Quand Edith Piaf chantait ...
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Quand Edith Piaf chantait ...
J’ai encore en mémoire ces refrains éternels, ceux que fredonnaient mes parents, ma mère surtout …
Edith Piaf (19/12/1915 – 11/10/1963) disparue, trop tôt, trop jeune a « brûlé » son existence avec le feu de la passion pour ce qu’elle accomplissait avec excellence : chanter des mélodies clamant les joies simples de la vie , un vrai bonheur qui embue nos yeux, et ravit nos cœurs.
Ma mère, Germaine Adolphine Lucquiaud née Moreau (18/10.1908 – 03/09/1962) elle aussi, partie trop tôt, s’est passionnée pour la vie et les êtres qu’elle a aimé
Elles sont contemporaines et ont en commun leur petite taille, les cheveux très bruns, les yeux sombres expressifs, ce regard profond qui vous touche jusqu’au fond de l’âme et l’amour des chansons qui sont hymnes à la vie, hymnes à l’amour …
En hommage à l’une et à l’autre ces bribes versifiées…
Edith Piaf (19/12/1915 – 11/10/1963) disparue, trop tôt, trop jeune a « brûlé » son existence avec le feu de la passion pour ce qu’elle accomplissait avec excellence : chanter des mélodies clamant les joies simples de la vie , un vrai bonheur qui embue nos yeux, et ravit nos cœurs.
Ma mère, Germaine Adolphine Lucquiaud née Moreau (18/10.1908 – 03/09/1962) elle aussi, partie trop tôt, s’est passionnée pour la vie et les êtres qu’elle a aimé
Elles sont contemporaines et ont en commun leur petite taille, les cheveux très bruns, les yeux sombres expressifs, ce regard profond qui vous touche jusqu’au fond de l’âme et l’amour des chansons qui sont hymnes à la vie, hymnes à l’amour …
En hommage à l’une et à l’autre ces bribes versifiées…
Quand Edith Piaf chantait …
Une bonne odeur de café fumant…
« Moi j’essuie les verres au fond du café… »
Je regarde cuisiner ma maman
Qui fredonne cet air de la Môme renommée…
Parfum d’enfance, chaud du Foyer…
« Il me dit des mots d’amour des mots de tous les jours… »
Ma mère, coquette, même en tablier,
Arrose, de son jus, la viande dorée, dans le four
Le bol aux lèvres, savourant le jus matinal…
« Ecoutez rien qu’un instant la goualante du pauvre Jean »
Je la vois s’installant devant son journal,
Remplissant, fébrile, la grille des mots se croisant …
Le corps chauffé par ce plaisant breuvage
« Emportée par la foule qui me traîne et m’entraîne »
Mobilisé par les seuls soucis de mon jeune âge,
Au jeu de « Meccano », dans ma chambre, j’enchaîne :
« Entraîné par la foule qui s’élance et qui danse… »
Saisissant ma dernière création au vol,
Avec cette frénésie propre à l’enfance,
J’entraîne mon avion dans …« une folle farandole »
« Le ciel bleu, sur nous, peut s’effondrer… »
Projets, jouets, réalisés par petites mains,
Assemblages patients pour encore mieux rêver
La vie des grands, remise aux lendemains …
Heureux instants de la jeunesse en fête…
Insouciances et bravades du collège…
Toi, la Brune « Tu me fais tourner la tête »
Premier amour qui tournoie comme manège…
En flots de paroles, refaire ce monde…
Au cours de nos longues veillées…
« La terre n’est pas assez ronde… »
Sans l’enthousiasme, voyez-la, vaciller…
« Il sentait bon le sable chaud… »
Ton petit soldat permissionnaire…
Fin d’un été, lourd de sanglots,
Qui met en terre, ma petite Mère …
Arrive les heures qui tourmentent
Ronde des aiguilles qui me jettent dehors …
J’attends que la fille de joie aimante,
A sa table m’enchante… « Allez venez Milord !»…
« Padam …padam… padam »
Je refais le parcours de ma vie …
Ma Dame, ma dame, ma Dame,
J’ai enfin trouvé l’être de ma vie !
Jours, mois années, décennies…
La vie coule comme nos refrains…
L’ange aux oiseaux a fait le nid
« Non rien de rien, je ne regrette rien ! »
Farfadet 86
Une bonne odeur de café fumant…
« Moi j’essuie les verres au fond du café… »
Je regarde cuisiner ma maman
Qui fredonne cet air de la Môme renommée…
Parfum d’enfance, chaud du Foyer…
« Il me dit des mots d’amour des mots de tous les jours… »
Ma mère, coquette, même en tablier,
Arrose, de son jus, la viande dorée, dans le four
Le bol aux lèvres, savourant le jus matinal…
« Ecoutez rien qu’un instant la goualante du pauvre Jean »
Je la vois s’installant devant son journal,
Remplissant, fébrile, la grille des mots se croisant …
Le corps chauffé par ce plaisant breuvage
« Emportée par la foule qui me traîne et m’entraîne »
Mobilisé par les seuls soucis de mon jeune âge,
Au jeu de « Meccano », dans ma chambre, j’enchaîne :
« Entraîné par la foule qui s’élance et qui danse… »
Saisissant ma dernière création au vol,
Avec cette frénésie propre à l’enfance,
J’entraîne mon avion dans …« une folle farandole »
« Le ciel bleu, sur nous, peut s’effondrer… »
Projets, jouets, réalisés par petites mains,
Assemblages patients pour encore mieux rêver
La vie des grands, remise aux lendemains …
Heureux instants de la jeunesse en fête…
Insouciances et bravades du collège…
Toi, la Brune « Tu me fais tourner la tête »
Premier amour qui tournoie comme manège…
En flots de paroles, refaire ce monde…
Au cours de nos longues veillées…
« La terre n’est pas assez ronde… »
Sans l’enthousiasme, voyez-la, vaciller…
« Il sentait bon le sable chaud… »
Ton petit soldat permissionnaire…
Fin d’un été, lourd de sanglots,
Qui met en terre, ma petite Mère …
Arrive les heures qui tourmentent
Ronde des aiguilles qui me jettent dehors …
J’attends que la fille de joie aimante,
A sa table m’enchante… « Allez venez Milord !»…
« Padam …padam… padam »
Je refais le parcours de ma vie …
Ma Dame, ma dame, ma Dame,
J’ai enfin trouvé l’être de ma vie !
Jours, mois années, décennies…
La vie coule comme nos refrains…
L’ange aux oiseaux a fait le nid
« Non rien de rien, je ne regrette rien ! »
Farfadet 86
Dernière édition par Farfadet86 le Mar 30 Juin 2009, 11:47, édité 1 fois
Re: Quand Edith Piaf chantait ...
tres touchant et bel hommage a edith piaf
et a ta Maman ,en toute amitié
si tu veux chanson de piaf contacte moi :bye:
et a ta Maman ,en toute amitié
si tu veux chanson de piaf contacte moi :bye:
francis- Moderateurs
- Nombre de messages : 6909
Age : 75
Localisation : dans mon village
Date d'inscription : 05/10/2006
Re: Quand Edith Piaf chantait ...
Merci pour ton appréciation qui souligne la tendresse liée à ces souvenirs d'enfance .
merci pour ton offre cher Francis ...
J'ai aussi pas mal de partitions des chansons d'autrefois, dans leur pur jus d'édition ...
Des trésors inestimables pour les amoureux du genre ...
Certes ce n'est pas exhaustif et je n'ai pas toutes les chansons de la regrettée Édith ... La Môme Piaf .
Donc je ne manquerai pas de faire appel à toi pour des titres de chanson que je ne possède pas .
Encore merci :merci2:
Bonne soirée francis :abientot:
merci pour ton offre cher Francis ...
J'ai aussi pas mal de partitions des chansons d'autrefois, dans leur pur jus d'édition ...
Des trésors inestimables pour les amoureux du genre ...
Certes ce n'est pas exhaustif et je n'ai pas toutes les chansons de la regrettée Édith ... La Môme Piaf .
Donc je ne manquerai pas de faire appel à toi pour des titres de chanson que je ne possède pas .
Encore merci :merci2:
Bonne soirée francis :abientot:
Re: Quand Edith Piaf chantait ...
Merci Farfadet pour ce partage !
Où sont les vrais artistes les chanteurs des rues ?
Moi perso j'ai une admiration pour Madame Berthe Sylva et la grande
Fréhel ! mais j'aime tous ces Saltimbanques ! eux avaient du talents ! :bye:
Où sont les vrais artistes les chanteurs des rues ?
Moi perso j'ai une admiration pour Madame Berthe Sylva et la grande
Fréhel ! mais j'aime tous ces Saltimbanques ! eux avaient du talents ! :bye:
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
Re: Quand Edith Piaf chantait ...
que dire de plus... il y a cette tendresse que seul un enfant ressent au fond du coeur...
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