ce n'est que de l'eau de l'au-delà

Comme statufiée là, sur le froid de la pierre,
Oublieuse du monde et de ses nombreux bruits,
Attentive au vent agitant les grands buis
J’ai élevé ma voix, psalmodiant la prière
Apprise dès l’enfance et oubliée depuis,
Et qui se révéla une belle imposture.

Et pourquoi donc soudain cette inique colère
De se retrouver seul, saisi d’un vague effroi.
Devant la solitude et le cuisant des larmes
Qui coulent sans arrêt quand la douleur alarme,
La peur de cette mort faisant de nous sa proie

Les oiseaux furetant sous la verte ramure,
Ne connaitront jamais le mal que fait le deuil,
Ils sont tout simplement œuvre de la nature.
Vivant sans se méfier de ce qui fait écueil

Croire, alors tout à coup, n'a plus cette importance
On ne retrouve plus la couleur de ses yeux,
Étaient-ils verts ou gris ou bien du bleu des cieux ?

Cet être disparu nous fait toucher l'absence
Nous réduit aux regrets que l’on dit éternels
Et tue l’espoir dément d’être des immortels

"Cet être disparu nous fait toucher l'absence
Nous réduit aux regrets que l’on dit éternels
Et tue l’espoir dément d’être des immortels"

voilà trois vers qui résument parfaitement, et de belle façon, les plus grandes frustrations de l'existence...

merci infiniment à toi Alaparo qui a très bien saisi justement que tout mon poème pouvait se résumer dans ces trois strophes... Il m'est agréable de voir qu' un écho résonne dans l'esprit de quelqu'un qui me ressemble.

oh non, chuis pas aussi beau que toi, je te jure !!!

alapero a écrit:oh non, chuis pas aussi beau que toi, je te jure !!!

t'es trop mignon, mignon avec ta barbotteuse.. suis sûre que je t'aurais donné un bonbon