A toi, mon lecteur

diablotin Jeu 13 Mar 2008, 21:13

À toi, lecteur que je ne connais point,
Ces quelques mots, que je veux élogieux.
Je t’imagine serrant dans ton poing
Cette page écrite au sort prodigieux.

Des mots, je ne suis que le géniteur.
Ces mots que tu as pensé en silence,
Je leur donne la vie. Mais toi lecteur,
Tu leur donnes leur réelle existence.

C’est ma voix qui chuchote à tes oreilles,
Bien au-delà de l’espace et du temps,
Tous ces mots qui sont autant de merveilles,
Qui refont, après l’hiver, le printemps.

Alors, ô lecteur qui me fait revivre,
Autre moi-même, mon alter ego,
Je te dédie ces mots et je me livre,
Pour te dire je t’aime, tout de go.

frisonne Jeu 13 Mar 2008, 21:44

Hum très agréable cet hommage aux lecteurs Diablotin.
Bravo à vous les poètes qui nous insufflez la chaleur du soleil dans nos coeurs. :99:

citronnette Ven 14 Mar 2008, 01:36

Dacodac avec Frisonne ! :10:

C'est très joli :diablotino: ...

:bye:

Marilou Ven 14 Mar 2008, 20:22

Merci Diablotin pour ces mots que tu nous dédies. :bye: :99:

Nandy Mer 19 Mar 2008, 10:06

Entre poète et lecteur...

À toi, lecteur que je ne connais point,
Ces quelques mots, que je veux élogieux.
Je t’imagine serrant dans ton poing
Cette page écrite au sort prodigieux.

Je suis celle qui lit derrière un écran
Tes poésies du passé et du présent
Poings liés aux mots comme des cadenas
Ils se font beaux, mon émotion est là

Des mots, je ne suis que le géniteur.
Ces mots que tu as pensé en silence,
Je leur donne la vie. Mais toi lecteur,
Tu leur donnes leur réelle existence.

Des mots que je reçois comme cadeau
Pour détruire tant et tant de maux
Pendant ma lecture, me voilà aux anges
Observant la vie comme un oiseau sur sa branche

C’est ma voix qui chuchote à tes oreilles,
Bien au-delà de l’espace et du temps,
Tous ces mots qui sont autant de merveilles,
Qui refont, après l’hiver, le printemps.

J'entends ton murmure comme un échot
Lovée tout contre toi , quand un sanglot
Bien plus merveilleux qu'en un rêve
Toutes mes craintes, tes mots les s'achèvent

Alors, ô lecteur qui me fait revivre,
Autre moi-même, mon alter ego,
Je te dédie ces mots et je me livre,
Pour te dire je t’aime, tout de go.

Qui des deux fait revivre l'autre
Se croisent les vers qui sont les nôtres
Nous sommes liés par les écrits
Réunis aux mots qui prennent vie ...

Nandy le 19/03/08 à 10h