Esquisse,

Moi qui ne sait dessiner,
Sur un bout de papier,
Mon crayon glisse,
Pour tracer une vague esquisse.

Je chantonne,
Et je griffonne,
Des courbes et des traits,
Comme pour exorciser mon aimé.

Silhouette floue,
Impression de doux,
Sensation de bien être,
Ne pas la laisser disparaître.

Un cœur qui bat,
Qui me tend les bras,
Murmure inaudible,
Une esquisse, est-ce possible?

Des bras tendus,
Dessiner un peu plus,
Aimants et protecteurs,
Pour réchauffer mon cœur.

Des mains fortes et câlines,
Pour prendre ma main fine,
Pour caresser et donner,
Est-ce raisonnable d’espérer?

Une âme toute en tendresse,
Prête à recevoir avec liesse,
Mon amour géant et sensuel,
Lui est bien réel.

L’esquisse se précise,
Mon esprit se fourvoye et s’enlise,
J’ai discerné qui tu es,
Toi que mon cœur ne sait effacer.

Sais tu ce que je tiens,
Au creux de ma main?
Une gomme pour effacer,
Cette esquisse tant aimée.

L’esquisse doit devenir,
Un fantôme, un soupir,
Bruler ce papier,
Et la mine de mon crayon, la briser.

Aller courage… il faut souffler,
Les petites poussières, les éparpiller,
Une nouvelle feuille pour recommencer,
Une esquisse enfin belle et dorée.

Pour recommencer une nouvelle esquisse
Il va falloir" remettre la gomme "
Pour finir à temps!!

MDR...........

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