j'avais six ans !
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j'avais six ans !
Poème en poèsie libre
J’avais six ans lorsque la guerre se termina
Les américains avec leurs jeeps et leur grand sourire
lançaient aux enfants du chewing-gum et du chocolat
A la population en liesse qui échappait au pire.
Je me souviens encore lorsque cela arriva !
La mer était couverte d’une véritable armada
Et de mon jardin où fleurit l’oranger
J’ai vu tous ces bateaux qui voulaient accoster
Alors les drapeaux sortirent des greniers
Et les femmes et les hommes s’embrassèrent
A bouche que veux tu, les yeux emplis de larmes.
Le monde enfin venait de déposer les armes !
Remaniée en alexandrins ….peut-être.
Je n’avais que six ans, quand la guerre termina
Et qu’on vit arriver, avec leur grand sourire
Nos libérateurs lançant du chocolat
Ainsi que du chewing-gum pour effacer le pire
Notre population ne croyait toujours pas
Que la guerre finie nous allions reconstruire
Les décombres fumants de la France à bas,
Sous le joug ennemi ne sachant que détruire.
Je me souviens encore quand cela survint.
Maman, toute excitée, au jardin m’attira
Et me montra la mer, tel un tableau divin,
Car, sur le bleu des flots, flottait une armada.
Et sous les floraisons de mes orangers verts,
J’ai vu tous ces bateaux, à la côte accéder.
Dans le village, alors à tous enfin ouvert,
L’on vit la peur soudain en cet instant céder.
La méditerranée comme la Normandie,
Ont, en ces tristes temps, emporté la victoire.
En quelques jours l’on vit se calmer l’incendie,
Où périrent ces pères, ignorés de la gloire.
Notre drapeau français émergea des greniers,
Et la foule, en pleurant, embrassait son tissu.
Homme, femme, enfant s’épuisaient de baisers
La guerre était finie, on en voyait l’issue.
Des images fichées en ma jeune mémoire
Reviennent à mon insu comme, toutes jaunies
Les photos sépia dormant dans les armoires,
Rappellent le visage à qui l’on doit la vie.
J’avais six ans lorsque la guerre se termina
Les américains avec leurs jeeps et leur grand sourire
lançaient aux enfants du chewing-gum et du chocolat
A la population en liesse qui échappait au pire.
Je me souviens encore lorsque cela arriva !
La mer était couverte d’une véritable armada
Et de mon jardin où fleurit l’oranger
J’ai vu tous ces bateaux qui voulaient accoster
Alors les drapeaux sortirent des greniers
Et les femmes et les hommes s’embrassèrent
A bouche que veux tu, les yeux emplis de larmes.
Le monde enfin venait de déposer les armes !
Remaniée en alexandrins ….peut-être.
Je n’avais que six ans, quand la guerre termina
Et qu’on vit arriver, avec leur grand sourire
Nos libérateurs lançant du chocolat
Ainsi que du chewing-gum pour effacer le pire
Notre population ne croyait toujours pas
Que la guerre finie nous allions reconstruire
Les décombres fumants de la France à bas,
Sous le joug ennemi ne sachant que détruire.
Je me souviens encore quand cela survint.
Maman, toute excitée, au jardin m’attira
Et me montra la mer, tel un tableau divin,
Car, sur le bleu des flots, flottait une armada.
Et sous les floraisons de mes orangers verts,
J’ai vu tous ces bateaux, à la côte accéder.
Dans le village, alors à tous enfin ouvert,
L’on vit la peur soudain en cet instant céder.
La méditerranée comme la Normandie,
Ont, en ces tristes temps, emporté la victoire.
En quelques jours l’on vit se calmer l’incendie,
Où périrent ces pères, ignorés de la gloire.
Notre drapeau français émergea des greniers,
Et la foule, en pleurant, embrassait son tissu.
Homme, femme, enfant s’épuisaient de baisers
La guerre était finie, on en voyait l’issue.
Des images fichées en ma jeune mémoire
Reviennent à mon insu comme, toutes jaunies
Les photos sépia dormant dans les armoires,
Rappellent le visage à qui l’on doit la vie.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: j'avais six ans !
La vie est belle quand les yeux des petites filles ne lisent que eden et contes imaginaires...
P'tite fée tes yeux d'enfant ont vu l'espoir de retour... la paix revenir et les hommes enfin joyeux... Très beau paysage ce débarquement... du moins ta poésie le montre beau...
grosbisou
P'tite fée tes yeux d'enfant ont vu l'espoir de retour... la paix revenir et les hommes enfin joyeux... Très beau paysage ce débarquement... du moins ta poésie le montre beau...
grosbisou
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