Vision ne ment
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Vision ne ment
La nuit s’attarde encore mais le noir est moins pur.
Des bandes vaporeuses de nuages ponctuent l’azur
Et s’effilochent ,jusqu’aux Vosges, où elles finissent
A se fondre dans un ciel laiteux ,où elles jaunissent.
Chaque seconde les couleurs en nuances précipitées
Sont plus éclatantes et annoncent l’éblouissant été
Qui viendra consumer les tendres pousses si vertes.
Je regarde le jardin, par ma fenêtre grande ouverte,
Et vois se lever un étrange et impalpable brouillard,
Sur la ligne des montagnes où se perd mon regard.
J’ai l’impression soudaine de voir l’âme qui pleure
De cette terre sacrée, où nos mémoires se meurent.
Jadis, des fleuves aux eaux pures coulaient paresseux,
Maintenant sont empoisonnés et les hommes avec eux !
Reverront nous encore le vol doré des abeilles affairées
Et entendrons nous les bruits des hôtes des bois et forêts
Quand flore et faune, les pesticides auront tout décimé ?
Je respire émue un air odorant, le vent qui vient est doux,
Les fleurs écloses sont vivantes et mortelles comme nous.
J’aspire une goulée fraiche et sens s’apaiser mes pensées,
Car de cette malédiction la terre va lentement se défaire,
Par cataclysmes, tornades, incendies elle connait son affaire.
Elle en a vu bien d’autres depuis des milliards d’années !
Et lorsque l’humain abattu ne sera plus, elle deviendra alors
L’espace glorieux qui accueillera le paradis et plus la mort
Des bandes vaporeuses de nuages ponctuent l’azur
Et s’effilochent ,jusqu’aux Vosges, où elles finissent
A se fondre dans un ciel laiteux ,où elles jaunissent.
Chaque seconde les couleurs en nuances précipitées
Sont plus éclatantes et annoncent l’éblouissant été
Qui viendra consumer les tendres pousses si vertes.
Je regarde le jardin, par ma fenêtre grande ouverte,
Et vois se lever un étrange et impalpable brouillard,
Sur la ligne des montagnes où se perd mon regard.
J’ai l’impression soudaine de voir l’âme qui pleure
De cette terre sacrée, où nos mémoires se meurent.
Jadis, des fleuves aux eaux pures coulaient paresseux,
Maintenant sont empoisonnés et les hommes avec eux !
Reverront nous encore le vol doré des abeilles affairées
Et entendrons nous les bruits des hôtes des bois et forêts
Quand flore et faune, les pesticides auront tout décimé ?
Je respire émue un air odorant, le vent qui vient est doux,
Les fleurs écloses sont vivantes et mortelles comme nous.
J’aspire une goulée fraiche et sens s’apaiser mes pensées,
Car de cette malédiction la terre va lentement se défaire,
Par cataclysmes, tornades, incendies elle connait son affaire.
Elle en a vu bien d’autres depuis des milliards d’années !
Et lorsque l’humain abattu ne sera plus, elle deviendra alors
L’espace glorieux qui accueillera le paradis et plus la mort
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
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Date d'inscription : 16/04/2008
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