Lembro-me (Je me souviens)

Lembro-me

Lembro-me: desses olhos castanhos; cor da terra onde vivias.
Brilhavam como um espelho; onde eu gostava de me olhar,
Neles se podia ler como num livro; tuas tristezas e alegrias,
Assim ser feliz quando tu o eras senão, junto contigo chorar.

Lembro-me: desse rosto; moreno pelo latejar do sol endurecido,
Que com teus longos cabelos pretos, davam um jeito d’encantar;
Neles, lentamente roçava os dedos em movimentos sem sentido,
De vez em quando pousava um beijo; devagar… para não aleijar.

Lembro-me: desse teu olhar vazio e lágrimas que o rodeavam;
A expressão da tua cara tão linda outrora, tinha mudado de cor.
Tua voz, hoje irreconhecível e teus braços que me apertavam.

Lembro-me: muito bem dessa despedida que acabou num adeus,
De partir ao som de uivos de dor, entre gritos, promessas d’amor.
Lembro-me: como cobarde que sou te ter esquecido… oh meu Deus!

António Aboarante


Je me souviens
Je me souviens: de ces yeux marrons; couleur de la terre où tu vivais.
Brillaient comme un miroir; où j’aimais me regarder,
En eux on pouvait lire comme dans un livre; tes tristesses et tes joies,
Ainsi, être heureux quand tu l’étais sinon, avec toi pleurer.

Je me souviens: de ce visage brun par l’élancer du soleil durci,
Qui avec tes longs cheveux noirs, donnaient un côté enchanteur
En eux doucement je frôlais les doigts en mouvements sans aucun sens,
De temps en temps je posais un bise; doucement … pour ne pas blesser.

Je me souviens: de ce ton regard vide et les larmes qui l’entouraient;
L’expression de ton visage si beau autrefois, avait changé de couleur.
Ta voix aujourd’hui irreconecible et tes bras qui me serraient.

Je me souviens: très bien de cet au revoir qui a fini en un adieu,
De partir au son de tes cris (inhumains) de douleur, entre cris, promesses d’amour.
Je me souviens: comme un lâche que je suis de t’avoir oublié… oh mon Dieu!
Antonio Aboarante

Oui tout pareil pour moi. C'est joli et émouvant.

Et en plus le fait de se souvenir qu'on a oublié ... ça me ressemble !

Bravo et merci Nathan

oublie -t'on réellement ?

[color=magenta]oh trop beau ce regard Yo merci

une véritable photo d'arttttt ravissanteeee

puis-je la conserver Yo ?

très bonne journée à toutes et à toutes

bisous

Sala
[color:5554=magenta:5554]

Merci à toutes et tous pour votre lecture et vos commentaires.
Yo ton image est magnifique ; pour répondre à ton commentaire, dans les années 50, 60 et 70 beaucoup de personnes immigraient laissant famille, fiancé ou femme et enfants souvent et la France était le bout du monde (si loin) les moyens de communication n’étaient pas du tout ceux d’aujourd’hui.
Donc chaque départ c’était un déchirement…..