Quoi donc m'est bien plus cher ?

Quoi donc m’est bien plus cher, quoi donc est bien plus beau
Que le plaisir de voir, lents, s’écouler les jours
Qui m’entraînent, déjà, bien trop près du tombeau
Alors, qu’en récompense, m’inonde cet amour.

J’ai passé trop longtemps où encore se mêlent
Des silences pesants faits de profonds dédains
Je réclamais la mort aux ombres qui l’appellent
Mais elle ne vint pas et j’eus ces lendemains

J’ai chassé de mon cœur les relents de tristesse
Et je trouve depuis un plaisir inconnu
A écrire la nuit des mots pleins de tendresse
A l’homme dont l’amour à mis mon cœur à nu

Nous n’avons que vingt ans, pas plus peut-être à vivre,
Mais à chaque minute, en notre bel automne
Nous espérons avoir, jusqu’à en être ivre,
Des jours remplis d’espoir sans qu’on ne s’en étonne

Si tu me permets de remplacer le mot "homme" par "femme", je suis en accord total avec ton poème, petite Fée...
Il me semble que cette vie que tu racontes pourrait être la mienne... (et sans doute celle de bien d'autres comme nous).
Quand je pense qu'à vingt ans, on s'imagine que 40 ans, c'est déjà la vieillesse... si on savait à cet âge là que la vie peut être si belle bien des années après !

Quand je pense que les jeunes pensent que nous ne savons pas aimer nous les anciens... on sait sans doute le faire mieux qu'à vingt ans car pour nous toutes les heures comptent et je savais que tu me comprendrai vieux frère !