une belle histoire .
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une belle histoire .
voila une histoire que je viens de lire et qui m'a émue ,je vous la donne en partage
J'étais à l'épicerie du coin, en train d'acheter des pommes de terre nouvelles.
J'ai remarqué un petit garçon, d'ossature délicate, pauvrement vêtu mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraîchement cueillies.
J'avais déjà payé pour mes pommes de terre, choisissant des fèves, je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre la conversation entre Monsieur Miller, le propriétaire du magasin, et le pauvre garçon qui était à côté de moi.
« -Allo Barry, comment vas-tu aujourd'hui?
-Allo M. Miller!
Ça va bien . J'étais juste en train d'admirer vos fèves. Elles ont l'air vraiment très bonnes.
-Elles sont bonnes, Barry. Comment va ta mère?
-Bien, elle n'arrête pas d'aller de mieux en mieux.
-Bien, puis-je faire quelque chose pour toi ?
-Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves.
-Voudrais-tu en rapporter à la maison ? demanda M. Miller.
-Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer.
-Eh bien, que pourrais-tu me donner en échange de quelques fèves ?
-Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici.
-C'est une vraie ? Laisse-moi la voir. dit M. Miller
-Voici, elle est de qualité.
-Oui, je peux voir ça.
-Hum, la seule chose, c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif.En as-tu une rouge comme ça chez toi?
-Pas rouge vif, mais presque.
-Tu sais quoi, ramènes ce sac de fèves avec toi à la maison et, quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge, lui dit M. Miller.
-Bien sûr, M. Miller. Merci. »
Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m'aider...
Avec un sourire, elle a dit :
Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier. Les trois sont dans des conditions vraiment précaires.
Jim adore marchander avec eux, pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autre.
Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que, finalement, il ne veut plus de rouges et les renvoie chez eux avec un sac d'une autre marchandise, en échange d'une bille verte ou une orange, lorsqu'ils reviendront au magasin.
J'ai quitté le magasin avec un sourire au cœur, impressionné par cet homme.
Je n'avais jamais oublié l'histoire de cet homme, des garçons et de leurs marchandages de billes.
Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes.
Récemment, j'apprenais que M. Miller était décédé. Je me rends afin de lui rendre un hommage.
Devant moi dans la ligne d'attente pour offrir mes sympathies aux personnes éprouvées, il y avait trois jeunes hommes.
L'un d'eux était en uniforme d'armée et les deux autres hommes étaient bien coiffés, en habit noir et chemise blanche... Tous paraissaient vraiment bien.
Ils s'approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et souriante à côté du cercueil de son mari.
Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l'embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s'approcha du cercueil.
Ses yeux bleus clairs rougis les suivirent et, un par un, chacun des jeunes hommes s'arrêta brièvement et mit sa main tout au-dessus de la main pâle et froide dans le cercueil.
Chacun d'eux sortit maladroitement du salon, en essuyant ses yeux.
C'était notre tour de rencontrer Mme Miller.
Je lui ai dit qui j'étais et lui rappela l'histoire qui s'était passée longtemps, et ce qu'elle m'avait raconté concernant les marchandages de billes.
Avec ses yeux brillants, elle prit ma main et me conduit au cercueil.
Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de quitter étaient les garçons dont je vous parlais.
Ils viennent tout juste de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim les marchandait.
Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d'idée concernant la couleur ou la grosseur de la bille... ils sont venus payer leur dette.
Nous n'avons jamais eu l'occasion de faire fortune dans ce monde, me confia-t-elle, mais, présentement, Jim se serait considéré comme l'homme le plus riche de l'Idaho.
Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé.
En-dessous de sa main se trouvaient trois billes d'un rouge éclatant.
Auteur inconnu
Nous ne laisserons aucunes traces de notre passage alors essayons d'y laisser quelques heureux souvenirs par nos bonnes actions.
J'étais à l'épicerie du coin, en train d'acheter des pommes de terre nouvelles.
J'ai remarqué un petit garçon, d'ossature délicate, pauvrement vêtu mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraîchement cueillies.
J'avais déjà payé pour mes pommes de terre, choisissant des fèves, je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre la conversation entre Monsieur Miller, le propriétaire du magasin, et le pauvre garçon qui était à côté de moi.
« -Allo Barry, comment vas-tu aujourd'hui?
-Allo M. Miller!
Ça va bien . J'étais juste en train d'admirer vos fèves. Elles ont l'air vraiment très bonnes.
-Elles sont bonnes, Barry. Comment va ta mère?
-Bien, elle n'arrête pas d'aller de mieux en mieux.
-Bien, puis-je faire quelque chose pour toi ?
-Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves.
-Voudrais-tu en rapporter à la maison ? demanda M. Miller.
-Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer.
-Eh bien, que pourrais-tu me donner en échange de quelques fèves ?
-Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici.
-C'est une vraie ? Laisse-moi la voir. dit M. Miller
-Voici, elle est de qualité.
-Oui, je peux voir ça.
-Hum, la seule chose, c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif.En as-tu une rouge comme ça chez toi?
-Pas rouge vif, mais presque.
-Tu sais quoi, ramènes ce sac de fèves avec toi à la maison et, quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge, lui dit M. Miller.
-Bien sûr, M. Miller. Merci. »
Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m'aider...
Avec un sourire, elle a dit :
Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier. Les trois sont dans des conditions vraiment précaires.
Jim adore marchander avec eux, pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autre.
Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que, finalement, il ne veut plus de rouges et les renvoie chez eux avec un sac d'une autre marchandise, en échange d'une bille verte ou une orange, lorsqu'ils reviendront au magasin.
J'ai quitté le magasin avec un sourire au cœur, impressionné par cet homme.
Je n'avais jamais oublié l'histoire de cet homme, des garçons et de leurs marchandages de billes.
Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes.
Récemment, j'apprenais que M. Miller était décédé. Je me rends afin de lui rendre un hommage.
Devant moi dans la ligne d'attente pour offrir mes sympathies aux personnes éprouvées, il y avait trois jeunes hommes.
L'un d'eux était en uniforme d'armée et les deux autres hommes étaient bien coiffés, en habit noir et chemise blanche... Tous paraissaient vraiment bien.
Ils s'approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et souriante à côté du cercueil de son mari.
Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l'embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s'approcha du cercueil.
Ses yeux bleus clairs rougis les suivirent et, un par un, chacun des jeunes hommes s'arrêta brièvement et mit sa main tout au-dessus de la main pâle et froide dans le cercueil.
Chacun d'eux sortit maladroitement du salon, en essuyant ses yeux.
C'était notre tour de rencontrer Mme Miller.
Je lui ai dit qui j'étais et lui rappela l'histoire qui s'était passée longtemps, et ce qu'elle m'avait raconté concernant les marchandages de billes.
Avec ses yeux brillants, elle prit ma main et me conduit au cercueil.
Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de quitter étaient les garçons dont je vous parlais.
Ils viennent tout juste de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim les marchandait.
Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d'idée concernant la couleur ou la grosseur de la bille... ils sont venus payer leur dette.
Nous n'avons jamais eu l'occasion de faire fortune dans ce monde, me confia-t-elle, mais, présentement, Jim se serait considéré comme l'homme le plus riche de l'Idaho.
Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé.
En-dessous de sa main se trouvaient trois billes d'un rouge éclatant.
Auteur inconnu
Nous ne laisserons aucunes traces de notre passage alors essayons d'y laisser quelques heureux souvenirs par nos bonnes actions.
Re: une belle histoire .
Dilan, j'ai bien aimé lire cette histoire, tu en trouves toujours de bien belles.....
C'est mieux que la chanson de Guy Béart.....
Je te laisse un lien que j'apprécie, tu verras ce blog remonte le moral parfois quand il est à zéro....
http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com/pages/_Belles_histoires_a_mediter_-1636660.html
Bonne soirée
C'est mieux que la chanson de Guy Béart.....
Je te laisse un lien que j'apprécie, tu verras ce blog remonte le moral parfois quand il est à zéro....
http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com/pages/_Belles_histoires_a_mediter_-1636660.html
Bonne soirée
yo- Nombre de messages : 6849
Age : 83
Localisation : ailleurs
Date d'inscription : 28/09/2006
Re: une belle histoire .
SIMPLEMENT
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
Re: une belle histoire .
Personnellement je connais une personne qui est un ange, Et qui pense toujours aux autres et lui passe toujours en dernier !! Je suis fier de l'avoir pour " AMI " je le connais depuis que j'ai l'âge de 18 ans !!! C'est franchement un SAINT HOMME !! Il est plus que ma famille !
delcau roinos- Nombre de messages : 7834
Age : 73
Localisation : Pas là où je devrais être !
Date d'inscription : 11/04/2009
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