Le chêne et le gui...
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Le chêne et le gui...
Je n'aime pas ces parasites
Qui finissent par sucer
Les plus forts des ermites
Vivant dans nos forêts
Je fus autrefois bien charpenté
La pluie le soleil les tempêtes
N'arrivaient à me faire plier
J'avais pour amis, les bêtes
Par les plus fortes chaleurs
A mes pieds l'homme venait
Chercher un peu de fraicheur
Quand le soleil devenait brasier
Tant d'oiseaux ont fait leurs nids
Dans mes ramages touffus
A l'éclosion de leurs petits
J'en étais toujours ému
Puis l'intrus s'est installé
Se nourrissant à ma sève
Petit à petit je faiblissait
Je perdais ma robustesse
Sans énergie, sans ardeur
Ma nourriture j'abandonnais
A ce parasite de malheur
Le nom de GUI il portait
Mes forces m'abandonnant
Cet intrus lui proliférait
Se nourrissait de mon sang
Petit à petit je mourrais
L'homme ne venait plus
Chercher refuge à mon ombrage
J'étais sec, j'étais nu
Je n'avais plus mon ramage
Dans un vacarme infernal
La tronçonneuse ne débita
Plus aucun animal
De mon sort s'en soucia
A noël j'ai aussi ma place
Mon tout dernier bonheur
C'est moi qui brûle dans l'âtre
L'homme recherche ma chaleur
Quand au gui, à l'occasion
Un couple sous lui s'embrasse
Mais c'est près de mes tisons
Qu'il vient prendre place...
Nandy le 06/01/06
Qui finissent par sucer
Les plus forts des ermites
Vivant dans nos forêts
Je fus autrefois bien charpenté
La pluie le soleil les tempêtes
N'arrivaient à me faire plier
J'avais pour amis, les bêtes
Par les plus fortes chaleurs
A mes pieds l'homme venait
Chercher un peu de fraicheur
Quand le soleil devenait brasier
Tant d'oiseaux ont fait leurs nids
Dans mes ramages touffus
A l'éclosion de leurs petits
J'en étais toujours ému
Puis l'intrus s'est installé
Se nourrissant à ma sève
Petit à petit je faiblissait
Je perdais ma robustesse
Sans énergie, sans ardeur
Ma nourriture j'abandonnais
A ce parasite de malheur
Le nom de GUI il portait
Mes forces m'abandonnant
Cet intrus lui proliférait
Se nourrissait de mon sang
Petit à petit je mourrais
L'homme ne venait plus
Chercher refuge à mon ombrage
J'étais sec, j'étais nu
Je n'avais plus mon ramage
Dans un vacarme infernal
La tronçonneuse ne débita
Plus aucun animal
De mon sort s'en soucia
A noël j'ai aussi ma place
Mon tout dernier bonheur
C'est moi qui brûle dans l'âtre
L'homme recherche ma chaleur
Quand au gui, à l'occasion
Un couple sous lui s'embrasse
Mais c'est près de mes tisons
Qu'il vient prendre place...
Nandy le 06/01/06
Re: Le chêne et le gui...
M'en parle pas !
Chez moi on est en quarantaine depuis deux ans et ça va durer encore deux ans à cause des capricornes asiatiques !
Interdiction de sortir de la commune des végétaux. Enfin pas de bois !
Et l'animal s'en prenant au bois "vivant" y'a eu de "l'eutanasie" d'arbre
et bruler sur la place public
Chez moi on est en quarantaine depuis deux ans et ça va durer encore deux ans à cause des capricornes asiatiques !
Interdiction de sortir de la commune des végétaux. Enfin pas de bois !
Et l'animal s'en prenant au bois "vivant" y'a eu de "l'eutanasie" d'arbre
et bruler sur la place public
Re: Le chêne et le gui...
Dans ma région on n'est pas "" encore "" affectés par les chinois ni français et leurs Capri à cornes ...
Bonne soirée @+
Bonne soirée @+
Re: Le chêne et le gui...
Je fus autrefois bien charpenté
La pluie le soleil les tempêtes
N'arrivaient à me faire plier
J'avais pour amis, les bêtes
Par les plus fortes chaleurs
A mes pieds l'homme venait
Chercher un peu de fraicheur
Quand le soleil devenait brasier
Tant d'oiseaux ont fait leurs nids
Dans mes ramages touffus
A l'éclosion de leurs petits
J'en étais toujours ému.
Nandy
Ce chêne a abrité depuis 50 ans tous les habitants des Castors, 150 familles qui ont construits eux-mêmes leur maison pendant 3 ans pendant leur congé. Je ne voudrais pas qu'une bestiole ou un autre parasite me le fasse mourir. Je suis une "Castor"
yo- Nombre de messages : 6849
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Date d'inscription : 28/09/2006
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