Les Mois De L'Année (Acrostiche)
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Les Mois De L'Année (Acrostiche)
LES MOIS DE L'ANNÉE
(acrostiche)
Je regarde le froid en ce matin d'hiver.
Aucun bruit, rien, tout dort sous le tapis de neige,
Nul habitant dehors n'ose braver l'enfer,
Voici que les flocons recouvrent tous les pièges.
Il n'y a que le ciel dans son immensité,
Et la blanche froideur toute la nuit tombée.
Rien d'autre à contempler que le manteau glacé.
Frileusement j'écoute la brise plaignante
Et je rajoute au feu quelques morceaux de bois
Variant son bourdon le feu crépite et chante
Réveillant aussitôt ma soupe aux petit-pois
Il me faudrait encore quelques bûches rentrer
Et penser à couvrir les stères bien rangées
Rien n'apaise le froid si meurt la cheminée.
Maintenant le printemps qui tarde tant à naître
Asphyxie nos journées de brouillards vaporeux
Rien ne semble prévoir que pourrait apparaître
Sur le coup de midi le soleil chaleureux
Alors que la Nature lentement s'éveille
Versant les fines larmes des nuages gris
Ruminants des étables sortis du sommeil
Ivres de liberté vont au prés sous la pluie
La saison de douceur nous offre ses couleurs
Mellées elles naissent, en palette éphémère
Aux prés elles paraissent tapisser la terre
Il est temps à nos fleurs, d'apaiser notre humeur.
Jardins, vergers, enclos, parcs et prés jubilent
Une exagération de fragrances aromales
Imprègnent l'air ambiant d'un doux fumet subtil
Nuances de l'été aux fêtes bacchanales
Jaillissent des fourrés marcassins et doux faons
Utilisant les bois des épaisses forêts
Ils gambadent heureux aux lisières des champs
Les logements sont vides silence et vacuité
Les citadins joyeux partis pour un moment
En un long serpentin sur les routes bondées
Tohu-bohu d'enfer aux gaz d'échappement
Avec Dame Nature laissons aller la joie
Oublions nos soucis il est temps de bronzer
Un mois par an le ciel ses rayons nous envoie
Tous à nos bikinis et maillots dénudés
Saison après saison l'an passe doucement
Et nous voilà déjà au premier mois d'automne
Premier mois de l'école la classe nous attend
Tremble la feuille au vent dans l'arbe qui frissonne
En retirant la buée des carreaux au dedans
Mon regard attiré au verger où les pommes
Brillent sur les pommiers pleins de fruits abondants
Reinette à chaire fine les tartes seront bonnes
Et les petits goûter chaque jour en rentrant
Octobre est pâle et pur avant les premiers froids.
Chaque plante s'adonne à son flétrissement
Tout va bientôt dormir, la nature aux abois
Offre à la fin d'été un dernier rougeoiment.
Bientôt le loriot quittera son chez-soi
Recherchant comme d'autres par déplacement
Echapant d'un éxode à l'hiver qu'il perçoit
Novembre au vent de pluie tes feuilles dernières
Ont beau vouloir tenter de rester accrochées
Voilà qu'en un seul souffle Éole vocifère
Effeuillant les ramures des arbres dénudés.
Mièvrement assis avant le mois d'hiver
Brave mois où les tombes fleuries de pensées
Raniment au souvenir des visions mortifères
Et rapproche les âmes aux tous Saints rassemblés
Décembrale lumière en doux brouillard de fête
Émerveillant toujours pour la joie des enfants
Ce dernier de nos mois qu'en Noël on apprête
En habit de guirlande aux sapins triomphants
Me donne un sentiment de bon partage honnête
Bien heureux Père Noël aux êtres écrivants
Rapporte dans ton sac le cadeau qu'ils souhaitent
Et laisse les prier leur Jésus triomphant
(acrostiche)
Je regarde le froid en ce matin d'hiver.
Aucun bruit, rien, tout dort sous le tapis de neige,
Nul habitant dehors n'ose braver l'enfer,
Voici que les flocons recouvrent tous les pièges.
Il n'y a que le ciel dans son immensité,
Et la blanche froideur toute la nuit tombée.
Rien d'autre à contempler que le manteau glacé.
Frileusement j'écoute la brise plaignante
Et je rajoute au feu quelques morceaux de bois
Variant son bourdon le feu crépite et chante
Réveillant aussitôt ma soupe aux petit-pois
Il me faudrait encore quelques bûches rentrer
Et penser à couvrir les stères bien rangées
Rien n'apaise le froid si meurt la cheminée.
Maintenant le printemps qui tarde tant à naître
Asphyxie nos journées de brouillards vaporeux
Rien ne semble prévoir que pourrait apparaître
Sur le coup de midi le soleil chaleureux
Alors que la Nature lentement s'éveille
Versant les fines larmes des nuages gris
Ruminants des étables sortis du sommeil
Ivres de liberté vont au prés sous la pluie
La saison de douceur nous offre ses couleurs
Mellées elles naissent, en palette éphémère
Aux prés elles paraissent tapisser la terre
Il est temps à nos fleurs, d'apaiser notre humeur.
Jardins, vergers, enclos, parcs et prés jubilent
Une exagération de fragrances aromales
Imprègnent l'air ambiant d'un doux fumet subtil
Nuances de l'été aux fêtes bacchanales
Jaillissent des fourrés marcassins et doux faons
Utilisant les bois des épaisses forêts
Ils gambadent heureux aux lisières des champs
Les logements sont vides silence et vacuité
Les citadins joyeux partis pour un moment
En un long serpentin sur les routes bondées
Tohu-bohu d'enfer aux gaz d'échappement
Avec Dame Nature laissons aller la joie
Oublions nos soucis il est temps de bronzer
Un mois par an le ciel ses rayons nous envoie
Tous à nos bikinis et maillots dénudés
Saison après saison l'an passe doucement
Et nous voilà déjà au premier mois d'automne
Premier mois de l'école la classe nous attend
Tremble la feuille au vent dans l'arbe qui frissonne
En retirant la buée des carreaux au dedans
Mon regard attiré au verger où les pommes
Brillent sur les pommiers pleins de fruits abondants
Reinette à chaire fine les tartes seront bonnes
Et les petits goûter chaque jour en rentrant
Octobre est pâle et pur avant les premiers froids.
Chaque plante s'adonne à son flétrissement
Tout va bientôt dormir, la nature aux abois
Offre à la fin d'été un dernier rougeoiment.
Bientôt le loriot quittera son chez-soi
Recherchant comme d'autres par déplacement
Echapant d'un éxode à l'hiver qu'il perçoit
Novembre au vent de pluie tes feuilles dernières
Ont beau vouloir tenter de rester accrochées
Voilà qu'en un seul souffle Éole vocifère
Effeuillant les ramures des arbres dénudés.
Mièvrement assis avant le mois d'hiver
Brave mois où les tombes fleuries de pensées
Raniment au souvenir des visions mortifères
Et rapproche les âmes aux tous Saints rassemblés
Décembrale lumière en doux brouillard de fête
Émerveillant toujours pour la joie des enfants
Ce dernier de nos mois qu'en Noël on apprête
En habit de guirlande aux sapins triomphants
Me donne un sentiment de bon partage honnête
Bien heureux Père Noël aux êtres écrivants
Rapporte dans ton sac le cadeau qu'ils souhaitent
Et laisse les prier leur Jésus triomphant
Re: Les Mois De L'Année (Acrostiche)
Bonjour Sandy...
Joli acrostiche annuel que voilà... j'aime beaucoup... Toujours un plaisir à te lire... comme je lis en silence l'atelier poétique...
Je ne sais pas pourquoi, depuis que je prends ""des cours "" de graphisme ça fait un an, je n'ai plus l'inspiration rimailleuse, quelques belles images me passent par la tête en lisant, comme ici, mais ne restent que des étincelles qui ne se posent pas...
Merci de ton passage chez nous...
Joli acrostiche annuel que voilà... j'aime beaucoup... Toujours un plaisir à te lire... comme je lis en silence l'atelier poétique...
Je ne sais pas pourquoi, depuis que je prends ""des cours "" de graphisme ça fait un an, je n'ai plus l'inspiration rimailleuse, quelques belles images me passent par la tête en lisant, comme ici, mais ne restent que des étincelles qui ne se posent pas...
Merci de ton passage chez nous...
Re: Les Mois De L'Année (Acrostiche)
Yolo, quel beau travail que ce poème, félicitations!
Je le trouve très joli;et très à propos.
Bonne journée
Je le trouve très joli;et très à propos.
Bonne journée
Anne W- Nombre de messages : 988
Localisation : Dans ma maison devant le pc
Date d'inscription : 03/01/2014
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