J'aimerai renaître à cette heure singulière
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J'aimerai renaître à cette heure singulière
J’aimerai renaître à cette heure singulière
J’ai parfois l’envie de renaître encore à la lumière
Et entendre sonner ma première heure au clocher
De cette chapelle lorsque sept heures sonnaient
et qu’épuisée par des heures de souffrance fière
ma mère pour la première fois me donnait la tétée
Je n’ai pas oublié mes six années où se lamentait
Ce peuple de France écrasé sous le joug ennemi
Et Je me souviens encore des bombes et des cris,
Des courses suffocantes par les émanations de brûler,
Et du goût de lait en poudre que je n’ai jamais oublié
Je crois bien avoir vécu alors des heures étincelantes
À regarder le ciel s’embraser par les fusées éclairantes
Qui descendaient en lent zigzag et s’éteignaient alors
Derrière la colline en feu qui s’incendiait d’étincelles d’or.
Mais derrière cette beauté une peur prégnante régnait
Si parfois fort je désire retrouver mon âme encore pure
Pareille à celle de la fillette curieuse qui aimait la nature
c’est pour retrouver le sourire de grand-mère Joséphine
quand elle me serrait fort sur son accueillante poitrine
afin de ne pas découvrir le monde en guerre et en feu
elle me racontait je me souviens des histoires singulières
pour reculer le temps où avec la nuit allait bientôt surgir
venant de l’horizon balayé par les pinceaux de lumières
ces aigles porteurs de mort, sans qu’on ne puisse réagir
J’ai parfois l’envie de renaître encore à la lumière
Et entendre sonner ma première heure au clocher
De cette chapelle lorsque sept heures sonnaient
et qu’épuisée par des heures de souffrance fière
ma mère pour la première fois me donnait la tétée
Je n’ai pas oublié mes six années où se lamentait
Ce peuple de France écrasé sous le joug ennemi
Et Je me souviens encore des bombes et des cris,
Des courses suffocantes par les émanations de brûler,
Et du goût de lait en poudre que je n’ai jamais oublié
Je crois bien avoir vécu alors des heures étincelantes
À regarder le ciel s’embraser par les fusées éclairantes
Qui descendaient en lent zigzag et s’éteignaient alors
Derrière la colline en feu qui s’incendiait d’étincelles d’or.
Mais derrière cette beauté une peur prégnante régnait
Si parfois fort je désire retrouver mon âme encore pure
Pareille à celle de la fillette curieuse qui aimait la nature
c’est pour retrouver le sourire de grand-mère Joséphine
quand elle me serrait fort sur son accueillante poitrine
afin de ne pas découvrir le monde en guerre et en feu
elle me racontait je me souviens des histoires singulières
pour reculer le temps où avec la nuit allait bientôt surgir
venant de l’horizon balayé par les pinceaux de lumières
ces aigles porteurs de mort, sans qu’on ne puisse réagir
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: J'aimerai renaître à cette heure singulière
bien envie que tu continues ces beaux...
poeteric- Nombre de messages : 87
Date d'inscription : 08/05/2008
Re: J'aimerai renaître à cette heure singulière
Je ne sais pas si j'aimerais renaitre mais en tout cas c'est joli ce que tu écris... ça me rappelle mes ptites années aussi avec ma grand-mère.
Merci Titefée
:9: :99:
Merci Titefée
:9: :99:
Marilou- Nombre de messages : 3853
Localisation : Là où j'ai envie
Date d'inscription : 03/02/2007
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