Le châtelain de Montorgueil
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Le châtelain de Montorgueil
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Maitre du vieux château, au fin fond du bocage,
Il vivait orphelin et subissait l’outrage
Des années de disette, d’un passé hérité
D’un nom à particule mais la dette criante
Lui laissait seulement, perspective effrayante,
De ne jamais céder malgré l’austérité
L’orgueil tel son blason, était une contrainte
Et l’empêchait dès lors d’exprimer une plainte
Sur cette pauvreté qui faisait son malheur.
Surpris cependant par des amours tardives
Il tomba amoureux, de façon excessive,
De la belle marquise Alix des hautes rives,
Qui traversait son parc quelque soit la fraîcheur.
Elle était elle aussi, de ces castes déchues,
Qui vivaient chichement sur ces terres échues
Là, où leurs ancêtres avaient creusé tombeau.
Astrid venait souvent livrer au vent sa peine,
En priant le divin, sans en être sereine
Pour qu’advienne bientôt quelque chose de beau.
Tous deux gardaient hélas, ce bien trop grand orgueil
De ne jamais laisser franchir même le seuil
De l’imposant château, et aussi de leur cœur !
Ils s’étaient isolés, sans amant ni maitresse
Et redoutaient déjà ce qui très fort les blesse :
Le trépas de leur nom et l’envol du bonheur
Adieu donc le désir, voilà la solitude
Qui très perfidement fait naître l’habitude
De s’estimer trop fier pour braver le destin ;
Quitte à pleurer tout seul de l’immense souffrance
Et devoir dire non à la belle attirance
De vivre un grand amour, au pire clandestin !
Lui mourut un jour, pendu à la solive
Vite Elle le suivit son âme à la dérive
Et l’on vendit alors, tous leurs biens aux enchères
Moralité :
L’amour est un trésor et vaux mieux que les terres
L’orgueil, ferment de mort, garnit les cimetières…
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Maitre du vieux château, au fin fond du bocage,
Il vivait orphelin et subissait l’outrage
Des années de disette, d’un passé hérité
D’un nom à particule mais la dette criante
Lui laissait seulement, perspective effrayante,
De ne jamais céder malgré l’austérité
L’orgueil tel son blason, était une contrainte
Et l’empêchait dès lors d’exprimer une plainte
Sur cette pauvreté qui faisait son malheur.
Surpris cependant par des amours tardives
Il tomba amoureux, de façon excessive,
De la belle marquise Alix des hautes rives,
Qui traversait son parc quelque soit la fraîcheur.
Elle était elle aussi, de ces castes déchues,
Qui vivaient chichement sur ces terres échues
Là, où leurs ancêtres avaient creusé tombeau.
Astrid venait souvent livrer au vent sa peine,
En priant le divin, sans en être sereine
Pour qu’advienne bientôt quelque chose de beau.
Tous deux gardaient hélas, ce bien trop grand orgueil
De ne jamais laisser franchir même le seuil
De l’imposant château, et aussi de leur cœur !
Ils s’étaient isolés, sans amant ni maitresse
Et redoutaient déjà ce qui très fort les blesse :
Le trépas de leur nom et l’envol du bonheur
Adieu donc le désir, voilà la solitude
Qui très perfidement fait naître l’habitude
De s’estimer trop fier pour braver le destin ;
Quitte à pleurer tout seul de l’immense souffrance
Et devoir dire non à la belle attirance
De vivre un grand amour, au pire clandestin !
Lui mourut un jour, pendu à la solive
Vite Elle le suivit son âme à la dérive
Et l’on vendit alors, tous leurs biens aux enchères
Moralité :
L’amour est un trésor et vaux mieux que les terres
L’orgueil, ferment de mort, garnit les cimetières…
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
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Date d'inscription : 16/04/2008
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