Je vous parle d'un temps !
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Je vous parle d'un temps !
attention je me suis amusée.. tout est brut de coffrage.
Le jardin d’oranger sentait comme en Espagne
Quand la nacre des fleurs embaume la campagne
Et pourtant le jardin sous la lune argentée
Se trouvait en Provence sous le voile enchanté
D’un ciel de pur cristal pesant sur les vallées.
Je promenais souvent dans les sombres allées
Le languissant désir de voir devant mes yeux
L’homme qui m’aimerait sans offenser les cieux.
Je croyais à l’amour et c’est sous la ceinture
Qu’on disait en ces temps qu’il fallait préserver
L’innocence fragile d’un hymen peu mâture.
On nous faisait si peur qu’on imaginait parfois
Qu’en embrassant un gars le danger d’être enceinte
Etait au maximum et que l’enfant ma foi
Viendrait un peu trop tôt, et malgré notre plainte
Le séducteur irait papillonner ailleurs
Laissant à tout jamais, le malheur dans nos cœurs.
On nous disait tout ça, et on craignait nos pères
Qui se disaient ravis de nous voir dire oui
A plus naïf que nous, ou rentrer au couvent.
La vie ressemblait fort à celle de nos mères
Comme elles bien coupables ainsi d’avoir joui. !
Mais ils sont révolus ces temps dorénavant
La jeunesse en connaît plus que nous à présent
Le jardin d’oranger sentait comme en Espagne
Quand la nacre des fleurs embaume la campagne
Et pourtant le jardin sous la lune argentée
Se trouvait en Provence sous le voile enchanté
D’un ciel de pur cristal pesant sur les vallées.
Je promenais souvent dans les sombres allées
Le languissant désir de voir devant mes yeux
L’homme qui m’aimerait sans offenser les cieux.
Je croyais à l’amour et c’est sous la ceinture
Qu’on disait en ces temps qu’il fallait préserver
L’innocence fragile d’un hymen peu mâture.
On nous faisait si peur qu’on imaginait parfois
Qu’en embrassant un gars le danger d’être enceinte
Etait au maximum et que l’enfant ma foi
Viendrait un peu trop tôt, et malgré notre plainte
Le séducteur irait papillonner ailleurs
Laissant à tout jamais, le malheur dans nos cœurs.
On nous disait tout ça, et on craignait nos pères
Qui se disaient ravis de nous voir dire oui
A plus naïf que nous, ou rentrer au couvent.
La vie ressemblait fort à celle de nos mères
Comme elles bien coupables ainsi d’avoir joui. !
Mais ils sont révolus ces temps dorénavant
La jeunesse en connaît plus que nous à présent
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: Je vous parle d'un temps !
j'aime beaucoup ce parfum d'autrefois, Titefée...
c'est vrai que nos enfants ne connaitront plus jamais le plaisir de cette crainte que nous avions des risques... et des parents (plus jamais s'ils prennent assez de précautions car leurs risques sont autres !)
et j'aime toujours autant ton écriture !
c'est vrai que nos enfants ne connaitront plus jamais le plaisir de cette crainte que nous avions des risques... et des parents (plus jamais s'ils prennent assez de précautions car leurs risques sont autres !)
et j'aime toujours autant ton écriture !
Re: Je vous parle d'un temps !
1968 et la levée des tabous
La levée des "tits* bouts" aussi ... ( * des "gros" également ... vous diront les ambitieux ou les prétentieux...)
Avant, peur de se trouver fille enceinte...
Aujourd'hui, horrifiées seraient-elles de se savoir fille en Sainte ...
Autre temps ... autres mœurs ...
Ces jeunes femmes libérées de notre époque le sont-elles autant qu'elles le pensent ?...
N'est-on pas esclave d'une mode et du regard des autres ...
Libres elles sont de leurs corps mais justement pour l'image , leurs corps ne les laisse pas libre ...
Disant celà je fais allusion à ceci : https://satamania-bar.1fr1.net/rimaillons-ou-potisons-f2/rondes-heures-t7185.htm
Ceci dit bravo Titefée pour ce poème joliment tourné et plein de finesse ... une belle écriture toute en légèreté et qui chante bien .
La levée des "tits* bouts" aussi ... ( * des "gros" également ... vous diront les ambitieux ou les prétentieux...)
Avant, peur de se trouver fille enceinte...
Aujourd'hui, horrifiées seraient-elles de se savoir fille en Sainte ...
Autre temps ... autres mœurs ...
Ces jeunes femmes libérées de notre époque le sont-elles autant qu'elles le pensent ?...
N'est-on pas esclave d'une mode et du regard des autres ...
Libres elles sont de leurs corps mais justement pour l'image , leurs corps ne les laisse pas libre ...
Disant celà je fais allusion à ceci : https://satamania-bar.1fr1.net/rimaillons-ou-potisons-f2/rondes-heures-t7185.htm
Ceci dit bravo Titefée pour ce poème joliment tourné et plein de finesse ... une belle écriture toute en légèreté et qui chante bien .
Dernière édition par Farfadet86 le Sam 27 Juin 2009, 18:18, édité 1 fois
Re: Je vous parle d'un temps !
J'aime beaucoup ce goût d'ancien temps.
Lau.
Lau.
Lau.- Nombre de messages : 1795
Age : 63
Localisation : Sous la vigne du 2.6
Date d'inscription : 18/02/2009
Re: Je vous parle d'un temps !
TITEFEE voilà tout ce que j'aime !
Faire la cour à une femme est un merveilleux moment et un souvenir pour la vie !
Il y a tellement de jolies mots !
Et puis la retenue et un brin de timidité restent charmants !
Une lettre parfumée déclarant sa flamme avec de jolis mots de la langues française ! évidement cela ne vaut pas un SMS ! genre ...
Tu es bonne j't kif grave !
Moi qui n'ai pu aller que 6 ans à l'école et bien plutôt que la facilité
du langage moderne je préfére me creuser la tête et user de la langue
de Molaire !
Mais sans doute suis-je déssuet ! pour ne point dire un vieux C...
Mais Mesdames je persiste et signe que vous méritez les plus beaux et les plus doux mots de nos encyclopédies !
grosbisou
Faire la cour à une femme est un merveilleux moment et un souvenir pour la vie !
Il y a tellement de jolies mots !
Et puis la retenue et un brin de timidité restent charmants !
Une lettre parfumée déclarant sa flamme avec de jolis mots de la langues française ! évidement cela ne vaut pas un SMS ! genre ...
Tu es bonne j't kif grave !
Moi qui n'ai pu aller que 6 ans à l'école et bien plutôt que la facilité
du langage moderne je préfére me creuser la tête et user de la langue
de Molaire !
Mais sans doute suis-je déssuet ! pour ne point dire un vieux C...
Mais Mesdames je persiste et signe que vous méritez les plus beaux et les plus doux mots de nos encyclopédies !
grosbisou
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
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