ah ces fêtes de fin ....

d'année .

La fête nationale des remplaçants


"L'entre-deux", c'est la fête nationale des remplaçants... Un concours géant de chaises musicales ! Entre deux dindes, deux bouchons de champagne, deux lancers de cotillons, on met de nouveaux personnages dans d'anciens emplacements, et hop, on passe une semaine avec le cerveau sans domicile fixe ! Mais, surtout, on se retrouve à passer plus de 24 heures avec des gens qu'on a habituellement au téléphone : LA FAMILLE...


Et cette soudaine immersion dans son milieu d'origine peut parfois occasionner certains troubles. On en a tous envie, de redevenir l'enfant de nos parents, pour quelques jours, quand nos vies d'adultes se montrent stressantes et venimeuses. Mais on oublie souvent qu'en plus du petit câlin réconfortant, il faudra composer avec tout le "reste", à commencer par cette manie de vouloir nous gaver comme une oie, en toute bonne foi. Une maman, ça trouve toujours qu'on a l'air pâle, qu'on ne dort probablement pas assez, ça humecte son index pour repositionner notre mèche rebelle, ça parle fort au téléphone avec l'oncle René, celui qui n'a pas pu venir et ça nous tend le combiné en disant : "Vas y, raconte lui un peu ta vie à Paris"...


Une maman, ça râle parce qu'il fait trop froid dehors, trop chaud dedans, que la dinde ne sera jamais cuite à temps, qu'elle veut du pain complet tranché, et puis qu'elle est choquée parce qu'elle vient d'apprendre que la fille des Martin va divorcer... Alors il faut appeler les Martin, et elle nous passe le combiné en disant : "Raconte-leur ta vie à Paris, pour leur changer les idées..." Pour une maman, tout finit généralement par être de la faute du père : le froid, le chaud, René, la dinde, les Martin, et le pain ni tranché ni complet... La bienséance veut que généralement le père accepte docilement ce chapelet de reproches sans broncher, sous peine de provoquer le dégoupillage d'autres dossiers plus périlleux !

Ha non les pères... surtout et sur rien, ne vous laissez pas faire .... nan mé hoooooooo

oh oui, et il y a aussi la famille inverse, ou le père parle toujours trop fort, a toujours trop raison, et qui remet en place d'un doigt humide la mèche du bouchon de champagne; accuse toujours le plain complet, la mère, la dinde ou les enfants d'être responsables du divorce du sapin de Noël, ou de la Martine un peu trop cuite!


ah la famille, on a "haime" si fort

une grande majorité " de père s'écrase" pour la paix du couple !