Venise
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Venise
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le Fichier : venise.mp3
La ville fière continuait à s’enfoncer et mourir
Et L’on ne voyait pas ses murs se fissurer , sans frémir.
La lèpre avait mis à bas et pencher son haut campanile
Même si était redoré de frais l’ange, aux ailes graciles.
Les yeux fermés, J’ai entendu l’âme de Venitia gémir
En glissant, inexorablement, dans la vase de la lagune.
Sa fragile splendeur passée en ses canaux va-t-elle revenir
Comme au temps où Casanova y voyait briller la lune ?
Je fuyais la chaleur estivale de ce cuisant soleil, tête nue
Et voyais défiler une foule de personnages inconnus :
Des Indous, des chinois, en habits traditionnels sur le Lido
Se mêlaient aux marchands de masques, et un vaporetto
S’éloignant du quai emmenait jusqu’à Vallaresso
Des grappes de touristes visiter la belle Venise
Les gondoliers en chapeau de paille au long ruban rouge
Dédaignaient du regard les passants qui les croisaient.
Ils ne réservaient leur sourire qu’à ceux qui les choisissaient
En s’asseyant ravis sur les coussins de la gondole qui bouge.
Entre les bateliers élus alors s’élevaient des rires retentissants
Et leur dialogue coloré, interrompu, reprenait dans l’instant
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le Fichier : venise.mp3
La ville fière continuait à s’enfoncer et mourir
Et L’on ne voyait pas ses murs se fissurer , sans frémir.
La lèpre avait mis à bas et pencher son haut campanile
Même si était redoré de frais l’ange, aux ailes graciles.
Les yeux fermés, J’ai entendu l’âme de Venitia gémir
En glissant, inexorablement, dans la vase de la lagune.
Sa fragile splendeur passée en ses canaux va-t-elle revenir
Comme au temps où Casanova y voyait briller la lune ?
Je fuyais la chaleur estivale de ce cuisant soleil, tête nue
Et voyais défiler une foule de personnages inconnus :
Des Indous, des chinois, en habits traditionnels sur le Lido
Se mêlaient aux marchands de masques, et un vaporetto
S’éloignant du quai emmenait jusqu’à Vallaresso
Des grappes de touristes visiter la belle Venise
Les gondoliers en chapeau de paille au long ruban rouge
Dédaignaient du regard les passants qui les croisaient.
Ils ne réservaient leur sourire qu’à ceux qui les choisissaient
En s’asseyant ravis sur les coussins de la gondole qui bouge.
Entre les bateliers élus alors s’élevaient des rires retentissants
Et leur dialogue coloré, interrompu, reprenait dans l’instant
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
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