La paix du soir
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La paix du soir
C’est l’instant de douceur du soir exquis qui tombe
Sur les bois enchantés, emplis de chants d’oiseaux,
Et l’étang assoupi berçant les fins roseaux,
Dans ce vert morillon où niche la palombe.
Le soleil reflétant de clairs éclats en rhombe (losange)
Scintille sous le vent. Et les corps en fuseaux
Des hampes des iris taillées en ciseaux,
Deviennent couleur d’or dans le rayon qui plombe.
De lointaines rumeurs de deux retardataires,
Et l’aboiement d’un chien pour ses propriétaires,
Troublent cette paix qui annonce le soir.
Je range mes pinceaux, couleurs et la palette,
Que maculent ces verts faisant mon désespoir,
De ces bois s’endormant dans l’ombre violette.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: La paix du soir
Ha comme c'est beau un tableau vivant qui parle à la palette et ses couleurs... on s'y croirait...
merci pour le ""losange"
merci pour le ""losange"
Re: La paix du soir
J'aime ton poème en plus cele me rappelle des souvenirs, des souvenirs de balade avec la Sirène nous allions dans un coin qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ton paysage, à les pique-niques au bord de l'eau !
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
Re: La paix du soir
Merci les amis, Pour corset le sonnet je l'ai doublé... je vous en fais cadeau.
C’est l’instant de douceur du soir bleuté qui tombe
Sur les bois enchantés emplis de chants d’oiseaux,
Et l’étang assoupi berce les fins roseaux,
Dans ce vert morillon où niche la palombe.
Les eaux, reflétant de clairs éclats en rhombe,
Font scintiller au vent les plumets des roseaux ;
Et leurs feuilles semblant, taillées en ciseaux,
Deviennent couleur d’or dans le rayon qui plombe.
Les lointaines rumeurs de trois retardataires,
Et l’aboiement d’un chien pour ces propriétaires,
Déchirent cette paix qui annonce le soir.
Je range mes pinceaux, les couleurs, la palette,
Que maculent ces verts faisant mon désespoir,
De ces bois s’endormant dans l’ombre violette.
Me parvient le bruit sourd des voix de promeneurs
Faisant le tour du lac de leurs pas de flâneurs
Et foulant à leurs pieds, l’aspérule odorante.
Puis le silence naît, je range mes pinceaux
Ma peinture a séché, sur l’endroit des tableaux,
Mais je n’ai pu saisir cette onde transparente.
Le mauve de la nuit s’accroche aux arbrisseaux
Une brume en coton, s’étend comme une moire
Sur l’étang qui s’endort, pendant que viennent boire
Une biche et son faon, sous les saules en arceaux.
Dans le bleu indigo de grands cieux abyssaux,
Des mondes inconnus, et pour nous sans histoire,
Nous regardent d’en haut, agitateurs sans gloire,
Observant nous aussi, les étoiles en faisceaux.
C’est l’instant de douceur du soir bleuté qui tombe
Sur les bois enchantés emplis de chants d’oiseaux,
Et l’étang assoupi berce les fins roseaux,
Dans ce vert morillon où niche la palombe.
Les eaux, reflétant de clairs éclats en rhombe,
Font scintiller au vent les plumets des roseaux ;
Et leurs feuilles semblant, taillées en ciseaux,
Deviennent couleur d’or dans le rayon qui plombe.
Les lointaines rumeurs de trois retardataires,
Et l’aboiement d’un chien pour ces propriétaires,
Déchirent cette paix qui annonce le soir.
Je range mes pinceaux, les couleurs, la palette,
Que maculent ces verts faisant mon désespoir,
De ces bois s’endormant dans l’ombre violette.
Me parvient le bruit sourd des voix de promeneurs
Faisant le tour du lac de leurs pas de flâneurs
Et foulant à leurs pieds, l’aspérule odorante.
Puis le silence naît, je range mes pinceaux
Ma peinture a séché, sur l’endroit des tableaux,
Mais je n’ai pu saisir cette onde transparente.
Le mauve de la nuit s’accroche aux arbrisseaux
Une brume en coton, s’étend comme une moire
Sur l’étang qui s’endort, pendant que viennent boire
Une biche et son faon, sous les saules en arceaux.
Dans le bleu indigo de grands cieux abyssaux,
Des mondes inconnus, et pour nous sans histoire,
Nous regardent d’en haut, agitateurs sans gloire,
Observant nous aussi, les étoiles en faisceaux.
TITEFEE- Nombre de messages : 1505
Localisation : ardèche et alsace
Date d'inscription : 16/04/2008
Re: La paix du soir
Cela est plus qu'un poème avec cette palette de couleurs !
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
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