Une chanson!

:scratch: :scratch: :scratch:

Qui pourrait me dire de qui est cette chanson? et si je peux trouver la partition

Je la connais depuis des années!

Je fais confiance à Nandy pour basculer le post s'il n'est pas à la bonne place...

Par avance merci!!!!!!!!!!!!!

:ola:

C'est un auteur-compositeur des Côtes d' Armor ( François Budet ) qui a écrit les paroles et musique de cette chanson qui parle de lassitude de la civilisation et qui n'aspire qu'à ... foutre le camp comme le dit le refrain......
Pour lapartition tu devrais prendre contact avec lui :

http://perso.orange.fr/francois.budet/contact.htm

:boire: :boire: :boire:

Merci Yo! j'irai sur le site demain!

Merci Nandy!

:sorciere: :boire: :sorciere: :boire: :sorciere: :sorciere: :boire:

François Budet...

A 6 ans, il joue du pipo et de l’harmonica à la cime des arbres tout en surveillant les vaches de la ferme familiale. A 12 ans, il est soprano dans la chorale du collège. A 18 ans, il chante dans un groupe du genre « Les Frères Jacques », puis dans un quatuor vocal.

Il a 22 ans quand il touche pour la première fois une guitare (ça s’entend !). Puis il va, durant 8 mois, faire un tour en Algérie en même temps que Eddy Michel dont il assure, la sécurité, le temps d’un concert sous l’uniforme de la Police Militaire.

En 1965 on peut le voir en solo sur scène où il interprète ses premières chansons. Alors qu’il est O.S. chez Kodak à Vincennes où il fabrique de la pellicule photo au kilomètre, il trouve le temps de composer « Loguivy de la mer ».



Il se retrouve en 1967, animateur culturel. C’est là qu’il rencontre Yves Simon, Henri Dès, Glenmor et plein d’autres…Et il chante toujours en amateur. Il est tour a tour accompagnateur de voyage, animateur de ciné-club; projectionniste et balayeur de « mille club ».

En 1968 il enregistre un premier 45 tours et en 1973, un 30 cm avec Léon Guillou.

En 1976, après avoir été viré de son boulot d’agent d’aménagement rural dans le Mené (région des Côtes d’Armor), il décide de n’avoir qu’un seul métier, auteur compositeur interprète.

Il entreprend alors de former un groupe. Certains musiciens, alors lycéens, jouent encore avec lui.

Il sort un album de temps en temps, 11 au total.

Après être parti de Plaine-Haute, où il est né, et avoir vécu à St-Brieuc, Paris, Rennes, St-Glen (22) et Plaintel,(22), il s’en revient au village natal en 1981. C’est son port d’attache où il aime se ressourcer au retour de ses tournées qui l’emmènent partout en France mais aussi aux USA, au Québec, en Suisse, en Italie, en Belgique, en Allemagne, dans les pub de Cornouaille Britannique ou d’Irlande. Mais pas à Monaco !

Dans un pub des Iles d’Aran (Irlande), un soir ,il rencontre Corto Maltese avec qui il embarque le lendemain pour l’Île de Santorin en mer Egée.
Orpailleur dans le Yukon, il croise Jack London qui l’achemine avec ses chiens (dont Croc Blanc) et son traîneau, au bord du Lac St-Jean au Québec chez son copain Michel Lambert, connu à la Sorbonne. A Chicoutimi, dans le restaurant de Michel, il fait la connaissance de Georges Dor, chanteur québécois, qui lui confie sa célèbre chanson « A la Manic ». Depuis, François la chante toujours. Il en rapporte également la fameuse recette de « gigue de caribou en croûte » dont il régale régulièrement ses potes.

Il a ses secrets. Il ne vous dira rien de Svoboda, la fille du car ferry, cette exilée polonaise qui vint à sa rencontre un soir d’hiver, dans les années 80, sur les quais de Roscoff.. Vous n’en saurez pas plus du manoir des Combrailles et de sa belle hôtesse qui l’avait hébergé trois jours et trois nuitées en février dernier qu’il avait tant neigé.

Vous auriez pu le rencontrer dans le Tassili, entre Djanet et Issendilen ,en compagnie de ses amis touareg ou encore à Palmyre, Alep ou Apamia, en Syrie, cheminant sur les dalles de marbre où jadis Cléopâtre, Tamerlan et bien d’autres y posèrent leurs sandales.
Et puis peut-être un jour vous le verrez sur un cheval mongol, l’urga dans l’étrier, au bord du lac Baïkal.

Vous le verrez sans doute, au retour d’une errance, venir poser son sac chez son pote Sullivan, celui qui tient bistrot dans un port quelque part sur la côte nord.

Vous le verrez sûrement avec son alezan chevauchant en silence sur les rives ombragées dans les Chaos du Gouët. C’est tout près de chez lui.
Et demain sur la route, il s’en ira chanter.