dans leur soupe...
Ils sont bien...
Jamais ils sont pressés non plus.
Ils ont tout leur bon vieux temps.
Ils ont personne qui les force à aller vite;
ils peuvent mettre des heures et des heures à tergiverser la rue...
Et plus ils sont vieux,
plus on est bon pour eux.
On les laisse même plus marcher...
On les roule...
Et puis d'ailleurs,
ils auraient même pas besoin
de sortir du tout;
ils ont personne qui les attendresse...
Et l'hiver... Ouille, l'hiver!
C'est là qu'ils sont le mieux,
les vieux;
ils ont pas besoin de douzaines
de quatorze soleils...
Non!
On leur donne un foyer, un beau petit
foyer modique qui décrépite,
pour qu'ils se chaufferettes les mitaines...
Ouille, oui l'hiver, ils sont bien.
Ils sont drôlement bien isolés...
Ils ont personne qui les dérange.
Personne pour les empêcher de bercer leur ennuitouflé...Tranquillement,ils effeuillettent et revisionnent leur jeunesse rétroactive;
qu'ils oublient à mesure sur leur vieille malcommode...
Ah! Ils sont bien...!
Sur leur guéridon,
par exemple, ils ont une bouteille,
petite, bleue.
Et quand ils ont des maux, les vieux,
des maux qu'ils peuvent pas comprendre, des maux mystères;
Alors à la petite cuiller,
ils les endorlotent et les amadouillent...
Ils ont personne qui les garde malades.
Ils ont personne pour les assistés soucieux...
Ils sont drôlement bien...!
Ils ont même pas besoin d'horloge non plus, pour entendre les aiguilles tricoter les secondes...
Ils ont personne qui les empêche d'avoir l'oreillette en dedans, pour écouter leur coeur qui grelinde et qui frilotte, pour écouter leur corps se débattre tout seul...
Ils ont personne qui...
Ils ont personne...
Leçon de vie par...Marc Favreau...
Le crépuscule des vieux....
Des fois, j'ai hâte
d'être un vieux.
Ils sont bien, les vieux,
on est bon pour eux,
ils sont bien.
Ils ont personne qui les force à travailler;
on veut pas qu'ils se fatiguent.
Même que la plusspart du temps,
on les laisse pas finir leur ouvrage.
On les stop, on les interruptionne,
on les retraite fermée.
On leur donne leur appréhension de vieillesse et ils sont en vacances...
Ah! Ils sont bien les vieux!
Et puis, comme ils ont fini de grandir,
ils ont pas besoin de manger tant tellement beaucoup.
Ils ont personne qui les force à manger.
Alors de temps en temps,
ils se croquevillent un petit biscuit
ou bien ils se retartinent du pain
avec du beurre d'arrache-pied,
ou bien ils regardent pousser
leur rhubarbe dans leur soupe...
Ils sont bien...
Jamais ils sont pressés non plus.
Ils ont tout leur bon vieux temps.
Ils ont personne qui les force à aller vite;
ils peuvent mettre des heures et des heures à tergiverser la rue...
Et plus ils sont vieux,
plus on est bon pour eux.
On les laisse même plus marcher...
On les roule...
Et puis d'ailleurs,
ils auraient même pas besoin
de sortir du tout;
ils ont personne qui les attendresse...
Et l'hiver... Ouille, l'hiver!
C'est là qu'ils sont le mieux,
les vieux;
ils ont pas besoin de douzaines
de quatorze soleils...
Non!
On leur donne un foyer, un beau petit
foyer modique qui décrépite,
pour qu'ils se chaufferettes les mitaines...
Ouille, oui l'hiver, ils sont bien.
Ils sont drôlement bien isolés...
Ils ont personne qui les dérange.
Personne pour les empêcher de bercer leur ennuitouflé...Tranquillement,ils effeuillettent et revisionnent leur jeunesse rétroactive;
qu'ils oublient à mesure sur leur vieille malcommode...
Ah! Ils sont bien...!
Sur leur guéridon,
par exemple, ils ont une bouteille,
petite, bleue.
Et quand ils ont des maux, les vieux,
des maux qu'ils peuvent pas comprendre, des maux mystères;
Alors à la petite cuiller,
ils les endorlotent et les amadouillent...
Ils ont personne qui les garde malades.
Ils ont personne pour les assistés soucieux...
Ils sont drôlement bien...!
Ils ont même pas besoin d'horloge non plus, pour entendre les aiguilles tricoter les secondes...
Ils ont personne qui les empêche d'avoir l'oreillette en dedans, pour écouter leur coeur qui grelinde et qui frilotte, pour écouter leur corps se débattre tout seul...
Ils ont personne qui...
Ils ont personne...
Re: mon coup de coeur du jour
Ha j'ai bien aimé l'image des aiguilles qui tricotent les secondes, entre autres hein... ben oui il y en a des beaux écrits de par le mondeNetien...
Re: mon coup de coeur du jour
bien connu mais tellement beau !
Ce que je sais...
Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un homme.
J’disais : " Je sais … Je sais … Je sais … Je sais … "
C’était le début, c’était l’printemps. Et quand j’ai eumes dix-huit ans
J’ai dit " Je sais, ça y est, cette fois je sais ".
Et aujourd’hui, les jours où j’m’retourne
J’regarde la terre où j’ai quand même fait les cent pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne.
Vers vingt-cinq ans j’savais tout
L’amour, lesroses, la vie, les sous.
Tiens oui, l’amour j’en avais fait tout l’tour
Mais heureusement comme les copains
J’avais pas mangé tout mon pain.
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
Le jour où quelqu’un vous aime
J’peux pas mieux dire :
Il fait très bon, il fait très beau.
C’est encore c’qui m’étonne dans lavie
Moi qui suis à l’automnede ma vie
On oublie tout : les soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse.Toute ma
jeunesse j’ai voulu dire " je sais "
Seul’ment plus j’cherchais et moins j’savais
Y a soixante coups qu’ont sonné à l’horloge
J’suis encore à ma fenêtre, j’regarde et j’interroge
Maint’nant je sais, je sais qu’on n’sait jamais.
La vie, l’amour, l’argent, les amis et lesroses
On n’sait jamais
Ni la couleur des roses
C’est tout c’que je sais
Et ça, j’le sais.
Jean Gabin (1974)
Paroles de Jean Dabadie et Philippe Green
Re: mon coup de coeur du jour
Gabin ! , un grand Monsieur . qui est né ici dans un petit village à 5 mn de chez moi !
Re: mon coup de coeur du jour
Paroles Isabelle Pierre
Evangéline
Les étoiles étaient dans le ciel
Toi dans les bras de Gabriel
Il faisait beau, c'était dimanche
Les cloches allaient bientôt sonner
Et tu allais te marier
Dans ta première robe blanche
L'automne était bien commencé
Les troupeaux étaient tous rentrés
Et parties toutes les sarcelles
Et le soir au son du violon
Les filles et surtout les garçons
T'auraient dit que tu étais belle
Évangéline
Mais les Anglais sont arrivés
Dans l'église ils ont enfermé
Tous les hommes de ton village
Et les femmes ont dû passer
Avec les enfants qui pleuraient
Toute la nuit sur le rivage
Au matin ils ont embarqué
Gabriel sur un grand voilier
Sans un adieu, sans un sourire
Et toute seule sur le quai
Tu as essayé de prier
Mais tu n'avais plus rien à dire
Évangéline
Alors pendant plus de vingt ans
Tu as recherché ton amant
À travers toute l'Amérique
Dans les plaines et les vallons
Chaque vent murmurait son nom
Comme la plus jolie musique
Même si ton cœur était mort
Ton amour grandissait plus fort
Dans le souvenir et l'absence
Il était toutes tes pensées
Et chaque jour il fleurissait
Dans le grand jardin du silence
Évangéline
Tu vécus dans le seul désir
De soulager et de guérir
Ceux qui souffraient plus que toi-même
Tu appris qu'au bout des chagrins
On trouve toujours un chemin
Qui mène à celui qui nous aime
Ainsi un dimanche matin
Tu entendis dans le lointain
Les carillons de ton village
Et soudain alors tu compris
Que tes épreuves étaient finies
Ainsi que le très long voyage
Évangéline
Devant toi était étendu
Sur un grabat un inconnu
Un vieillard mourant de faiblesse
Dans la lumière du matin
Son visage sembla soudain
Prendre les traits de sa jeunesse
Gabriel mourut dans tes bras
Sur sa bouche tu déposas
Un baiser long comme ta vie
Il faut avoir beaucoup aimé
Pour pouvoir encore trouver
La force de dire merci
Évangéline
Il existe encore aujourd'hui
Des gens qui vivent dans ton pays
Et qui de ton nom se souviennent
Car l'océan parle de toi
Les vents du sud portent ta voix
De la forêt jusqu'à la plaine
Ton nom c'est plus que l'Acadie
Plus que l'espoir d'une patrie
Ton nom dépasse les frontières
Ton nom c'est le nom de tous ceux
Qui malgré qu'ils soient malheureux
Croient en l'amour et qui espèrent
Re: mon coup de coeur du jour
c'est beau... bien dit.... Je ne connaissais pas... en plus ça m'a fait pleurer...
Un peu beaucoup d'émotion pour dire que la vie est longue et le temps qui passe on le sait, l'amour ne s'oublie pas
Un peu beaucoup d'émotion pour dire que la vie est longue et le temps qui passe on le sait, l'amour ne s'oublie pas
Re: mon coup de coeur du jour
merci à " ma planète " pour ce bel hommage à Thomas Kinkade
http://ma-planete.com/blog/view/id_64467/title_L'IMAGE%20FASCINANTE%20ET%20MAGNIFIQUE%20DU%20JOUR%20AVEC%20UNE%20VIDEO/
http://ma-planete.com/blog/view/id_64467/title_L'IMAGE%20FASCINANTE%20ET%20MAGNIFIQUE%20DU%20JOUR%20AVEC%20UNE%20VIDEO/
Re: mon coup de coeur du jour
Le chemin creux
Nos vieux chemins creux, bordés de vertes fougères
De buissons d’aubépines et semés de cailloux
S’en vont à l’aventure dans l’étrange lumière
Que fait dans les branches le soleil du mois d’aout.
Le bruissement des abeilles et le chant des oiseaux
S’agitent près de la source aux clapotis discrets
Qui s’écoulent sur les pierres et entre les roseaux
Ou l’on s’amuse à faire des bateaux de papiers.
Les amoureux encore y écartait les branches
Viennent malgré les épines cueillir les derniers fruits
Qu’ils se glissent dans la bouche entre leurs dents blanches
Pour ne pas ce dimanche, souiller leurs beaux habits.
La vieille roue de bois, qui grinçait en tournant
Dans un bouillonnement puissant d’écume blanche
Ne chante plus jamais, pour la joie des enfants
Elle git maintenant ensevelie sous les branches.
On entend l’angélus à travers la futaie
Il nous faut bientôt regagner notre maison
Sans oublier de prendre notre joli bouquet
Et d’effacer les traces de baisers sur nos fronts.
Auteur : Jacques...
Nos vieux chemins creux, bordés de vertes fougères
De buissons d’aubépines et semés de cailloux
S’en vont à l’aventure dans l’étrange lumière
Que fait dans les branches le soleil du mois d’aout.
Le bruissement des abeilles et le chant des oiseaux
S’agitent près de la source aux clapotis discrets
Qui s’écoulent sur les pierres et entre les roseaux
Ou l’on s’amuse à faire des bateaux de papiers.
Les amoureux encore y écartait les branches
Viennent malgré les épines cueillir les derniers fruits
Qu’ils se glissent dans la bouche entre leurs dents blanches
Pour ne pas ce dimanche, souiller leurs beaux habits.
La vieille roue de bois, qui grinçait en tournant
Dans un bouillonnement puissant d’écume blanche
Ne chante plus jamais, pour la joie des enfants
Elle git maintenant ensevelie sous les branches.
On entend l’angélus à travers la futaie
Il nous faut bientôt regagner notre maison
Sans oublier de prendre notre joli bouquet
Et d’effacer les traces de baisers sur nos fronts.
Auteur : Jacques...
Re: mon coup de coeur du jour
très beau ta promenade par les chemins creux ça donne des ailes aux amours de tout poils
Re: mon coup de coeur du jour
merci dilan pour tes trouvailles
francis- Moderateurs
- Nombre de messages : 6909
Age : 75
Localisation : dans mon village
Date d'inscription : 05/10/2006
Re: mon coup de coeur du jour
de rien mon bon francis .
mon coup de coeur pour ce jour ... à une époque ou il faut à tous prix se faire remarquer , provoquer etc etc ...
______Le grillon______
Un pauvre petit grillon
Caché dans l'herbe fleurie
Regardait un papillon
Voltigeant dans la prairie.
L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ;
L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ;
Jeune, beau, petit maître, il court de fleurs en fleurs,
Prenant et quittant les plus belles.
Ah! disait le grillon, que son sort et le mien
Sont différents ! Dame nature
Pour lui fit tout, et pour moi rien.
je n'ai point de talent, encore moins de figure.
Nul ne prend garde à moi, l'on m'ignore ici-bas :
Autant vaudrait n'exister pas.
Comme il parlait, dans la prairie
Arrive une troupe d'enfants :
Aussitôt les voilà courants
Après ce papillon dont ils ont tous envie.
Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l'attraper ;
L'insecte vainement cherche à leur échapper,
Il devient bientôt leur conquête.
L'un le saisit par l'aile, un autre par le corps ;
Un troisième survient, et le prend par la tête :
Il ne fallait pas tant d'efforts
Pour déchirer la pauvre bête.
Oh! oh! dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux, vivons caché.
_____Jean-Pierre Claris de FLORIAN _____ (1755-1794
mon coup de coeur pour ce jour ... à une époque ou il faut à tous prix se faire remarquer , provoquer etc etc ...
______Le grillon______
Un pauvre petit grillon
Caché dans l'herbe fleurie
Regardait un papillon
Voltigeant dans la prairie.
L'insecte ailé brillait des plus vives couleurs ;
L'azur, la pourpre et l'or éclataient sur ses ailes ;
Jeune, beau, petit maître, il court de fleurs en fleurs,
Prenant et quittant les plus belles.
Ah! disait le grillon, que son sort et le mien
Sont différents ! Dame nature
Pour lui fit tout, et pour moi rien.
je n'ai point de talent, encore moins de figure.
Nul ne prend garde à moi, l'on m'ignore ici-bas :
Autant vaudrait n'exister pas.
Comme il parlait, dans la prairie
Arrive une troupe d'enfants :
Aussitôt les voilà courants
Après ce papillon dont ils ont tous envie.
Chapeaux, mouchoirs, bonnets, servent à l'attraper ;
L'insecte vainement cherche à leur échapper,
Il devient bientôt leur conquête.
L'un le saisit par l'aile, un autre par le corps ;
Un troisième survient, et le prend par la tête :
Il ne fallait pas tant d'efforts
Pour déchirer la pauvre bête.
Oh! oh! dit le grillon, je ne suis plus fâché ;
Il en coûte trop cher pour briller dans le monde.
Combien je vais aimer ma retraite profonde !
Pour vivre heureux, vivons caché.
_____Jean-Pierre Claris de FLORIAN _____ (1755-1794
Re: mon coup de coeur du jour
Ha oui pauvre papillon... à trop être aimé il finit en pièces détachées...
Re: mon coup de coeur du jour
Mon vieux pataud
de Berthe Sylva .
Rouillé perclus courbé sur son bâton de chêne
Quand Butaud l´braconnier dut r´noncer à l´affût
Bien qu´on ne l´aimât guère vu son âge et sa gène
Au bureau d´Bienfaisance tout d´même on l´secourut
Au cabaret jamais on ne le voyait boire
Il passait fier avec son chien causant quéqu´fois
Pour dire que l´assistance étant obligatoire
C´est sans honte qu´il touchait son s´cours au bout d´chaque mois
Puis il sifflait son chien allons mon vieux Pataud
Et tous deux s´en allaient le vieux parlant tout haut
Mon vieux Pataud toi qu´est qu´une bête
T´es bien meilleur que certaines gens
T´as pas deux sous d´malice en tête
Quand tu veux mordre on voit tes dents
Tandis qu´les hommes bêtes à deux pattes
Sous des sourires cachant leurs crocs
A l´instant même où ça vous flatte
Ça vous mang´rait cœur et boyaux
Personne nous deux Pataud n´a pu nous humilier
Moi j´n´ai jamais eu d´maître et toi t´as pas d´collier
Un jour comme il sortait du bureau d´Bienfaisance
Il salua m´sieur l´maire qui dit bonjour Butaud
Tiens c´est à toi c´chien là oui dit l´vieux sans méfiance
Un´ brav´ bête presqu´aussi vieille qu´moi n´est ce pas Pataud
J´comprends répondit l´maire c´est un ancien complice
On s´aime pardi seul´ment Butaud moi j´te préviens
Entre tes s´scours et ton cabot faut qu´tu choisisses
L´argent des indigents n´est pas fait pour les chiens
Et comme le vieux n´voulait en faire qu´à sa tête
On résolut d´comprendre mieux qu´lui ses intérêts
Un soir donc lâchement on tira sur la bête
Qui toute sanglante vint s´étendre auprès des ch´nets
Alors le vieux Butaud saisit sa cartouchière
Il arma son fusil en grondant assassins
Mais Pataud fit entendre une plainte légère
Et le vieux en pleurant se pencha sur son chien
Et comme la bête semblait lui dire achève-moi
Le bonhomme à genoux fit un signe de croix
Mon vieux Pataud nous sommes trop bêtes
Pour comprendr´ quéqu´chose à la loi
Finissons en la charge est prête
Un coup pour toi un coup pour moi
Pataud on va partir ensemble
Au pays d´où qu´personn´ ne r´vient
Mon Dieu mon Dieu tout d´même j´en tremble
Pardonn´ moi Pataud tiens toi bien
Et c´est comme ça qu´l´on vit doucement dans les cieux
Monter l´âme d´un chien avec l´âme d´un gueux
de Berthe Sylva .
Rouillé perclus courbé sur son bâton de chêne
Quand Butaud l´braconnier dut r´noncer à l´affût
Bien qu´on ne l´aimât guère vu son âge et sa gène
Au bureau d´Bienfaisance tout d´même on l´secourut
Au cabaret jamais on ne le voyait boire
Il passait fier avec son chien causant quéqu´fois
Pour dire que l´assistance étant obligatoire
C´est sans honte qu´il touchait son s´cours au bout d´chaque mois
Puis il sifflait son chien allons mon vieux Pataud
Et tous deux s´en allaient le vieux parlant tout haut
Mon vieux Pataud toi qu´est qu´une bête
T´es bien meilleur que certaines gens
T´as pas deux sous d´malice en tête
Quand tu veux mordre on voit tes dents
Tandis qu´les hommes bêtes à deux pattes
Sous des sourires cachant leurs crocs
A l´instant même où ça vous flatte
Ça vous mang´rait cœur et boyaux
Personne nous deux Pataud n´a pu nous humilier
Moi j´n´ai jamais eu d´maître et toi t´as pas d´collier
Un jour comme il sortait du bureau d´Bienfaisance
Il salua m´sieur l´maire qui dit bonjour Butaud
Tiens c´est à toi c´chien là oui dit l´vieux sans méfiance
Un´ brav´ bête presqu´aussi vieille qu´moi n´est ce pas Pataud
J´comprends répondit l´maire c´est un ancien complice
On s´aime pardi seul´ment Butaud moi j´te préviens
Entre tes s´scours et ton cabot faut qu´tu choisisses
L´argent des indigents n´est pas fait pour les chiens
Et comme le vieux n´voulait en faire qu´à sa tête
On résolut d´comprendre mieux qu´lui ses intérêts
Un soir donc lâchement on tira sur la bête
Qui toute sanglante vint s´étendre auprès des ch´nets
Alors le vieux Butaud saisit sa cartouchière
Il arma son fusil en grondant assassins
Mais Pataud fit entendre une plainte légère
Et le vieux en pleurant se pencha sur son chien
Et comme la bête semblait lui dire achève-moi
Le bonhomme à genoux fit un signe de croix
Mon vieux Pataud nous sommes trop bêtes
Pour comprendr´ quéqu´chose à la loi
Finissons en la charge est prête
Un coup pour toi un coup pour moi
Pataud on va partir ensemble
Au pays d´où qu´personn´ ne r´vient
Mon Dieu mon Dieu tout d´même j´en tremble
Pardonn´ moi Pataud tiens toi bien
Et c´est comme ça qu´l´on vit doucement dans les cieux
Monter l´âme d´un chien avec l´âme d´un gueux
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