Espérance
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Espérance
La nuit de velours noir efface la couleur
De mon rosier fleuri aux belles feuilles vertes
Mais je sens leur odeur à mes croisées ouvertes
Et leur parfum suave estompe ma douleur.
Je regarde venir ce printemps en avance
Et n’irai pas au bois sous la verte charmille
Cueillir le blanc muguet et la jaune jonquille
Car mon corps est brûlant, je ne suis que souffrance
Près de mon lit j’entends une artiste qui chante
Mais seule reste en moi la douce mélopée
Les paroles s’en vont, quand je ressens l’épée
De cette douleur là, perçante et lancinante
Il flotte encore ici, une odeur de tisane
De parfum altéré par la sueur du corps
Et mon coussin trempé exhale plus encore
L’effluve ressemblant à la fleur qui se fane
Il n’y a pas longtemps j’aimais m’abreuver d’Art
Je relisais souvent aussi des vers célèbres
Je pleurais quelquefois aux musiques funèbres
Et j’adorais marcher, même dans le brouillard
Maintenant j’ai besoin, que quelqu’un me soulève
Je m’accroche à son bras pour faire quelques pas
On m’aide à finir les restes du repas
En attendant les heures où se fait de la relève
Mais tout au fond de moi résiste cette flamme
Qui m’oblige à lutter chaque nuit chaque jour
Je suis redescendue en espérant l’amour
De ce tunnel tout blanc où s’envolait mon âme
De mon rosier fleuri aux belles feuilles vertes
Mais je sens leur odeur à mes croisées ouvertes
Et leur parfum suave estompe ma douleur.
Je regarde venir ce printemps en avance
Et n’irai pas au bois sous la verte charmille
Cueillir le blanc muguet et la jaune jonquille
Car mon corps est brûlant, je ne suis que souffrance
Près de mon lit j’entends une artiste qui chante
Mais seule reste en moi la douce mélopée
Les paroles s’en vont, quand je ressens l’épée
De cette douleur là, perçante et lancinante
Il flotte encore ici, une odeur de tisane
De parfum altéré par la sueur du corps
Et mon coussin trempé exhale plus encore
L’effluve ressemblant à la fleur qui se fane
Il n’y a pas longtemps j’aimais m’abreuver d’Art
Je relisais souvent aussi des vers célèbres
Je pleurais quelquefois aux musiques funèbres
Et j’adorais marcher, même dans le brouillard
Maintenant j’ai besoin, que quelqu’un me soulève
Je m’accroche à son bras pour faire quelques pas
On m’aide à finir les restes du repas
En attendant les heures où se fait de la relève
Mais tout au fond de moi résiste cette flamme
Qui m’oblige à lutter chaque nuit chaque jour
Je suis redescendue en espérant l’amour
De ce tunnel tout blanc où s’envolait mon âme
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
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Date d'inscription : 16/04/2008
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