Justice imminente ?

Elle est très jeune encor, mais son art est magie
En Pythonisse ardente elle fait parler les morts.
Elle emploie en secret un pouvoir qui agit
Sur l’imagination, qui brusquement prend corps.
Comment imaginer en regardant ses yeux
Qu’ils sont devenus noirs, alors qu’ils étaient bleus ?
Jane la sorcière honore la nature
Sait, au premier regard, où traquer l’imposture.
Quand on lui dit des mots, en regardant la main
Vite elle comprend ce qui est inhumain
Dans l’être, qui, en face, jure main sur le cœur
Que jamais il ne ment, et que si par malheur
Il l’avait fait un jour, ce n’était pas sa faute :
L’enfant l’avait cherché, et ce si bon apôtre
Explique alors crument qu’il avait résisté,
À la manœuvre habile, emplie de séduction
De l’enfant dissolu qu’on lui avait confié !
Jane alors entre en transe, et ses incantations
Reprennent avec vigueur cris et implorations
De cet enfant trahi, que l’homme reconnait.
Son souffle devient court, son regard anxieux
S’affole car un feu envahit ses poumons.

La mort vient le chercher et le livre aux démons

Ho là là ... gare gare ... jamais jurer la main sur le coeur... ou la mort te l'arrache... et entre mimiques et pleurs... tu mourras en lâche... Il est noir ton poème... que te dire si noir qu'il est je le trouve beau... grosbisou

Titefée, je l'aime bien ton poème qui, à la relecture et malgré la sorcière, s'apparente presque à un conte de noël, en ce sens qu'il finit bien... comme tous les contes, ce qui n'est pas systématique, hélas, dans la vraie vie !!!

Très joli texte j'ai beaucoup aimé !!