l' oubli dans la poésie
2 participants
Page 1 sur 1
l' oubli dans la poésie
connaissez vous ce poeme tiré des Orientales de Victor Hugo ?
C 'est l 'origine du nom donné à ma femelle beauceron : Sultane
Quand je vois , cette photo de ce voilier ,
J 'ai envie de prendre le large
J ai envie de tout oublier.....
Car tres dure est la réalité !
Alors je me replonge dans la poésie
Pour tout oublier.....
et je lis.....
Clair de lune
La lune était sereine et jouait sur les flots. -
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.
De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?
Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?
Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ? -
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.
Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine... -
La lune était sereine et jouait sur les flots.
C 'est l 'origine du nom donné à ma femelle beauceron : Sultane
Quand je vois , cette photo de ce voilier ,
J 'ai envie de prendre le large
J ai envie de tout oublier.....
Car tres dure est la réalité !
Alors je me replonge dans la poésie
Pour tout oublier.....
et je lis.....
Clair de lune
La lune était sereine et jouait sur les flots. -
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.
De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?
Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?
Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ? -
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.
Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine... -
La lune était sereine et jouait sur les flots.
chimene- Invité
Re: l' oubli dans la poésie
Bonjour Chimène, :ola:
Le texte est très beau et le bateau donne envie de voguer la galère :danseur: ....... quelle merveille ! :brille: :brille: :brille:
Le texte est très beau et le bateau donne envie de voguer la galère :danseur: ....... quelle merveille ! :brille: :brille: :brille:
Marilou- Nombre de messages : 3853
Localisation : Là où j'ai envie
Date d'inscription : 03/02/2007
Re: l' oubli dans la poésie
Chimène connais-tu celui-là ?
Sara la baigneuse
Sara, belle d'indolence
Se balance
Dans un hamac, au dessus
du bassin d'une fontaine
D'eau puisée à l'Ilyssus (...)
L'eau sur son corps qu'elle essuie
Roule en pluie,
Comme un peuplier;
Comme si, gouttes à gouttes,
Tombaient toutes
Les perles de son collier.
Mais Sara la nonchalante
Est bien lente
A finir ses doux ébats;
Toujours elle se balance
En silence,
Et va murmurant tout bas:
Oh! Si j'étais capitaine,
Ou "sultane",
Je prendrais des bains ambrés,
Dans un bain de marbre jeune,
Près d'un trône,
Entre deux griffons dorés!
J'aurais le hamac de soie
Qui se ploie
Sous le corps prêt à se pâmer;
J'aurais la molle ottomane
Dont émane
Un parfum qui fait tant aimer.
Je pourrais fôlatrer nue
Sous la nue,
Dans le ruisseau du jardin
Sans crainte de voir dans l'ombre
Du bois sombre
Deux yeux s'allumer soudain.
Il faudrait risquer sa tête
Inquiète,
Et tout braver pour me voir,
Le sabre nu de l'heyduque,
Et l'eunuque
Aux dents blanches, au front noir!
Puis je pourrais sans qu'on presse
Ma paresse
Laisser mes habits
Traîner sur les larges dalles
Mes sandales
De drap brodé de rubis
Sara la baigneuse
Sara, belle d'indolence
Se balance
Dans un hamac, au dessus
du bassin d'une fontaine
D'eau puisée à l'Ilyssus (...)
L'eau sur son corps qu'elle essuie
Roule en pluie,
Comme un peuplier;
Comme si, gouttes à gouttes,
Tombaient toutes
Les perles de son collier.
Mais Sara la nonchalante
Est bien lente
A finir ses doux ébats;
Toujours elle se balance
En silence,
Et va murmurant tout bas:
Oh! Si j'étais capitaine,
Ou "sultane",
Je prendrais des bains ambrés,
Dans un bain de marbre jeune,
Près d'un trône,
Entre deux griffons dorés!
J'aurais le hamac de soie
Qui se ploie
Sous le corps prêt à se pâmer;
J'aurais la molle ottomane
Dont émane
Un parfum qui fait tant aimer.
Je pourrais fôlatrer nue
Sous la nue,
Dans le ruisseau du jardin
Sans crainte de voir dans l'ombre
Du bois sombre
Deux yeux s'allumer soudain.
Il faudrait risquer sa tête
Inquiète,
Et tout braver pour me voir,
Le sabre nu de l'heyduque,
Et l'eunuque
Aux dents blanches, au front noir!
Puis je pourrais sans qu'on presse
Ma paresse
Laisser mes habits
Traîner sur les larges dalles
Mes sandales
De drap brodé de rubis
yo- Nombre de messages : 6849
Age : 83
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 28/09/2006
Re: l' oubli dans la poésie
yo a écrit:Chimène connais-tu celui-là ?
Sara la baigneuse
Non .......je ne connaisais pas ce poème ! mais je l 'aime bcp !
chimene- Invité
Sujets similaires
» Nouveau dans la poésie...
» Pensées dans Poésie cdes poétes
» poésie d' un soir .
» la poèsie
» c'est de la poésie ...
» Pensées dans Poésie cdes poétes
» poésie d' un soir .
» la poèsie
» c'est de la poésie ...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum