Hommage,
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Alain
poemichou
6 participants
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Hommage,
A ceux qui souffrent, que la médecine impuissante encore au jour d'aujourd'hui n'arrive pas à calmer.
A tous ces gens qui ont souffert ou qui souffre encore et toujours,
pour ma part je la cotoie tous les jours ou presque, j'ai essayé de LA mettre en mot avec ce que je vois, ce qu'on me dit ou qu'on me dit pas.
La Douleur,
Douleurs lancinantes,
Sensations terrifiantes,
Douleurs en coup de poignard,
Qui plongent dans le noir.
Visages crispés,
Poing affreusement serrés,
Hurlements retenus,
D’humanité, il n’y a plus.
Douleurs brûlantes,
Ennemies omniprésentes,
Douleurs errantes,
Sensibilités dépersonnalisantes.
Prostrés au fond d’un lit,
Maudissant la vie,
Oubliant jusqu’à leurs âme et leur esprit,
Ils exècrent cette affreuse maladie.
Douleurs infinies,
Boire cette souffrance jusqu’à la lie,
Odieuse est cette impuissance,
A ne pouvoir soulager cette souffrance.
Ramenant l’être humain,
A un animal primitif et sous terrain,
La Douleur rabaisse l’Homme,
Le contraint à un pernicieux archaïsme.
A tous ces gens qui ont souffert ou qui souffre encore et toujours,
pour ma part je la cotoie tous les jours ou presque, j'ai essayé de LA mettre en mot avec ce que je vois, ce qu'on me dit ou qu'on me dit pas.
La Douleur,
Douleurs lancinantes,
Sensations terrifiantes,
Douleurs en coup de poignard,
Qui plongent dans le noir.
Visages crispés,
Poing affreusement serrés,
Hurlements retenus,
D’humanité, il n’y a plus.
Douleurs brûlantes,
Ennemies omniprésentes,
Douleurs errantes,
Sensibilités dépersonnalisantes.
Prostrés au fond d’un lit,
Maudissant la vie,
Oubliant jusqu’à leurs âme et leur esprit,
Ils exècrent cette affreuse maladie.
Douleurs infinies,
Boire cette souffrance jusqu’à la lie,
Odieuse est cette impuissance,
A ne pouvoir soulager cette souffrance.
Ramenant l’être humain,
A un animal primitif et sous terrain,
La Douleur rabaisse l’Homme,
Le contraint à un pernicieux archaïsme.
réveuse- Invité
Re: Hommage,
Réveuse
Merci de penser à ceux qui souffrent
A ceux que tu cotoies tous les jours..
A ceux que tu ne vois pas toujours
Ceux qui sont au bord du gouffre..
MERCI à toi..
beau poème!
:chut:
Merci de penser à ceux qui souffrent
A ceux que tu cotoies tous les jours..
A ceux que tu ne vois pas toujours
Ceux qui sont au bord du gouffre..
MERCI à toi..
beau poème!
:chut:
poemichou- Nombre de messages : 1799
Age : 84
Localisation : franche-comté
Date d'inscription : 05/08/2007
Re: Hommage,
Ma chère Chris,
Comme dab super poème, et c'est tellement vrai surtout lorsque tu souffre et que la médecine ne sait pas ce que tu as. Alors tu avale des calmants.
Merci beaucoup A+++ Alain.
Comme dab super poème, et c'est tellement vrai surtout lorsque tu souffre et que la médecine ne sait pas ce que tu as. Alors tu avale des calmants.
Merci beaucoup A+++ Alain.
Alain- Nombre de messages : 39
Age : 69
Localisation : Valenciennes
Date d'inscription : 23/08/2007
Re: Hommage,
pas facile quand on est là devant quelqu'un qui n'a plus rien d'humain avec sa douleur, que même avec des doses terribles d'antalgiques il souffre toujours.....
réveuse- Invité
Re: Hommage,
Bonsoir Rêveuse,
Je vous tire mon chapeau, et je vous fait révérence, ce poème me transporte 10 mois en arrière, vous avez du mérite et le mot est faible, je vous (les même personnages, car se sont des personnages exceptionnels) est côtoyée pendant 2 mois, toujours à l'écoute du malade, et de la famille, malgré que je suis un homme il me serait impossible de faire cet accompagnement elles ont un Coeur gros comme......
La fin de vie est très compliqué, mais des gens se battent pour simplifié cette fin de vie mais il ou elle sont peu, et c'est une goutte d'eau dans la mer, et la loi sera très compliqué si un jour on la vote. Chacun chez soi derrière sa porte fermé fait se qu'il veut de sa vie, mais voilà a partir du moment où le corps médicale et les créateurs de lois sont là se n'est plus dans l'anonymat et c'est gênant, alors que le malade réclame cette fin vie descente.
Je vous tire mon chapeau et j'ai dit se que j'avais sur le Coeur même se n'était pas le jour, ni l'heure, ni le lieu tanpis!
Homme de vie, ma vie en ----
Je vous tire mon chapeau, et je vous fait révérence, ce poème me transporte 10 mois en arrière, vous avez du mérite et le mot est faible, je vous (les même personnages, car se sont des personnages exceptionnels) est côtoyée pendant 2 mois, toujours à l'écoute du malade, et de la famille, malgré que je suis un homme il me serait impossible de faire cet accompagnement elles ont un Coeur gros comme......
La fin de vie est très compliqué, mais des gens se battent pour simplifié cette fin de vie mais il ou elle sont peu, et c'est une goutte d'eau dans la mer, et la loi sera très compliqué si un jour on la vote. Chacun chez soi derrière sa porte fermé fait se qu'il veut de sa vie, mais voilà a partir du moment où le corps médicale et les créateurs de lois sont là se n'est plus dans l'anonymat et c'est gênant, alors que le malade réclame cette fin vie descente.
Je vous tire mon chapeau et j'ai dit se que j'avais sur le Coeur même se n'était pas le jour, ni l'heure, ni le lieu tanpis!
Homme de vie, ma vie en ----
Re: Hommage,
les textes sont là aussi pour aider à parler!
il n'est pas question ni d'heure ou de jour ni de lieu.
ce sont des moments difficiles et malgré tout ce qui se dit je suis persuadée, intimement persuadée que l'humanité et l'amour de son prochain sont une part de la solution, faire une piqure de morphine c'est bien (quand le médecins ont le courage de la prescrire!) mais s'asseoir quelques minutes accorder un sourire, des paroles, une main sur une autre main, caresser une joue ça vaut tout autant que la piqure injectée!
serrrer dans ces bras un "accompagnant" qui tient on ne sait même plus comment ce n'est pas grand chose mais c'est tant...
la loi ne sera jamais votée car les hommes politiques français n'ont pas assez de couilles pour ça, et tant que les médecins auront peur de prescrire des morphiniques.... rien ne pourra avancer.On ne pourra juste donner que notre maigre contribution, notre presence et notre compassion et la Douleur sera quand même là....
il n'est pas question ni d'heure ou de jour ni de lieu.
ce sont des moments difficiles et malgré tout ce qui se dit je suis persuadée, intimement persuadée que l'humanité et l'amour de son prochain sont une part de la solution, faire une piqure de morphine c'est bien (quand le médecins ont le courage de la prescrire!) mais s'asseoir quelques minutes accorder un sourire, des paroles, une main sur une autre main, caresser une joue ça vaut tout autant que la piqure injectée!
serrrer dans ces bras un "accompagnant" qui tient on ne sait même plus comment ce n'est pas grand chose mais c'est tant...
la loi ne sera jamais votée car les hommes politiques français n'ont pas assez de couilles pour ça, et tant que les médecins auront peur de prescrire des morphiniques.... rien ne pourra avancer.On ne pourra juste donner que notre maigre contribution, notre presence et notre compassion et la Douleur sera quand même là....
réveuse- Invité
Re: Hommage,
J'avais vu un reportage à la télé dans lequel on expliquait que les malades "oubliaient" leur douleur par l'hypnose... hypnose thérapeuthique ou médicale bien entendu, pas le genre d'hypnose de cabaret...
Ca marchait quoique ce ne doit pas être d'un grand effet sur des malades en fin de vie...
Ca marchait quoique ce ne doit pas être d'un grand effet sur des malades en fin de vie...
Re: Hommage,
Rêveuse, cette strophe.....
Je l'ai tellement vécue ......certains mèdecins traitants ne connaissent pas le traitement de la douleur et font de drôles de coktail ! qui mènent à des over-doses et on se retrouve avec notre malade à l'hôpital.....dont le personnel devient impuissant devant cet état.....presque dément.
Et tu reviens chez toi avec lui.....car il refuse d'y rester.
Alors je consulte internet....je lis beaucoup, je suis tombée sur le livre de Queneau et Ostermann : "le mèdecin le malade et sa douleur" et j'ai vu que les médicaments prescrits étaient détonants et qu'il y avait d'autres moyens ( pompe à morphine par ex.)
J'ai vite compris, mais un peu tard pour lui, hélas, j'ai contacté M.Ostermann qui est à Bordeaux, et sa secrétaire m'a bien orientée vers le bon hôpital et le bon Dr Lakdja....
et les derniers 6mois furent pour lui moins dur.
Il faut soutenir cette lutte contre la douleur, le Dr Lakdja à Bordeaux fait des conférences, j'ai assisté à plusieurs et ils méritent qu'on les aide. Celles du Dr Salamagne de Villejuif et de Marie Hennezel m'ont marqué.
Les psy qui accompagnent font un bon travail aussi, le personnel est formé et trés compétent et compatissant.
POur accompagné des malades en fin de vie il faut être fort et nous avons besoin d'aide.
Merci à tous.
Rêveuse me permets-tu d'envoyer ton poême au "Groupe Aquitaine Douleur"que dirige le Dr Lakdja ?
merci
"Visages crispés,
Poing affreusement serrés,
Hurlements retenus,
D’humanité, il n’y a plus."
Poing affreusement serrés,
Hurlements retenus,
D’humanité, il n’y a plus."
Je l'ai tellement vécue ......certains mèdecins traitants ne connaissent pas le traitement de la douleur et font de drôles de coktail ! qui mènent à des over-doses et on se retrouve avec notre malade à l'hôpital.....dont le personnel devient impuissant devant cet état.....presque dément.
Et tu reviens chez toi avec lui.....car il refuse d'y rester.
Alors je consulte internet....je lis beaucoup, je suis tombée sur le livre de Queneau et Ostermann : "le mèdecin le malade et sa douleur" et j'ai vu que les médicaments prescrits étaient détonants et qu'il y avait d'autres moyens ( pompe à morphine par ex.)
J'ai vite compris, mais un peu tard pour lui, hélas, j'ai contacté M.Ostermann qui est à Bordeaux, et sa secrétaire m'a bien orientée vers le bon hôpital et le bon Dr Lakdja....
et les derniers 6mois furent pour lui moins dur.
Il faut soutenir cette lutte contre la douleur, le Dr Lakdja à Bordeaux fait des conférences, j'ai assisté à plusieurs et ils méritent qu'on les aide. Celles du Dr Salamagne de Villejuif et de Marie Hennezel m'ont marqué.
Les psy qui accompagnent font un bon travail aussi, le personnel est formé et trés compétent et compatissant.
POur accompagné des malades en fin de vie il faut être fort et nous avons besoin d'aide.
Merci à tous.
"Douleurs infinies,
Boire cette souffrance jusqu’à la lie,
Odieuse est cette impuissance,
A ne pouvoir soulager cette souffrance."
Boire cette souffrance jusqu’à la lie,
Odieuse est cette impuissance,
A ne pouvoir soulager cette souffrance."
Rêveuse me permets-tu d'envoyer ton poême au "Groupe Aquitaine Douleur"que dirige le Dr Lakdja ?
merci
yo- Nombre de messages : 6849
Age : 83
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 28/09/2006
Re: Hommage,
pas de soucis tu peux
dans mon coin aussi petite que je suis je lutte contre les douleurs je me forme, ce qui me permet de pouvoir "soumettre" des idées aux médecins! lol ! le monde à l'envers mais c'est comme ça qu'on avance et que la morphine ou autre traitements entrent dans les moeurs pour le bien etre des patients, de leurs accompagnants et de nous soignants!
dans mon coin aussi petite que je suis je lutte contre les douleurs je me forme, ce qui me permet de pouvoir "soumettre" des idées aux médecins! lol ! le monde à l'envers mais c'est comme ça qu'on avance et que la morphine ou autre traitements entrent dans les moeurs pour le bien etre des patients, de leurs accompagnants et de nous soignants!
réveuse- Invité
Re: Hommage,
Bonjour Reveuse
Un trés bel hommage rendu à ceux qui souffrent et à leur courage,beau poème
bisous
fabien
Un trés bel hommage rendu à ceux qui souffrent et à leur courage,beau poème
bisous
fabien
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