Jamais plus ne reviendront ces temps
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Jamais plus ne reviendront ces temps
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Je cherche cette voix, volée par le temps
Mais elle s’est perdue au fond de ma mémoire.
Je revois ce regard où en plongeant dedans
Se déformait alors mon visage d’ivoire.
Parfois me reviennent des odeurs de printemps
Et surgit comme avant, la petite cabane
sous la rive bâtie en contrebas du champ
Où poussait l’herbe folle ainsi qu’une savane
Nous cueillions bleuets, rouges coquelicots
Et nous en tressions de bien belles couronnes
Pour que peigne maman notre teint d’abricots
Et les tons pastel de nos robes en cretonnes
Papa confectionnait, de tous petits flûtiaux
Dans des cannes poussant près de la grande mare
Et il savait ainsi imiter les oiseaux
Qui fort s’égosillaient en un grand tintamarre
Se sont tu à présent les rires du passé,
Les beaux chants entonnés quand la vie était fête,
Et à ceux de noël, hier j’ai tant pleuré
Que j’ai dû me cacher, pour n’être trouble-fête.
Juste un mois seulement que sous le marbre blanc
Près de mon père dort, le corps froid de ma mère
Plus jamais nous serons réunis comme avant
Les piliers sont partis, et suis déjà grand-mère.
Je cherche cette voix, volée par le temps
Mais elle s’est perdue au fond de ma mémoire.
Je revois ce regard où en plongeant dedans
Se déformait alors mon visage d’ivoire.
Parfois me reviennent des odeurs de printemps
Et surgit comme avant, la petite cabane
sous la rive bâtie en contrebas du champ
Où poussait l’herbe folle ainsi qu’une savane
Nous cueillions bleuets, rouges coquelicots
Et nous en tressions de bien belles couronnes
Pour que peigne maman notre teint d’abricots
Et les tons pastel de nos robes en cretonnes
Papa confectionnait, de tous petits flûtiaux
Dans des cannes poussant près de la grande mare
Et il savait ainsi imiter les oiseaux
Qui fort s’égosillaient en un grand tintamarre
Se sont tu à présent les rires du passé,
Les beaux chants entonnés quand la vie était fête,
Et à ceux de noël, hier j’ai tant pleuré
Que j’ai dû me cacher, pour n’être trouble-fête.
Juste un mois seulement que sous le marbre blanc
Près de mon père dort, le corps froid de ma mère
Plus jamais nous serons réunis comme avant
Les piliers sont partis, et suis déjà grand-mère.
Joyeux noêl à vous tous et une grande pensée affectueuse à ceux qui sont seuls pour cette fête
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
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