les naufragés suite 9 de la très longue histoire

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Ce long couloir descend, se termine en étoile
Dans un grand vestibule oùl es constellations
Parsèment le plafond et caché par un voile
Chaque accès contrefait du soleil les rayons.

Le gros de la troupe éblouit par les lumières
Que dispensent les murs cachent un peu les yeux
Lorsque leur parviennent les effluences premières
Des vagues de la mer, sans qu’existent les cieux

En plein cœur du volcan on ne voit plus le feu
Gronder sur la paroi, rendue infranchissable
Par la fournaise ardente, embrasant au milieu
La roche incandescente en un magma friable.

L’on perçoit incongru l’appel d’une mouette
Et le bruit du ressac frappant sur un rocher
Quand le rideau bleuté qu’un vent marin fouette
Découvre un lac si bleu qu’on voudrait s’y coucher