La chute de l'arbre
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delcau roinos
TITEFEE
YOMEMOY
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La chute de l'arbre
Sur l'art de rebondir
Pour changer la culture du pire
Contre celle du rire :mange2sp9-252c
Pour changer la culture du pire
Contre celle du rire :mange2sp9-252c
La chute de l'arbre
Je n’avais rien fais au cieux
Sinon que de tendre vers eux
Mais ils ont tant versé d’eau
Qu’on fit de moi des tréteaux
Le sol lui mon amoureux
Depuis des jours si nombreux
A bu puis s’en est allé
J’en fus complètement scié
Ainsi l’un trahit mes racines
Et l’autre renonce à mes cimes
Et bien que depuis je planche
Sur les amitiés qui flanchent
Je garde en moi la colère
Et le bois dont je me chauffe
Au placard loin du grand air
Ah quel malheur me fauche
Comment ai-je pu me planter
Me tromper ainsi de branche
Me voilà la tête sur l’herbe
Ce destin me laisse funèbre
C’est un vrai coup de bambou
Que de ne plus être debout
Et j’ai beau me dire flûte
Ma chute me prive de ma hutte
Ah les vacances dans la nature.
J'étais là tranquille et en me grattant
l'oreille avec un pique à saucisses
Il m'a raconté son sort,
Une drôle de mésaventure
Une histoire à dormir debout
Qui un soir de grande pluie
Ou peut être un jour de nuit
A fait que le terrain glisse
Et lui à terre sur le champ
Est devenu végétale mort
Moralité ne vous grattez pas les oreilles
Avec les piques à saucisses
Surtout si ils sont en bois
:Smileysommeil:
Je n’avais rien fais au cieux
Sinon que de tendre vers eux
Mais ils ont tant versé d’eau
Qu’on fit de moi des tréteaux
Le sol lui mon amoureux
Depuis des jours si nombreux
A bu puis s’en est allé
J’en fus complètement scié
Ainsi l’un trahit mes racines
Et l’autre renonce à mes cimes
Et bien que depuis je planche
Sur les amitiés qui flanchent
Je garde en moi la colère
Et le bois dont je me chauffe
Au placard loin du grand air
Ah quel malheur me fauche
Comment ai-je pu me planter
Me tromper ainsi de branche
Me voilà la tête sur l’herbe
Ce destin me laisse funèbre
C’est un vrai coup de bambou
Que de ne plus être debout
Et j’ai beau me dire flûte
Ma chute me prive de ma hutte
Ah les vacances dans la nature.
J'étais là tranquille et en me grattant
l'oreille avec un pique à saucisses
Il m'a raconté son sort,
Une drôle de mésaventure
Une histoire à dormir debout
Qui un soir de grande pluie
Ou peut être un jour de nuit
A fait que le terrain glisse
Et lui à terre sur le champ
Est devenu végétale mort
Moralité ne vous grattez pas les oreilles
Avec les piques à saucisses
Surtout si ils sont en bois
:Smileysommeil:
Dernière édition par YOMEMOY le Lun 24 Aoû 2009, 13:33, édité 1 fois
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
Re: La chute de l'arbre
oh coulou coucou, j'ai glissé tout en bas de ta poésie, heureusement que je n'avais pas de pique à saucisse dans les oreilles
dis-moi, l'ami, pourquoi sont-ils en verts ces mots dans ton texte.. y a t'il une explication ? j'ai tout essayé : de cliquer dessus, de les lire à l'endroit, à l'envers, de haut en bas... rien à faire !
dis-moi, l'ami, pourquoi sont-ils en verts ces mots dans ton texte.. y a t'il une explication ? j'ai tout essayé : de cliquer dessus, de les lire à l'endroit, à l'envers, de haut en bas... rien à faire !
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Recyclage
Bonjour Titfée,
Merci d'être passée.
En fait il s'agit de tout se qui à trait au sort de cet arbre.
Tombé à cause d'un glissement de terrain....
Recyclé en tréteaux, cercueil, placard, bois pour lr chauffage...
Fauché, scié...
Séparé en branches...
Retourné à l'herbe sous forme de copeaux...
Bon l'exercice aurait pu être plus complet
Mais livré d'un trait
Il reste léger le projet :bye:
Merci d'être passée.
En fait il s'agit de tout se qui à trait au sort de cet arbre.
Tombé à cause d'un glissement de terrain....
Recyclé en tréteaux, cercueil, placard, bois pour lr chauffage...
Fauché, scié...
Séparé en branches...
Retourné à l'herbe sous forme de copeaux...
Bon l'exercice aurait pu être plus complet
Mais livré d'un trait
Il reste léger le projet :bye:
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
Re: La chute de l'arbre
Rien ne se perd tout se transforme !
La preuve cette arbre à donné un joli poème !
:bye:
La preuve cette arbre à donné un joli poème !
:bye:
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
Re: La chute de l'arbre
C'est un véritable conte pour adulte.
Comme j'aurais aimé être un arbre, un paysage différent tout au long de ma hauteur. :9:
Comme j'aurais aimé être un arbre, un paysage différent tout au long de ma hauteur. :9:
frisonne- Nombre de messages : 5481
Localisation : Toulouse
Date d'inscription : 16/02/2007
Re: La chute de l'arbre
Je l'aime bien aussi ce poème Yomemoy :22:
Bonne nuit ! :bye: :mouton: :zolireve:
Bonne nuit ! :bye: :mouton: :zolireve:
citronnette- Nombre de messages : 2376
Age : 63
Localisation : près d'une petite rivière
Date d'inscription : 02/06/2007
Tri logées
Bon j'ai du merci en retard,
Désolé c'est je suis chasseur de cafard
Et ces dernier temps suis fort de trop
J'ai attrapé un gros
Pas foutu de l'estourbir
Pour faire revenir les rires
Bon brefons
Un grand merci à Frisonne, citronnette et Nandy,
C'est vrai que quand on boit du noir on est plus réveillé
C'est pour cela que les chagrins donnent de l'insommnie
Enfin on peut le penser :abientot:et bon café
Désolé c'est je suis chasseur de cafard
Et ces dernier temps suis fort de trop
J'ai attrapé un gros
Pas foutu de l'estourbir
Pour faire revenir les rires
Bon brefons
Un grand merci à Frisonne, citronnette et Nandy,
C'est vrai que quand on boit du noir on est plus réveillé
C'est pour cela que les chagrins donnent de l'insommnie
Enfin on peut le penser :abientot:et bon café
Dernière édition par YOMEMOY le Lun 24 Aoû 2009, 13:29, édité 1 fois
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
Re: La chute de l'arbre
Bonjour Yomémoy,
Très joliment écrite cette fin de vie d'un arbre, j'aime beaucoup. Joli conte qui nous remet les pieds sur terre,
Du coté de chez nous, il y avait un arbre dont-on pouvait passer sous les racines. Des jeunes en mal de conneries se sont liés pour y mettre le feu rien que pour s'amuser. 2grr
C'était un peu devenu une attraction dans la région, cet arbre était sur les bords de la Seine du coté de Poses, Yo connait très bien.
Je vous mets la photo de ce qu'il en reste, Alain
Là, on ne voit que les racines, le tronc étant couché à coté, une personne pouvait assez facilement passer dessous,
Très joliment écrite cette fin de vie d'un arbre, j'aime beaucoup. Joli conte qui nous remet les pieds sur terre,
Du coté de chez nous, il y avait un arbre dont-on pouvait passer sous les racines. Des jeunes en mal de conneries se sont liés pour y mettre le feu rien que pour s'amuser. 2grr
C'était un peu devenu une attraction dans la région, cet arbre était sur les bords de la Seine du coté de Poses, Yo connait très bien.
Je vous mets la photo de ce qu'il en reste, Alain
Là, on ne voit que les racines, le tronc étant couché à coté, une personne pouvait assez facilement passer dessous,
Enfants
La nature nous l'apprend
Même les plus grands géants
Se mettent sur les flancs
Pour que vivent les enfants
Merci Alain, du coup voici un autre opus pour que les adultes soient herbes
Même les plus grands géants
Se mettent sur les flancs
Pour que vivent les enfants
Merci Alain, du coup voici un autre opus pour que les adultes soient herbes
Un brin d’herbe tout fragile
A capté mon attention
Il devait être création
D’une main malhabile
Soumis aux vents
Je regardais ses frisons
Ces frères bougeaient à l’unissons
Et c’est là que je fus conscient
De sa beauté dont l’ampleur
N’enviait rien à la fleur
Là j’ai senti battre mon cœur
Car lui n’avait pas peur
De n’être que lui en hayon
Pour bonne raison
Ces frères autour en grand nombre
Ne voulant point leur faire d’ombre
Cligner de l’œil serait le perdre
Alors je mendié au cèdre
De me conter la raison
Qui le fait paraître si bon
Il me dit mon compère
Pour que l’herbe soit singulière
Il faudrait que l’on l’altère
Ainsi l’humble jamais ne perd
A l’être on finit
grandi
A capté mon attention
Il devait être création
D’une main malhabile
Soumis aux vents
Je regardais ses frisons
Ces frères bougeaient à l’unissons
Et c’est là que je fus conscient
De sa beauté dont l’ampleur
N’enviait rien à la fleur
Là j’ai senti battre mon cœur
Car lui n’avait pas peur
De n’être que lui en hayon
Pour bonne raison
Ces frères autour en grand nombre
Ne voulant point leur faire d’ombre
Cligner de l’œil serait le perdre
Alors je mendié au cèdre
De me conter la raison
Qui le fait paraître si bon
Il me dit mon compère
Pour que l’herbe soit singulière
Il faudrait que l’on l’altère
Ainsi l’humble jamais ne perd
A l’être on finit
grandi
YOMEMOY- Nombre de messages : 574
Age : 62
Localisation : 972 Tropicales Antilles
Date d'inscription : 06/08/2009
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