L'Oasis

L’oasis

Au milieu du sable de ce désert qui est l’amour,
Après tant de manque que de soif me fait mourir ;
Hagard, prêt à abandonner mon cœur aux vautours ;
Fatigué depuis longtemps qu’il est de tant souffrir.

D’un coup, j’aperçois parmi mes idées si mauves
Comme une sirène que, de son bel canto m’inonde !
Scintillant, de toute beauté, son habit émeraudes,
Réfléchissant ainsi les rayons que sur elle tombent.

Plus de souffrance ; dans l’Oasis trouvé, je m’abreuve ;
L’abondance m’enivre à me faire oublier les épreuves
Et dans mon conscient même, fait déchirer les images.

Fou et grisé d’amour donné aveuglement sans compter,
Esclave volontaire de cet Eden magique qui me fait rêver !
La solitude, me ramène à la triste réalité ; c’était un mirage.

Antonio Aboarante

Dommage la fin... je m'y croyais ... mais si c'est un mirage... c'est bien dommage..
Une sirène aux écailles d'argent... peut être douce quand le rêve devient réalité...
Ton poème est un très beau voyage dans l'onde fantastique... :10: