le ciel sur le Vercors.
4 participants
Page 1 sur 1
le ciel sur le Vercors.
http://www.archive-host2.com/membres/up/1086141494/lecielsurnousesttourmente.mp3
Le ciel, depuis quelques jours, sur nous est tourmenté.
De lourds nuages gris sur la montagne s’amoncellent,
Et l’on voit disparaître, peu à peu, les couleurs de l’été.
Le vert devient or, et la nature n’a jamais été aussi belle.
Regarde le Vercors, depuis peu s’encapuchonne de nuées.
Ses flancs s’adoucissent de brun et du regard je surveille
Le vol léger, froufroutant, doré et vif, des dernières abeilles,
Avant que le froid, qui vient, ne les fasse à la ruche rentrer .
Le nez collé à ma vitre depuis ce matin je guette le ciel,
Et les premiers flocons dansants, duvets blancs aperçus,
Font revenir à la mémoire des souvenirs, bien à mon insu.
J’entends alors crépiter le feu d’antan et ses vives étincelles
C'est une irisation, aussi légère que blanches plumes, qu’ouate,
Que le ciel laisse tomber au sol, où soudain elles disparaissent.
Et monte étrange, en moi, une impression ancienne d’allégresse,
Comme si la petite fille que j’étais se révélait dans l’air moite
Je revois ma chambre de jadis, et retrouve son odeur d’orange,
Car l’hiver, sur le poêle allumé, finissaient les peaux odorantes
De ces fruits, couleur de soleil, cueillies à même les branches
Des orangers, qui ponctuaient de vert foncé mon jardin en pente.
Cette chambre sentait l’eucalyptus, le menthol, la lavande,
Et me revient souvent la saveur particulière de l’eau de javel,
que ma mère passait sur les carreaux de céramique normande,
lorsque les rhumes tenaces nous avaient embrumés la cervelle.
J’aimais ces temps où, étendue bien au chaud, sous ma couette,,
je m’amusais d’un rien, comptais les taches mouvantes de soleil
dansant sur le plafond blanc, et j’imaginais parfois une mouette
passer, et son ombre dansante sur le mur, soudain voilait mon ciel.
Devant mes yeux attirés par la neige, dont la chute continue,
j’aperçois sur le mur une mésange bleue qui lisse ses plumes,
elle frétille de la tête à la queue et son pelage prend du volume,
puis pousse un cri aigu, prend son envol, dans le silence ténu
Le ciel, depuis quelques jours, sur nous est tourmenté.
De lourds nuages gris sur la montagne s’amoncellent,
Et l’on voit disparaître, peu à peu, les couleurs de l’été.
Le vert devient or, et la nature n’a jamais été aussi belle.
Regarde le Vercors, depuis peu s’encapuchonne de nuées.
Ses flancs s’adoucissent de brun et du regard je surveille
Le vol léger, froufroutant, doré et vif, des dernières abeilles,
Avant que le froid, qui vient, ne les fasse à la ruche rentrer .
Le nez collé à ma vitre depuis ce matin je guette le ciel,
Et les premiers flocons dansants, duvets blancs aperçus,
Font revenir à la mémoire des souvenirs, bien à mon insu.
J’entends alors crépiter le feu d’antan et ses vives étincelles
C'est une irisation, aussi légère que blanches plumes, qu’ouate,
Que le ciel laisse tomber au sol, où soudain elles disparaissent.
Et monte étrange, en moi, une impression ancienne d’allégresse,
Comme si la petite fille que j’étais se révélait dans l’air moite
Je revois ma chambre de jadis, et retrouve son odeur d’orange,
Car l’hiver, sur le poêle allumé, finissaient les peaux odorantes
De ces fruits, couleur de soleil, cueillies à même les branches
Des orangers, qui ponctuaient de vert foncé mon jardin en pente.
Cette chambre sentait l’eucalyptus, le menthol, la lavande,
Et me revient souvent la saveur particulière de l’eau de javel,
que ma mère passait sur les carreaux de céramique normande,
lorsque les rhumes tenaces nous avaient embrumés la cervelle.
J’aimais ces temps où, étendue bien au chaud, sous ma couette,,
je m’amusais d’un rien, comptais les taches mouvantes de soleil
dansant sur le plafond blanc, et j’imaginais parfois une mouette
passer, et son ombre dansante sur le mur, soudain voilait mon ciel.
Devant mes yeux attirés par la neige, dont la chute continue,
j’aperçois sur le mur une mésange bleue qui lisse ses plumes,
elle frétille de la tête à la queue et son pelage prend du volume,
puis pousse un cri aigu, prend son envol, dans le silence ténu
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: le ciel sur le Vercors.
Magnifique, merci Titefée :10: :9:
Songe41- Nombre de messages : 578
Age : 58
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 13/09/2007
Re: le ciel sur le Vercors.
Magnifique... j'avoue que je ne l'ai pas lu... je me suis laissée bercer à la voix douce dans un rythme si particulierement poétique et rêveur...
merci pour cet instant de nostalgie poétique d'un Vercors que j'ai trop vite parcouru un moment de ma vie de bohème...
C'est ""DIVIN"" y a pas d'autres mots...
merci pour cet instant de nostalgie poétique d'un Vercors que j'ai trop vite parcouru un moment de ma vie de bohème...
C'est ""DIVIN"" y a pas d'autres mots...
Re: le ciel sur le Vercors.
Je n'ai pas lu non plus, j'ai autant aimé écouter la voix........ :9:
frisonne- Nombre de messages : 5481
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 16/02/2007
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum