ET POURTANT… !
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ET POURTANT… !
ET POURTANT… !
A : Féludorée
…Elle ne fait que marcher
Revenir sur ses pas légers
Aérienne Nymphe des bois
Elle est en quête de son passé
D’un simple signe à la dérobée
Pour retrouver l’axe de sa mémoire
Et pourtant… !
Aucune trace de ce long passé
Et aucun objet ne peut se souvenir… !
Elle s’éloigne entre les arbres touffus
Lit sur les troncs craquelés
Quelques lignes éparses et imagées
Les troncs ressemblent à des visages ridés
Ou des mains qui regorgent d’oubli
Sous l’amas des sels des années
Et qui étouffent la marche des veines… !
D’un endroit à un autre
D’un tronc à un autre
Elle ne fait que circuler
Vibrer sous l’afflux des gestes désordonnés
Derrière les larmes accumulées
Et pourtant elle ne se lasse jamais
Elle foule les herbes alanguies
Elle escalade la montagne fréquentée
Et sur la falaise où elle reste debout
Implore l’immensité du ciel
Elle ressemble à une statue détachée
Une idole des temps perdus
Qui se dégage du fond de l’azur
Longtemps elle se perd dans l’infini
Embrasse de ses yeux le grand espace
Suit à la dérive les méandres du fleuve
Et les escortes des oiseaux d’altitude
Elle descend de son socle éphémère
Reprend une autre trajectoire
De son lointain passé nul appel
Et de son présent nul appui… !
Et pourtant elle tient toujours
Que la bouteille lancée dans le temps
Ou le cerf-volant égaré de ses souvenirs
Lui rende un coin de son paradis… !
A ses prières se mêlent les larmes
A ses cris viennent se jeter les échos
De la main frileuse de l’hiver
Le retour du printemps semble l’éveiller
Et enlacer l’arbre de ses origines
Du bout du tunnel de la mémoire
Une lueur fugitive apparaît
Des noms s’enchaînent aux noms
Les lieux sortent de l’ombre
Et comme tout objet a une force
Les fils de l’écheveau se démêlent
Quelque part dans une demeure
Entre le ciel bleu de l’été
Et ayant pour cadre un fleuve
Une voix vient de l’appeler… !
Toi qui ne fais que passer
Suis la voix libre de ton cœur
Ton cœur est le centre de la lumière
Ton corps est plein de vie : Il est la vie
Il est le sein de toutes les éclosions
Ton passé est dans tes mains
Lis les lignes de tes derniers passages… !
Réveille-toi fille des rêves
Le jour pointe de nouveau sur le monde
Ses rayons viennent visiter ton univers
Ouvre la croisée pour étouffer tes peurs
Et retrouver la légèreté de tes pas
Sur les allées fleuries du convoi de la… vie
© * kacem loubay *
Vendredi 1 avril 2005
Khénifra / Maroc
loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive[i][center]
A : Féludorée
…Elle ne fait que marcher
Revenir sur ses pas légers
Aérienne Nymphe des bois
Elle est en quête de son passé
D’un simple signe à la dérobée
Pour retrouver l’axe de sa mémoire
Et pourtant… !
Aucune trace de ce long passé
Et aucun objet ne peut se souvenir… !
Elle s’éloigne entre les arbres touffus
Lit sur les troncs craquelés
Quelques lignes éparses et imagées
Les troncs ressemblent à des visages ridés
Ou des mains qui regorgent d’oubli
Sous l’amas des sels des années
Et qui étouffent la marche des veines… !
D’un endroit à un autre
D’un tronc à un autre
Elle ne fait que circuler
Vibrer sous l’afflux des gestes désordonnés
Derrière les larmes accumulées
Et pourtant elle ne se lasse jamais
Elle foule les herbes alanguies
Elle escalade la montagne fréquentée
Et sur la falaise où elle reste debout
Implore l’immensité du ciel
Elle ressemble à une statue détachée
Une idole des temps perdus
Qui se dégage du fond de l’azur
Longtemps elle se perd dans l’infini
Embrasse de ses yeux le grand espace
Suit à la dérive les méandres du fleuve
Et les escortes des oiseaux d’altitude
Elle descend de son socle éphémère
Reprend une autre trajectoire
De son lointain passé nul appel
Et de son présent nul appui… !
Et pourtant elle tient toujours
Que la bouteille lancée dans le temps
Ou le cerf-volant égaré de ses souvenirs
Lui rende un coin de son paradis… !
A ses prières se mêlent les larmes
A ses cris viennent se jeter les échos
De la main frileuse de l’hiver
Le retour du printemps semble l’éveiller
Et enlacer l’arbre de ses origines
Du bout du tunnel de la mémoire
Une lueur fugitive apparaît
Des noms s’enchaînent aux noms
Les lieux sortent de l’ombre
Et comme tout objet a une force
Les fils de l’écheveau se démêlent
Quelque part dans une demeure
Entre le ciel bleu de l’été
Et ayant pour cadre un fleuve
Une voix vient de l’appeler… !
Toi qui ne fais que passer
Suis la voix libre de ton cœur
Ton cœur est le centre de la lumière
Ton corps est plein de vie : Il est la vie
Il est le sein de toutes les éclosions
Ton passé est dans tes mains
Lis les lignes de tes derniers passages… !
Réveille-toi fille des rêves
Le jour pointe de nouveau sur le monde
Ses rayons viennent visiter ton univers
Ouvre la croisée pour étouffer tes peurs
Et retrouver la légèreté de tes pas
Sur les allées fleuries du convoi de la… vie
© * kacem loubay *
Vendredi 1 avril 2005
Khénifra / Maroc
loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive[i][center]
Re: ET POURTANT… !
Et pourtant.......j'aime beaucoup ce convoi de la vie.
:fleur:
:fleur:
frisonne- Nombre de messages : 5481
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 16/02/2007
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