Larmes de sang.
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Larmes de sang.
Larmes de sang.
Départ de l'été et s'en va l'espoir tombé
Sous la couche, au petit matin des mots volés,
Sur les pierres, pleure le sourire
De son regard, qui se veut haïr...
Et dansent les rubans noirs qui l'étouffent
Comme un serpent caché sous la mousse...
Alors doucement pousse le lierre
Sur les chemins blancs de poussière.
Larmes de sang glissant sur le papier
Crevant son coeur tout chiffonné
Des secrets lourds, habillés de mensonges
Dans ses rêves, chassent les songes...
Euphorie d'un troubadour
Sous le ciel fané de tout les jours,
Masques blêmes aux miroirs brisés
Sous les chaînes aux hivers scellés.
Tourbillons de lumières noires ensevelis
Monotonie des fleurs maigries...
Sur la froideur aux pays qui se tournent,
Draps salis des amours qui se contournent
S'installe la douleur dans ses veines
Flagrance d'un manteau d'épines
Sur sa peau, avec forces, s'agglutinent!
Et coulent les larmes de sang
Tapis rouge sur le sol, se prétends
L'oraison crie la douleur qui la suit
Soprano d'une musique sans bruit
Sur le silence, souffle le vent sur les feuilles.
Tombe l'habit de l'arbre sur le seuil.
Et coule la rivière des pleurs
Et se noie, dans le précipice des douleurs
Larmes de sang, à mes joues, colorer
Tristesse cinglant son coeur, comme des lames aiguisées,
Vie brisée, comme le verre, vole en éclat
Dans le fond du puits, se perd, là-bas!
:libellule2:
Départ de l'été et s'en va l'espoir tombé
Sous la couche, au petit matin des mots volés,
Sur les pierres, pleure le sourire
De son regard, qui se veut haïr...
Et dansent les rubans noirs qui l'étouffent
Comme un serpent caché sous la mousse...
Alors doucement pousse le lierre
Sur les chemins blancs de poussière.
Larmes de sang glissant sur le papier
Crevant son coeur tout chiffonné
Des secrets lourds, habillés de mensonges
Dans ses rêves, chassent les songes...
Euphorie d'un troubadour
Sous le ciel fané de tout les jours,
Masques blêmes aux miroirs brisés
Sous les chaînes aux hivers scellés.
Tourbillons de lumières noires ensevelis
Monotonie des fleurs maigries...
Sur la froideur aux pays qui se tournent,
Draps salis des amours qui se contournent
S'installe la douleur dans ses veines
Flagrance d'un manteau d'épines
Sur sa peau, avec forces, s'agglutinent!
Et coulent les larmes de sang
Tapis rouge sur le sol, se prétends
L'oraison crie la douleur qui la suit
Soprano d'une musique sans bruit
Sur le silence, souffle le vent sur les feuilles.
Tombe l'habit de l'arbre sur le seuil.
Et coule la rivière des pleurs
Et se noie, dans le précipice des douleurs
Larmes de sang, à mes joues, colorer
Tristesse cinglant son coeur, comme des lames aiguisées,
Vie brisée, comme le verre, vole en éclat
Dans le fond du puits, se perd, là-bas!
:libellule2:
LIBELLULE- Nombre de messages : 224
Age : 57
Localisation : au pays où TOUT les rêves sont permis !!!!
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Larmes de sang.
Bonjour LIBELLULE...
Quelle force dans ton poème!
dureté des mots qui coulent,
avec tes larmes qui s'écoulent,
Dans un climat de regard blème..
Les larmes sont parties
que continue l'accalmie!
je t'embrasse ,amie de poésie
:9: :abientot: :9:
Quelle force dans ton poème!
dureté des mots qui coulent,
avec tes larmes qui s'écoulent,
Dans un climat de regard blème..
Les larmes sont parties
que continue l'accalmie!
je t'embrasse ,amie de poésie
:9: :abientot: :9:
poemichou- Nombre de messages : 1799
Age : 84
Localisation : franche-comté
Date d'inscription : 05/08/2007
Larmes de sang.
Bonjour LIBELLULE! :10: :libellule:
il y a une saison, une cinquième saison
celle des poètes(tesses) qui au delà du
temps reste éternellement dans nos coeurs,
toi, cher LIBELLULE en fait partie...
Amitié du petit faucon de mai :colombe:
il y a une saison, une cinquième saison
celle des poètes(tesses) qui au delà du
temps reste éternellement dans nos coeurs,
toi, cher LIBELLULE en fait partie...
Amitié du petit faucon de mai :colombe:
faucondemai- Nombre de messages : 461
Localisation : chez les hurons...
Date d'inscription : 22/03/2008
Re: Larmes de sang.
Magnifiquement troublant
Quand la tristesse s'empare de la plume, c'est comme des souvenirs qu'on écume !
Il est un soulagement de pouvoir l'écrire et le partager avec des poètes compréhensifs et intelligents
Amitiés poétiques, Libellule :9:
Quand la tristesse s'empare de la plume, c'est comme des souvenirs qu'on écume !
Il est un soulagement de pouvoir l'écrire et le partager avec des poètes compréhensifs et intelligents
Amitiés poétiques, Libellule :9:
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